Le Bonheur n’est-il qu’un idéal ?

MOMMÉE Claire                                                                T°07S

Philosophie

Le Bonheur n’est il qu’un idéal ?

               Le Bonheur est un état de complète satisfaction ou de plénitude. Un idéal est ce qui n’existe que dans la pensée et non dans le réel. Il est évident que, a première vu, il y a des gens heureux, alors que le bonheur ne fait pas partie fondamentalement de la vie. Mais il faut distinguer le bonheur du plaisir, qui est un autre type d’état de satisfaction. Le bonheur se rapproche en effet d’un état de plénitude, d’un état de satisfaction parfait, tandis que le plaisir n’est qu’un moment très partiel de satisfaction. Si l’expérience du plaisir nous semble commune et accessible, le bonheur semble plus difficile et complexe pour l’éprouver si facilement. Cette perfection que représente le bonheur semble faire de lui un objectif utopique, que l’on ne peut réellement atteindre. Il y a donc une contradiction entre l’apparente évidence du bonheur qui semble attester de sa réalité et la complexité de la réalisation de cet état. Dans ce cas là, le bonheur n’est il qu’un idéal ?

               Si on admet que le bonheur est un état de satisfaction durable et globale, alors il peut être considéré comme un idéal car un état de satisfaction aussi parfait ne peut être atteint. L’Homme, en tant qu’être doué d’intelligence, cherche constamment à atteindre la perfection et ne se contente jamais de ce qu’il a ou de l’état dans lequel il est. En effet, la sensation se satisfaction se dégrade jusqu’à disparaitre avec le temps car de nouveaux désirs apparaissent et prennent la place de ceux déjà satisfaits. Outre cela, le mot bonheur vient du latin « lat bonum augurium » qui signifie « bonne augure », soit « bonne chance » , qui montre que le bonheur ne dépend pas totalement de nous-même mais aussi   de phénomène extérieurs. Si cet état de satisfaction ne dépend pas que de nous, cela montre que le bonheur n’est pas accessible à moins de réussir à comprendre quels événements et variables extérieurs permettent d’y accéder. Pour Kant,  le bonheur correspond  à « un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future » . Si cet état de satisfaction parfaite est en effet maximal, il peut être considérer comme un but à atteindre, et donc comme un idéal. Mais si le bonheur est un idéal, il est de l’ordre de la pensée et de l’irréel, donc tou faire pour l’atteindre est inutile. De plus, la société nous pousse à être conforme aux « normes ». nos envies, nos décisions et nos visions sont jugés et rejetés, si elles sont différentes ou extravagantes. Nous pourrions nous rapprocher du bonheur si on se concentrait sur les bons côtés de la vie. Pourtant les informations diffusées dans les médias sont toujours négatives. Nous vivons dans une aire durant laquelle la santé est préservée par le savoir accumulé, durant laquelle se déroule le moins de guerres de puis longtemps, mais les médias préfèrent nous rappeler que les gens meurent et qu’ils ne faut pas se poser de question. Alors que l’ignorance fait obstacle au bonheur. Le bonheur est le but d’une vie, tout faire pour finalement mourir en paix et se dire que c’était une belle vie. Mais, en atteignant ce bonheur, nous serions malheureux de constater qu’il ne reste plus rien à faire. Pour finir, le bonheur en tant que état de satisfaction durable et globale parfaite ne peut être atteint vu que la perfection est physiquement et psychologiquement impossible a atteindre en ce monde. Mais si ce bonheur n’est pas accessible, donc idéale, pourquoi le rechercher toute sa vie.

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