La loi

Devoir maison philo 

option 1

A

1) Comme les jeux ont des règles, les sociétés ont des lois. Les règles du jeu servent à mettre en harmonie le comportement des joueurs, elle leur permet d'aller au bout de leurs actions (par exemple, marquer un but au football) tout en respectant les autres joueurs et en leur permettant à eux aussi de jouer leur partie et d'espérer marquer. Cette comparaison dédramatise les lois politiques, elles n'apparaissent plus comme des contraintes mais comme une façon librement consentie d'agir dans un cadre déterminé, qu'il s'agisse d'un terrain de jeu ou de la société politique.

2) C'est parce qu'une loi est nécessaire qu'on la comprend, et on la comprend d'autant mieux qu'on voit plus clairement sa nécessité. La nécessité se confond avec le bien immédiat qu'on peut en retirer pour soi-même. Par exemple la loi protège les citoyens, personne ne peux commettre de meurtre grâce au loi. Ceci est essentiel.

3) La loi n'empêche pas les hommes d'agir, elle canalise leur action. Pour faire comprendre cette idée, Hobbes utilise là encore une métaphore, celle des haies sur un chemin. Elles ne sont certainement pas là pour empêcher le voyageur d'arriver à destination, bien au contraire. En lui évitant de s'égarer dans les champs, elles lui permettent d'atteindre plus rapidement son but, sans pour autant occasionner de dégât, par exemple en traversant une propriété privé, en dégradant le travail d'autrui, etc.

4) Ce qui pourrai être bien pur le peuple est de participer au vote des lois pour être en accord de celle ci. De plus, les respecter lois pourrai éviter des sanctions au peule.Ce qui est bien pour le peuple l’est également pour le dirigeant. « En effet, le bien du souverain et celui du peuple ne sauraient être séparés »

B

1) Ce texte vise à répondre à la question "Qu'est-ce qu'une bonne loi ?"

2)  Dire qu'une bonne loi est une loi juste n'est pas suffisant, car toute loi, dès lors qu'elle est approuvée par le souverain, est juste. Personne ne consentirait en effet à des règles qui lui seraient préjudiciables. Le second niveau de la réflexion de Hobbes n'envisage plus le caractère juste ou injuste de la loi, mais analyse son rôle. Contrairement à ce que l'on pense souvent, la loi n'est pas un frein, elle ne vise pas à empêcher les hommes d'agir. Elle indique plutôt aux hommes la voie la plus raisonnable à leur action "comme on dresse des haies, non pas pour arrêter les voyageurs, mais pour les maintenir sur le chemin". De ce point de vue, une bonne loi vise le bien de ceux à qui elle s'applique et le premier des biens qu'elle procure c'est la compréhension de son utilité. Une bonne loi est celle dont on comprend tout de suite l'utilité. Finalement le critère de l'utilité retenu par Hobbes pour juger une loi bonne est celui de la "nécessité". Et précisément la "nécessité de contenir les mouvements des gens, de manière qu'ils ne se nuisent pas à eux-mêmes par l'impétuosité de leurs désirs, leur empressement ou leur aveuglement". La bonne loi est donc celle qui freine non pas les actions des hommes mais les moyens inappropriés auxquels les hommes pourraient avoir recours pour accomplir ces actions. La loi ne porte pas sur les fins mais sur les moyens. Quand ils comprennent que la loi est un moyen plutôt qu'un empêchement, les hommes ne doutent jamais qu'il s'agisse d'une bonne loi.

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