Peut-on être sur d'avoir raison ?

Peut-on être sûr d’avoir raison ?  

Cette situation nous montre la difficulté de trancher entre croire et savoir, entre les opinions considérées comme des savoirs et les vrais savoirs. Dans quelles circonstances pouvez-vous considérer vos propos comme rationnels ? L'enjeu de cette question est d'éviter deux écueils : l'un est de s'appuyer sur des preuves spontanées pour prouver que l'on croit que c'est vrai, ce qui ne fera que générer des biais ; l'autre, l'inversion de symétrie, qui nous invite à douter et à ne plus affirmer ou nier n'importe quoi, donc ça relativise la rationalité. Tout s'appliquera : il n'y a pas de jugement plus raisonnable qu'un autre. Ce sera la raison d'enquêter sur mon opinion, ou tout discours que je prétends être vrai. Puis-je me fier à ma certitude pour prouver la validité ou la légalité de ma déclaration ? La certitude subjective est-elle suffisante pour être une norme claire de la raison ? Ou devrait-il s'appuyer sur une procédure d'argumentation raisonnable pour déterminer qu'elle est correcte ? La condition préalable est de trouver une méthode sûre et sans erreur de soi, qui peut être établie sur la base de sa validité raisonnable. Cependant, si celle-ci repose sur un présupposé métaphysique qui transcende l'ordre de la raison elle-même, doit-on en conclure qu'il est impossible de graver ses propos à l'aide de la raison et insister sur la relativité de ce que l'on voit ? Cela fait du discours une erreur pour gagner du pouvoir. Cela nous invitera à réfléchir sur les conditions d'établissement d'un discours universel, afin de graver les points de vue de chacun dans mon esprit.

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