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Le bonheur selon Epicure

Dissertation : Le bonheur selon Epicure. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Juillet 2023  •  Dissertation  •  1 596 Mots (7 Pages)  •  190 Vues

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Introduction

Le bonheur est un sujet qui préoccupe l’esprit des écrivains depuis maintenant des centaines d’années.  Autant dans les années 1800 que dans les années 2000, ce sujet est toujours tout aussi d’actualité. Ce sujet fait couler l’encre des stylos de milliers d’écrivains et ne cessera pas d’aussitôt. Des centaines et des centaines de livres ont paru grâce aux milliers de questionnements qu’a la population concernant la perception du bonheur. Certains lecteurs sont d’accord avec une théorie particulière et d’autres ne le sont pas. Le bonheur est très personnel à chacun et la perception varie d’un individu à l’autre. Des conceptions du bonheur ont également vu le jour. Aujourd’hui, nous porterons particulièrement attention à la conception épicurienne et stoïcienne. C’est pour cela qu’une question s’impose : entre la conception épicurienne et stoïcienne du bonheur, laquelle devons-nous privilégier? Pourquoi?  Afin de répondre à cette question, il y aura une présentation de la conception épicurienne sur le bonheur suivi de la présentation de la conception stoïcienne du bonheur. Par donner suite, il y aura une critique concernant la conception stoïcienne du bonheur. Je prendrai alors position concernant la conception à favoriser.

Thèse

En premier lieu, les concepts d’Épicure concernant le bonheur prônent davantage les désirs naturels tout en recherchant l’agréable. Par exemple, la sexualité, le confort et les vêtements. Tous ces besoins naturels sont très bien acceptés dans la théorie du bonheur épicurienne uniquement si ceux-ci ne sont pas dans l’excès. Au fond, les épicuriens agissent selon le plaisir tout en établissant simultanément une ligne à ne pas franchir pour ne pas être alors dans l’abus. Cependant, tout désir qui n’est pas naturels ou n’est pas nécessaire à la survie de l’être humain sont absolument à rejeter. Tout ce qui concerne le luxe, l’immortalité, la popularité est considéré comme strictement non nécessaire et n’est donc pas accepté. Nous pouvons donc comprendre que l’abus n’est pas considéré comme nécessaire à la conception du bonheur. En revanche, pour être en mesure de choisir les plaisirs et les douleurs à éliminer, un bon épicurien se base sur les expériences qu’il a vécues auparavant. Prenons exemple sur l’alcool. Lors de la consommation de spiritueux, nous éprouvons du plaisir, nous nous sentons à l’aise, un certain côté de gêne est inhibé. Cependant, lors de l’abus de l’alcool, lorsque nous nous réveillons le lendemain, la plupart des individus sont plutôt amochés, certains sont malades et éprouvent des sensations particulières qui ne sont pas nécessairement agréables en soi. C’est alors à ce moment qu’un épicurien sera alors en mesure de se limiter. La prochaine fois, ce dernier ne prendra peut-être qu’une seule consommation et n’en abusera pas. L’individu a donc expérimenté et est désormais à l’affut des plaisirs à choisir et à ne pas choisir. De plus, la théorie épicurienne prône la favorisation du plaisir stable. Donc qu’il y ait une tranquillité entre le corps et l’esprit. En d’autres mots, il doit y avoir un certain équilibre. Pour continuer, afin d’avoir une tranquillité d’esprit selon Épicure, nous devons vivre en symbiose avec la communauté. En résumé, une fois que nous sommes capables de vivre avec nos pairs, nous aurons atteint une certaine tranquillité d’esprit. Il est vite facile que la conception du bonheur d’Épicure se base majoritairement sur l’équilibre. Tant qu’il n’y a pas d’abus, nous sommes en quelque sorte servis. Bien certainement, ce ne sont pas tous les critères de la théorie qui ont été présentés, mais ce qui est mentionné plus haut fait certainement partie de certaines « règles » concertant la théorie épicurienne.

Antithèse

En deuxième lieu, les concepts de la théorie du bonheur stoïcienne sont basés sur plusieurs notions. En gros, la théorie est fondée sur l’acceptation. Pour atteindre le bonheur selon les stoïciens, il ne faut pas dépendre de quelque chose. Il ne faut pas faire découler la satisfaction selon l’amitié ou le plaisir. En d’autres mots, il ne faut pas forcer les choses. Il faut accepter les choses telles qu’elles le sont. L’une des citations célèbres du concept stoïcien est celle-ci : « N'essaie pas que ce qui arrive arrive comme tu veux, mais veux ce qui arrive comme il arrive, et tu couleras des jours heureux. » Effectivement, cette citation montre que nous devons laisser aller les choses. Que nous le voulions ou nous ne le voulons pas, c’est hors de notre contrôle et nous ne pouvons rien y faire pour contrer ce qui arrive, ce qui arrivera et ce qui n’arrivera pas.  Pour être heureux, nous nous devons de laisser couler les choses. Cela ne sert strictement à rien de forcer les choses si elles ne sont pas en notre contrôle. D’autre part, cette théorie énonce que l’être humain doit agir avec impartialité, avec bravoure, avec retenue et avec précaution. Nous devons donc être prudents dans nos choix tout en restant neutres. Par exemple, si nous mettons plus d’efforts dans une quelconque relation, et que la personne n’est pas intéressée, cela signifie qu’il n’y a pas de réciprocité. Dans ces conditions, un bon stoïcien se doit de lâcher prise bien que cela peut occasionner du chagrin. Ce dernier doit laisser les choses allées tel que le destin l’avait prévu. Bref, cette théorie stoïcienne est davantage basée sur le concept de lâcher-prise dans la vie puisque si nous nous accrochons au moindre détail, nous risquons sincèrement d’être malheureux et ne pas apprécier la vie que nous avons eu la chance d’avoir.

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