Le bonheur en notre pouvoir ? Epicure

Le bonheur est en notre pouvoir, mais seulement après un long cheminement. C’est ce qu’affirme le philosophe grec Epicure dans une lettre qu’il envoya jadis à Ménécée. Selon lui, l’être humain est porté par des désirs multiples et des plaisirs multiples. Ces plaisirs et désirs fesant partis de la nature humaine, il serait vain pour l’homme de lutter contre ces plaisirs et ces désirs. Selon Epicure, ces désirs et ces plaisirs ne se valent pas, certains sont nécessaires (désir d’amitié, désir de philosopher, désir de se nourrir, désir d’avoir de quoi vivre décemment, désir d’avoir une bonne santé…) et d’autres sont superflu (désir d’être renommé, désir d’être connu, désir de pouvoir, désir sexuel, désir d’honneur). Il faut que les hommes se concentrent sur les désirs nécessaires, qui sont stables plutôt que sur les plaisirs superflu qui eux sont instables et conduiraient inévitablement l’homme vers la douleur. Les bons désirs et les vrais plaisirs mènent vers le bonheur et le plaisir tandis que les mauvais désirs et les faux plaisirs amènent au malheur et à la douleur. La douleur et le plaisir étant des sentiments primitifs, l’homme peut les expérimenter dans ses différents choix de vie et en faisant de la philosophie. Chaque homme peut ainsi et ce de manière empirique construire le pont qui le mènera vers le bonheur avec comme moyen la raison et comme norme la vérité. Cependant, l’homme doit rester prudent car le pont est fragile et pourrait s’effondrer si l’homme venait à tomber dans des désirs et des plaisirs vains et superflus.

En conclusion, le pouvoir est accessible pour l’etre humian qui peut s’aprrocher de lui, ou pas, en fouction de ses choix de vie et de sa philosophie.

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