Merleau Ponty Parville
Commentaire de texte : Merleau Ponty Parville. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carmen.dep • 16 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 737 Mots (3 Pages) • 544 Vues
Le fait que la conscience « habite » le monde, veut dire qu’elle fait partie de lui. La conscience est dans le monde. Elle en fait partie intégrante. En effet, le « je » précédent ce mot, fait référence au sujet. Le sujet est un être. Être sujet c’est être un être conscient et pensant. Un sujet posséde donc une conscience. La conscience est le pouvoir de comprendre et de se comprendre. Elle permet donc au sujet de comprendre le monde qui l’entoure et dans lequel il « habite » et de se comprendre lui-même. Le fait d’ « habiter » le monde permet donc au sujet de le comprendre et de lui donner un « sens ». Cela est expliquer juste après grâce au « de même ». Ces deux mots permettent de conforter l’idée que c’est le sujet qui donne un sens au monde mais qu’il ne peut y arriver seulement parce qu’il en fait partie et qu’ils forment un tous.
Mais pour pouvoir donner un sens au monde, le sujet a besoin d’une premiere direction, d’une « direction repere ». Cette direction repere, le sujet la determine par tous ce qu’il connaît. Tous ce qui est connu de lui et qu’il peut determiner par « son regard ». La vue est une nouvelle fois evoquer dans ce texte. Et on peut faire reference au debut de ce texte qui nous explique que si un sujet ne possede pas un regard, une vue et donc une pensee qui tend vers ; le fait qu’il donne un sens a quelque chose serait risible et absurde.
Puis, Merleau Ponty donne plusieurs exemples pour illustrer cette idee. Le premier concerne le sens d’une « etoffe ». Le sujet ne peut pas donner une infinite de sens a « l’étoffe », il ne peut lui donner que ce qu’il connaît et dont il a l’habitude. Il ne peut lui donner que les sens qu’il a defini au prealable. En effet, une « etoffe », un vetement ne peut etre porter que de deux facon differente : a l’endroit et a l’envers (« d’un cote ou de l’autre »). Ces sens sont propres au sujet, ils sont subjectifs. Mais cette subjectiviter n’est possible que parce que le sujet habite le monde et qu’il en fait partie (« c’est par mon surgissement dans le monde que l ‘etoffe a un sens »).
Ensuite, l’auteur nous explique que donner un sens c’est avoir une visee, un point de vue, un but. M.Ponty illustre cette idee de but grace au « sens » d’une phrase. En effet, une phrase est delimite par une majuscule et un point, elle a donc un debut et une fin, « un point de depart et un point d’arrivee ». Ce debut et cette fin menent a un but precis. Une phrase existe pour pouvoir communiquer, faire passer un message. Elle a donc un but et un point de vue qui change selon le sujet qui l’utilise. Mais le sujet ne peut avoir comme but que quelque chose qu’il connaît et qui fait parti du monde, qui existe.
Pour finir, avec cette troisieme repetition de « de meme », l’auteur nous fait comprendre que la vue est essentielle a notre logique du monde. En effet, la vue comme nous avons pu le voir tous au long du texte est tres importante selon Marleau Ponty. Elle nous donne une certaine logique des choses et nous permet de nous reperer. Toutes les informations donner par la vue a savoir les formes, les couleurs, la disposition d’objets dans une pieces… Nous permet de donner un sens, un ordre a ce que l’on voit. En effet, dans le noir l’etre humain n’y voit rien ou tres mal. Et c’est pour ça que dans le
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