L’homme n’est-il pas, de par sa condition même, destiné au bonheur ?

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        L’homme n’est-il pas, de par sa condition même, destiné au bonheur ?

                            Oui, nous somme destiner au bonheur.

                           Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre I.

                          Descartes, Discours de la Méthode, Sixième partie.

                       Apparemment l’homme est, de par sa condition, destiné au bonheur. Cependant si l’homme a tout ce qu’il lui faut pour atteindre le bonheur, pourquoi tant d’homme sont-ils malheureux ? Ne se peut-il pas que la difficulté à atteindre le bonheur - ainsi que la foi en un paradis technique, toujours « à venir » témoignent de la vocation humaine au malheur ?

                           La condition de l’homme ne le condamne-t-elle pas au malheur ? [pic 2]

                            Non, nous ne sommes pas destiné s au bonheur.

                           Pascal, Pensées

                          Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, livre IV.

                          Rousseau, Discours sur les Sciences et les arts.

                       Loin d’entre destiné au bonheur, L’homme semble être-de par sa condition-condamné au malheur. Cependant doit-on se résoudre à l’impossibilité du bonheur ? Ne se peut-il pas que notre malheur soit dû, non pas à notre condition, mais à notre incapacité de l’accepter ? Accepter sa condition-soit elle malheureuse-, n’est-ce pas faire un premier pas vers le bonheur ?

                         Le vrai bonheur ne consiste-t-il pas en l’acceptation de sa condition ?[pic 3]

                          Nous ne pouvons atteindre le bonheur qu’en acceptant notre condition.

                         Epictète, Manuel.

                       La spécificité de la condition humaine n’entraine pas forcement une vocation au bonheur ou au malheur. C’est plutôt le rapport que l’homme entretient avec sa condition qui le destine au bonheur ou au malheur. Dès lors, la possibilité du bonheur dépend moins de la condition humaine, que de la façon par laquelle l’homme s’y rapporte. Or ce n’est qu’à nous de décider des modalités d’un tel rapport. Ainsi pouvons -nous penser à la fois a la spécificité de la condition humaine, et a la possibilité pour l’homme d’accéder au bonheur.  

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