Pascal, Pensées
Commentaire de texte : Pascal, Pensées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Berri Chakib • 25 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 679 Mots (3 Pages) • 4 964 Vues
Explication de texte : Pascal, Pensées (Pensée 138)
Ce texte écrit par Blaise Pascal a pour thème le bonheur, en effet à travers celui-ci l’auteur présente une thèse selon laquelle les hommes ne peuvent-être réellement heureux qu’en se raccrochant à la foi.
Durant le développement de sa thèse, l’auteur va orienter toute ces idées de manière à ce qu’elles répondent à la question suivante : Les hommes peuvent-ils arriver à l’état de bien suprême qu’est le bonheur, de par leur condition finis et malheureuse sans passer par la foi en Dieu ?
Selon l’auteur, l’homme athée étant indifférent à Dieu, recherche comme tout autre homme à être heureux, de ce fait l’homme athée va poursuivre une quête du bonheur sans ce soucier de Dieu, mais le bonheur étant par définition le bien suprême, il ne l’atteindra donc jamais de par sa condition de mortel, tandis que l’homme ayant la foi peut contenter sa quête du bonheur par Dieu de par sa condition infini et immuable.
L’auteur découpe son raisonnement en trois parties distinctes : dans un premier temps, Pascal va décrire la condition humaine poussant tout homme à poursuivre désespérément une quête d’un bonheur dont il ne jouira jamais. Ensuite, il explique comment malgré les perpétuelles échecs des hommes à atteindre le bonheur, tous ne se décourage pas et continuent à poursuivre ce bonheur inatteignable. Enfin Pascal va finalement décrire la nature du vrai bonheur et présenter la solution permettant d’arriver finalement à un état de bien suprême durable et immuable.
L’auteur commence donc son texte par la phrase « Tous les hommes recherchent d’être heureux ; cela est sans exception ; », Pascal considère alors le terme heureux en tant que bonheur immuable : à l’aide du mot « tous » et de la seconde proposition de cette phrase, l’auteur établit alors que cette quête du bonheur est universelle et intangible. L’auteur poursuit alors son raisonnement en expliquant que malgré le fait que le point de vue de chaque personne joue un rôle important dans la manière dont les hommes vont chercher à se rapprocher du bonheur. En effet à travers l’expression « La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. » Pascal décrète donc que toute action menés par les hommes étant le produit de leurs conscience, et donc de leurs volonté, ne peut échapper à n’être qu’une tentative vaine d’atteindre le bonheur. Il prend ensuite comme exemple d’action produite par notre volonté à arriver au bonheur, le fait de se pendre, en effet à travers la phrase « C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre . » il dépeint un exemple paraissant extrême, qu’est le fait de se suicider, afin de démontrer la valeur juste de sa thèse. Selon lui même l’acte de se pendre ne serait qu’un moyen d’arriver au bonheur en échappant à la condition malheureuse et invariable des hommes. L’auteur va ensuite commencer par décréter que personne ne se raccrochant pas à la foi n’a pus arrivé à la destination qu’est le bonheur à travers de ses actions étant elle même le fruit de sa volonté à arriver à ce même bonheur. Pascal écrit alors « Tous se plaignent, princes, sujets, nobles, roturiers, vieux, jeunes ; forts, faibles ; savants ,ignorants ; sains, malades ; de tous pays, de tous les temps, de tous âges et de toutes conditions. », l’utilisation d’une énumération mis en parallèle avec des oppositions, sert alors à démontrer le caractère universelle de cette non réussite à atteindre le bonheur et ce indépendamment de la classe sociale ou de la condition de chaque homme ; en utilisant une rhétorique de démonstration scientifique démentant chaque contre-exemple paraissant évident, l’auteur prend de cours le lecteur, qui n’as donc pas le temps de douter de la thèse de l’auteur. A travers cela on peut voir une intention de l’auteur à ne pas seulement faire penser le lecteur, mais également à essayer de le ‘’convertir’’ à sa pensée.
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