Peut-on se libérer de sa culture ?

Sujet : Peut on se libérer de sa culture ?

La culture fait partie intégrante de la vie de chaque Homme. En effet, par culture, nous signifions toute création humaine, relative à un peuple comprenant entre autre les règles, les valeurs, le langage, les traditions ainsi que la religion. Donc nous pouvons affirmer que la culture encadre toute la vie d’un Homme de sa naissance jusqu’à l’après mort pour certains. Ainsi, à première vue donc, se libérer de sa culture paraît impossible voir même insensé car par se libérer, nous entendons se débarrasser de sa culture. Cependant, certains Hommes décident malgré cela de se débarrasser de leur culture car elle ne leur correspond plus forcément.

Aussi nous nous demanderons donc s’il est possible de se libérer totalement ou partiellement de sa culture ou si bien au contraire l’Homme est condamné à rester dans la culture où il est né.

Nous verrons, dans un premier temps que l’Homme ne peut pas se libérer sa culture car en premier lieu cela paraît insensé car elle apporte uniquement des avantages, de plus elle est imprégné en lui et il ne peut pas lutter contre. Cependant, nous constaterons que certains Homme arrive tout de même à se libérer de leur culture car elle ne leur correspond plus mais ils sont tout de même obligé de se tourner vers une autre. Enfin nous pourrons montrer que parfois l’Homme se retrouve contraint par la force de se libérer de sa culture.

Ainsi, nous commencerons donc par voir que l’Homme ne peut pas se libérer de sa culture et vivre sans aucune culture. En effet, la culture englobe toutes les facettes de la vie d’un Homme de sa religion à sa façon de parler ou de s’habiller pour ne prendre que quelques exemples. Ainsi nous pouvons donc en déduire que tout ce qui forme notre société provient de la culture. En effet, lorsque l’on sait que la société est une organisation d’individus qui entretiennent des rapports tout en dépendant les uns des autres, on comprends alors que sans culture plus ou moins commune, le chaos régnerait. Ainsi, pourquoi un Homme, animal social, souhaiterait-il être exclu de la société en rejetant sa culture ? De plus, en permettant de s'intégrer, la culture n'apparaît pas comme un fardeau alors pourquoi vouloir s’en libérer ? Il faudrait donc être un Homme sans raison et insensé pour souhaité s’en libérer. Enfin, nous savons que la culture nous permet de partager les normes et les valeurs des Hommes qui nous entourent, et que c’est grâce à elle que nous pouvons interagir avec les autres et arriver à atteindre l’état sociale qui selon Hobbes est quelque chose de très positif car l’état sociale favorise l’intérêt commun et est un ensemble de règles qui permettent de bien vivre ensemble paisiblement. Afin d’illustrer cela, nous pouvons prendre l’exemple

d’un Homme qui aurait choisit de se libérer de sa culture et qui aurait décidait de ne plus parler la même langue que tous les habitants de son pays, qui pratiquerait également une religion différente et aurait des normes et des valeurs totalement opposées à celle des habitants de son pays. Cet Homme serait très rapidement marginalisé et mis à l’écart de tous les autres car ils ne comprendrait pas le choix insensé de cet Homme qui s’est libéré de sa culture.

Nous allons également voir que il ne suffit pas de vouloir se libérer de sa culture pour y arriver. En effet, notre culture se retrouve ancrée en nous après un certains temps et l’Homme qui en est imprégné ne va pas forcément réussir à s’en libérer car elle va se confondre avec sa nature. En effet, certaines normes et valeurs sont inculquées dès le plus jeune âge, et l’enfant qui les aura toujours connu pourrait penser que la culture fait en réalité partie de lui et il ne saura pas s’en libérer car il en sera trop imprégné et pratiquera sa culture inconsciemment comme par exemple, un enfant qui utilise la politesse par réflexe car on lui répète cela depuis qu’il est tout petit. Nous pouvons également prendre le cas de Victor de l’Aveyron pour illustrer le fait qu’un Homme puisse s'imprégner d’une culture et ne pas pouvoir s’en libérer. En effet, Victor était un enfant sauvage qui a vraisemblablement assimilé la culture des animaux de la forêt où il a vécu car il n’a pas développé de langage ou d’hygiène, il marche également à quattres pattes et ne se reconnaît pas dans un miroir. Une fois qu’il a été recueilli par les Hommes, plusieurs ont essayé vainement de lui transmettre et lui enseigné la culture des Hommes qui comprends le langage, l’hygiène et d’autres normes. Malheureusement Victor n’a pas réussi à se libérer de sa culture primaire et s’est retrouvé marginalisé et mis de côté. En effet, il avait assimilé trop de “culture animale” pour vivre au sein des Hommes mais aussi trop de “culture humaine” pour retourner vivre en forêt. Ainsi, nous voyons donc qu’il n’est pas évident, voir même impossible de se libérer de sa culture.

Nous avons donc vu qu’il est insensé de vouloir se libérer de sa culture car elle permet à l’Homme d’être intégré au sein d’un société et de vivre paisiblement. Nous avons également montré qu’il ne suffit pas de vouloir se libérer de sa culture pour y arriver car elle est profondément ancrée en chacun de nous. Cependant, nous allons désormais expliquer qu’il est tout de même possible de se libérer de sa culture ou d’une façade de sa culture en cela qu’elle est acquise.

En effet, nous avons vu qu’il est quasiment impossible pour un Homme de vivre sans aucune culture. Cependant, un Homme peut tout à fait se libérer de sa culture pour se rattacher à une autre en cela qu’elle est acquise et non innée. En effet, tout au long de sa vie, l’Homme va apprendre les différents pans de sa culture car il n’est pas né en possédant déjà une culture toute faite. Mais s’il décide que sa culture ne lui correspond pas ou plus du tout, il peut tout à fait décider d’en apprendre une autre. En effet, Elias parle alors de la curialisation des moeurs. Il va de ce fait expliquer que pour lui la culture est le fait que les paysans voulant ressembler aux plus riches aient petit à petit adopté les manières de faire de la cour. De cette façon, au fil du temps ils se sont libérés de leur culture de paysans afin de ressembler de plus en plus aux gens de la cour en ayant

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