Le doirt à la liberté
Dissertation : Le doirt à la liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rob081 • 27 Septembre 2017 • Dissertation • 644 Mots (3 Pages) • 504 Vues
Introduction
Une des questions fondamentales que se pose l’homme est son droit à la liberté. Les écrivains s’en font l’écho en recourant aux genres les plus variés : la fable (« Le Loup et le Chien ») pour La Fontaine ; l’essai (Émile ou de l’Éducation) pour Rousseau ; la poésie (« Ultima verba », Les Châtiments) pour Hugo ; le roman social (Germinal) pour Zola. Les quatre textes font comprendre, explicitement ou implicitement, ce qui permet à l’homme d’être libre.
L’acceptation du sacrifice et le mépris des richesses
Pour La Fontaine, Rousseau et Hugo, la liberté ne s’acquiert qu’au « prix » de sacrifices. Le Loup renonce au confort (« os de poulets, os de pigeons »), et le mépris des richesses lui fait dire : « de tous vos repas/Je ne veux en aucune sorte,/Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor ». Rousseau revendique sa « pauvreté » à laquelle il oppose une « richesse » qui empêche de « connaître le prix de la vie » ; il lui suffit de ne « pas manque[r] du nécessaire ». Hugo se résigne à un autre type de renoncement : avec des accents élégiaques, il se soumet à « l’âpre exil » loin de sa « terre douce et triste » ; pour être libre il faut savoir faire le sacrifice de ce que l’on aime.
La revendication de certaines valeurs essentielles
La liberté n’est pas seulement renoncement ; elle est aussi le fruit de certains traits de caractère et du désir de rester fidèle à des valeurs personnelles. Ainsi le Loup veut sauvegarder à tout prix sa fantaisie : il tient à courir où il veut (« Vous ne courez donc pas/Où vous voulez ? »). Pour Rousseau, le plaisir et le bonheur sont les valeurs primordiales, comme en témoignent les nombreux mots du champ lexical du bon vouloir (« autant que je veux », « le choix », « on en veut ») et du plaisir (« plaisent », « plaisir » quatre fois, « on jouit »…). Quant à Hugo, c’est « la fidélité pour les choses tombées » (à « la République ») qui lui donne la force de ne pas se soumettre.
La réflexion et le courage
Obtenir la liberté nécessite aussi une « réflexion » (Zola) et une prise de conscience, qui s’opère par la confrontation avec autrui. Ainsi, c’est à la suite de son dialogue avec le Chien que le Loup, éclairé, prend la décision de fuir où bon lui semble. C’est en voyant les « trahisons et les têtes courbées » et par opposition au « Sylla » français que Hugo, « indigné », seul contre tous, décide de manifester son libre arbitre. C’est en s’opposant aux « gens à coffres-forts » que Rousseau prend conscience de sa vraie « liberté » et choisit consciemment de suivre son caprice. Bonnemort, le vieux mineur qui « ne se tracass[e] pas » face aux « chefs », aux « riches » et aux « grandes Compagnies », vit dans l’inconscience et n’est pas sur le chemin de la liberté ; à l’inverse, Étienne, par son discours, incite les mineurs à la « réflexion » pour acquérir « l’ambition de prendre la place du voisin ».
La liberté s’acquiert aussi grâce au courage,
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