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Le savoir est-il une condition du bonheur ?

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Par   •  28 Septembre 2021  •  Dissertation  •  1 182 Mots (5 Pages)  •  898 Vues

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Le savoir est-il une condition du bonheur

«J’étais heureux avec elle, je ne savais pas la chance que j’avais a ses coté » Il est fréquent de constater que l’on ne réalise son bonheur une fois qu’il est passé. Il y a donc un décalage entre être heureux et se savoir heureux. Est on capable de réalisé sont bonheur quand on le vie? Mais peut-on vraiment être heureux sans le savoir ?

Il semble bien établie alors que le bonheur s’exprime à travers la conscience que l’on en a. En ce sens, le bonheur se confondrait avec son savoir. Cependant, un état heureux ne peut se révéler qu’avec sa perte ainsi on pourrait le réalisé. Mais ce serait alors considérer que le bonheur correspond à une situation précise que l’on peut décrire objectivement. Ce serait oublier la dimension subjective de toute personne qui se construit son bonheur.

En quoi le bonheur est-il lié à la conscience qu’on en a ? Quel pourrait être alors la signification d’un bonheur perdu dont on prendrait conscience ? Enfin le savoir n’est-il pas nécessaire à la construction du bonheur de l’homme ?

En effet, le bonheur désigne une satisfaction totale et durable de son soi. Il se distingue donc d’un pur plaisir, lié à la satisfaction d’un sens ou d’une partie de son être. Le bonheur ainsi dépend de la conscience d’une satisfaction totale. Cette satisfaction consiste en une approbation consciente de son état qui ne se laisse perturber par aucun élément délétère. Ainsi, pour Épicure dans la Lettre à Ménécée, il s’accorde à dire qu’il convient pour être heureux de savoir distinguer les désirs nécessaires et naturels des désirs vains. Ne s’attachant qu’à la satisfaction des bons désirs, en évacuant tous les désirs à l’origine de passions néfastes, on peut atteindre ce qu’il appelle l’ataraxie, ce qui correspond à un états de tranquillité de l’âme, de ce fais le bonheur pour les épicuriens et les stoïciens est considéré comme l’absence de tout trouble de l’âme et de toute souffrance du corps. De ce fait, le bonheur ne peut se faire ressentir grâce à une simple satisfaction de désirs, il passe donc par une satisfaction qui relève de la conscience qu’on a de ce même plaisir et donc bonheur. Pourtant, si le bonheur est un état relevant d’une perception consciente, il y aurait alors des situations où l’on prendrait conscience d’un bonheur perdu. Être heureux pourrait-il être le fait d’une situation partiale ?

De ce fait établir que l’on peut être heureux sans le savoir c’est affirmer un décalage entre un état de bonheur et la conscience que l’on a de ce dernier. Le bonheur ne serait pas un sentiment mais une réalité que l’on pourrait décrire objectivement selon certains critères. Si, comme l’explique Durkheim dans Le Suicide, on peut identifier par des statistiques les personnes susceptibles de se suicider en fonction de l’âge, du sexe, de la situation familiale et plus surprend encore de sa situation géographique. Alors on pourrait imaginer qu’en remplissant certains critères, on aurait toutes les chances d’être heureux en théorie. Mais ce serait là confondre les conditions réunie pour accéder au bonheur et le bonheur lui-même qui est intrinsèque. Cela reviendrait à ramener le bonheur à une simple étymologie (ce qui est de bon augure), ce qu’on a la chance d’avoir. Or ne dit-on pas que le bonheur se construit, qu’il se forge ? Ramener le bonheur à un ensemble de critères que l’on pourrait décrire objectivement serait nier la part de liberté individuelle qui intervient dans la construction de «

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