METHODOLOGIE DE L’EXPLICATION DE TEXTE

METHODOLOGIE DE L’EXPLICATION DE TEXTE

« Expliquer le texte suivant », il faut prendre le texte très au sérieux, et expliciter (déplier, faire systématiquement apparaitre l’implicite) ; il faut expliciter : l’enjeu ou les enjeux philosophique, les expressions et concepts clefs et la structure de l’argumentation) le texte.

Au bac il faut passer deux heures sur la quatre pour vraiment comprendre le texte.

I. Travail préparatoire

Problématique : En quoi la conception scientifique de la vérité, diffère-t-elle de la conception religieuse ?

Ce qui est en jeux dans ce texte de Russell est une interrogation sur la nature de la vérité scientifique et sur son rapport aux types de vérités que les religions prétendent nous révéler. Une théorie scientifique, est-elle vraie dans le sens ou une doctrine religieuse prétend l’être ? Et si ce n’est pas le cas, quel sens cela a-t-il de dire qu’une théorie scientifique est vraie. A travers une telle interrogation, on voit bien que l’auteur veut nous mettre en garde contre une idée de la vérité scientifique, qui resterait prisonnière d’une conception de la vérité hérité des religions révélées -mais qui serait incompatible avec la portée de la méthode scientifique-.

1. [1 à 5] L’auteur commence par affirmer qu’à la différence des dogmes religieux, les vérités scientifiques, se savent par nature provisoires.

2. [5 à 11] Pour parer à l’accusation de relativistes selon laquelle les théories scientifiques ne seraient pas vraies puisqu’elles sont vouées à être remplacer par d’autres. Russell précise ensuite que le caractère opératoire des vérités scientifiques dépassées fait qu’elles conservent nés en moins un certain degré de vérité pratique.

3. [11 à 17] Il tire alors une conséquence générale de cette de cette différence entre vérité scientifique et religieuse : la vérité scientifique n’a pas vocation à refléter l’essence des choses, c’est une vérité simplement technique dont la valeur se mesure à son degré d’efficacité pour prédire et manipuler la nature.

4. [17 à fin] Enfin Russell souligne que les pionniers de la science n’avaient pas conscience d’une telle conséquence : ils restaient prisonniers d’une conception de la vérité hérité de la religion.

THESE : Tandis que la religion professe des vérités qui se veulent absolue et immuable et qui serait la « Vérité », la science est bien plus modeste : elle ne propose que des hypothèses indéfiniment perfectibles et dont la valeur de vérité est relative (donc pas absolue) au degré d’efficacité technique.

Dans une explication on doit rentrer dans le détail du texte ligne par ligne.

Brouillon du prof :

En pratique En théorie

→du point de vue de l’action → du point de vue de la connaissance (pure)

Pratiquement vraie : (non pas presque vraie) mais vraie en pratique du point de vue de l’action

Asymétrie entre : le vraie et le faux (logiquement incapable… et définitive)

→ la méthode expérimentale procède «

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