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Le bonheur est-il un idéal ?

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Par   •  22 Décembre 2020  •  Dissertation  •  1 712 Mots (7 Pages)  •  1 499 Vues

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Sujet : Le bonheur est-il un idéal ?

        Il semblerais qu’il y a sur Terre, une quête quasi universelle. Un but que chacun cherche a atteindre à tout prix.Ce but c’est le bonheur. Tout le monde ou presque cherche à être heureux. On suppose donc que c’est pour la simple et bonne raison que le bonheur est l’essentiel, qu’il symbolise si on le trouve la réussite de la vie. Mais savons nous réellement ce que nous cherchons ?  Qu’est ce que le bonheur ? Est-il amené par la Richesse ? Par l’amour ? Ce qui est sur c’est que la recherche du bonheur se fait depuis bien longtemps. Déjà à l’antiquité des hommes et des femmes se posent la questions, comment trouver le moyens d’obtenir ce que l’on cherche si on ne sait même pas ce que l’on cherche ? Donc ce bonheur qui semble si essentiel, semble également compliquer à atteindre alors nous nous interrogeons sur les questions suivante :

Peut-on être heureux ? Le bonheur est-il atteignable ou bien est-ce un idéal que nous ne pourrons jamais atteindre ?

Dans une première partie nous verrons que certains philosophes de l’antiquité nous proposent des méthodes qui pourraient théoriquement nous amener au bonheur. Puis nous nous demanderons si ces méthodes sont applicables et donc si le bonheur peut être atteint.

        Dans l’antiquité, de nombreux philosophes cherchent à définir le bonheur et à trouver le moyen d’y parvenir par le biais d’une philosophie. Le stoïcisme par exemple, crée en 350 avant J.C. par Zéhnon, est représenté par plusieurs philosophes comme Marc-Aurèle et Epictète. Ce dernier, auteur du livre Entretiens, explique que pour atteindre le bonheur il suffit de faire une distinction claire entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Ce qui dépend de nous sont par exemple nos jugements, puisque l’on est libre de penser comme nous sommes libre de ne pas le faire. Le jugement m’appartient puisqu’il est mon œuvre et ne dépend de personne d’autre que moi même. Les désirs, qui sont un mouvement nous poussant à aller vers quelqu’un ou quelque chose parce cela nous procurera du plaisir, dépendent également de nous puisque nous sommes libre d’aimer et de désirer ce que nous voulons. Nous n’aimons pas quelque chose parce qu’elle est aimable mais elle devient aimable parce que nous l’aimons. Ces choses qui dépendent de nous sont de nature libre et sans limite. En revanche les choses  comme la richesse ou le pouvoir ne dépendent pas de nous. La richesse ne m’appartient pas, ce n’est pas mon œuvre puisque pour être riche il faut être plus riche que quelqu’un. Pour être riche il faut des pauvres. Donc la richesse dépend du niveau de vie et du nombre de pauvres, elle ne peut pas dépendre de moi. Pareil pour le pouvoir, sans personne sur qui exercer le pouvoir, il perd tout sont sens. Il dépend des gens sur qui on exerce un pouvoir. Ces choses qui ne dépendent pas de nous sont serviles, inconsistante, on ne peut pas être sur de les garder. Epictète dit alors «  si tu crois libre ce qui est servile » alors tu ne pourras jamais être heureux. La confusion entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas est à l’origine de notre propre malheur. On prend certains changement dans nos vie comme des échecs personnels alors que ces changements ou ces éventements ne dépendent pas de nous. Cette confusion nous rend malheureux.

        Si le stoïcisme nous dit qu’il suffit de ne pas juger une situation pour trouver le bonheur, la philosophie épicurienne, crée par Epicure au environ du III ème siècle avant J.C. également, propose un autre vision du bonheur et du moyens de l’atteindre. En effet pour Epicure le bonheur se traduit par l’état dans lequel on se trouve lorsque l’on connaît l’aponie et l’ataraxie. L’aponie désigne l’absence de souffrance physique. Donc est sous entendu la satisfaction des besoins vitaux comme boire et  manger. La santé et l’équilibre du corps sont aussi nécessaire. L’ataraxie quand à elle désigne l’absence de douleur psychique, du trouble de l’âme. Or  l’absence de douleurs psychique entraîne un certain plaisir, désigné comme un plaisir négatif donc par le vide laissé par l’absence de douleur. Les douleurs psychiques sont naturellement les plus compliquées à éviter.  Par exemple la peur. Les hommes ont peur de la mort, car ils ne savent pas ce qu’il se passe après, et des dieux. Epicure, en temps qu’atomiste, considère que tout est matière et que toutes matières est un composée d’éléments insécablent appelés atomes. Donc ce qui n’est  pas matière n’existe pas. Le corps est fait d’atomes donc il est mortel, si l’âme est immortelle alors elle n’est pas composée de matière. Donc elle n’existe pas. Pareil pour les Dieux, si ils sont immortels donc immatériel alors ils n’existent pas. Donc pourquoi avoir peur de choses qui n’existent pas ou que nous ne vivrons jamais ? Epicure n’a pas peur donc son âme n’est pas troublé. Mais la douleur psychique peut également être crée par les désirs vains. Un désir vain est un désir qui ne peut jamais être satisfait. Plus on essaye de satisfaire un désir vain, nous dit Epicure, plus nous ressentons le manque qui est à l’origine de notre malheur. Par exemple, l’argent et le pouvoir sont des désirs vains, c’est d’ailleurs un point sur lequel se rejoigne épicurisme et stoïcisme.Le besoins pour être satisfait doit être limité puisque sans limite il ne pourrait y avoir de satiété du besoins. Donc pour être heureux il suffit d’atteindre, en plus de l’aponie, l’ataraxie. Donc il faut parvenir à supprimer nos désirs vains et à limiter nos désirs à nos besoins.

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