Le mouvement existe-t-il ?

THÈSE : LE MOUVEMENT EXISTE-T-IL ?

(DISSERTATION)

Par
Kim Dulude

Travail remis à
Serge Proulx
Enseignant

Dans le cadre du cours Philosophie et rationalité

340-101-MQ
Groupe 11

Cégep de Saint-Hyacinthe
1er mai 2019

PHILOSOPHIE ET RATIONALITÉ

Dissertation

TITRE : Le mouvement dans le cycle de la vie.

CITATIONS ET COORDONNÉES BIBLIOGRAPHIES 

« Si Héraclite prêche le devenir universel, l’implacable mouvance de tout ce qui existe, Parménide, lui, affirme que l’Être est « sans commencement, éternel, homogène, immuable, hors du temps, un, continu » (Présentation de Parménide, Manuel, p.242)

« Or, si l’Être n’est pas éternel, s’il eut un commencement, il nous faut donc penser que le Non-être fut déjà et que c’est de lui que l’Être provient. » (Présentation de Parménide, Manuel, p.242)

« Les contraires s’accordent et la belle harmonie naît de ce qui diffère. Toute chose naît de la lutte. » (Présentation de Héraclite, Manuel, p. 240-241)

« C’est la maladie qui rend la santé agréable; le mal qui engendre le bien; c’est la faim qui fait désirer la satiété, et la fatigue le repos. » (Présentation de Héraclite, Manuel, p. 241)

DISSERTATION

Nous sommes en constante évolution ce qui nous a emmené à nous poser des questions philosophiques sur nos façons d’être et d’agir et sur les façons d’être fonctionne. De tels questionnements ont emmenés de grands philosophes antiques à débattre sur le sujet dont le mouvement qui a été une expérience fondamentale chez Héraclite, le visionnaire du cycle tournant et continue, et Parménide, le ferme défenseur de l’Être éternel, alors que ceux-ci s’opposaient régulièrement sur le sujet au fil du temps. Et si dans le cycle de la vie courante, le mouvement existait ou même, s’il n’existait pas, comment pourrions-nous prendre conscience de son existence? Nous sommes ce que nous sommes et pendant d’innombrables années, nous nous sommes questionnés encore et encore sur ce que nous étions, nous sommes et nous serons. C’est donc pour cela, que nous allons commencer par se demander si le mouvement existe dans le cycle de la vie, dans le cycle de notre vie plus précisément.

Qu’est-ce que le mouvement? Le mouvement est une série d’évènements ou de situations qui nous influencent et nous permet de devenir la personne que nous désirons devenir. Il s’agit également d’une question de métaphysique au sein d’un corps matériel ou immatériel.

Selon ce que j’ai lu, je suis convaincue que [le mouvement existe dans nos vies, dans chaque journée et à chaque minute de celle-ci. (T)] Par le simple fait que, [dès notre naissance, nous évoluons d’une façon rapide et nous grandissons jusqu’à devenir des adultes et ce jusqu’à très vieux. (A1)] [Et puisque l’humain vit, il finit par mourir comme toutes autres choses vivantes. (A1,1)] Or, d’un côté plus psychologique, la lutte des contraires qu’Héraclite partage fréquemment, nous permet de comprendre [qu’après un passage de notre vie qui semble triste ou compliqué, nous apprécions les périodes plus favorables qui viennent par la suite.  (A2)] Héraclite m’a permis de comprendre que lorsque nous subissons un manque, celui-ci crée un besoin qui doit être comblé.

Cependant, si nous regardons [la théorie de l’Être immuable dont Parménide à tant défendue, l’argument du cycle de la vie à la mort n’a pas lieu d’être. (O-A1,1)] [Ainsi, nos états d’âmes n’auraient pas lieu d’être puisqu’ils sont un cycle en soi (O-A2).] [Les deux arguments plus hauts ne tiennent pas compte de l’existence du Non-Être. (RT)]

Certes, prenons la théorie de Parménide, l’Être est éternel. Il ne peut pas avoir de Non-Être et d’Être en même temps alors, l’Être est continu. [Si le cycle vivant emmène vers la mort, le mouvement s’éteint donc, s’il y a de la joie, il ne peut pas y avoir de peine, si l’Être est immobile, il ne peut pas avoir d’évolution. (A1R)] Prenons un exemple plus clair, imaginez-vous en voiture. [Nous devons rejoindre une voiture devant nous. À chaque fois que nous avançons, la voiture avance à tour. Nous ne finirons jamais par rejoindre cette voiture, s’il a toujours une distance à parcourir. (A1.1R)]  

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