La liberté intérieure

Toute sa vie l’Homme est confronté à des choix, à des décisions qui engendreront un certains nombres de conséquences.

A première vue ces choix semblent être la simple expression de lui même. L’homme serait donc libre de faire comme bon lui semble. Il posséderait alors deux types de libertés. La liberté extérieure, c’est à dire le pouvoir de faire ce qu’il veut tout en respectant les règles de vies communes, et la liberté intérieure, c’est à dire la liberté de décider par lui-même ce qu’il souhaite.

Généralement, l’Homme estime que sa liberté extérieur est assez limité, que donc on l’empêche souvent de faire ce qu’il aimerait faire, et même qu’il est obligé de faire certaines choses.

En revanche il semble évident de penser que sa liberté intérieure soit complète, donc qu’il est la possibilité de faire ses propres choix.

Pour autant cette liberté intérieure ne serait elle pas une simple illusion ? En effet, on pourra se demander si les actes de l’Homme ne sont pas influencés par diverses forces qui le dépassent, à savoir les désirs inconscients, et donc se demander si l’Homme est réellement libre de ses propres choix ?

D’un coté on peut dire que l’Homme est libre de vouloir ce qu’il veut car sa liberté intérieure est justement sa faculté de pouvoir « vouloir librement », sans contrainte extérieure et donc en fonction de lui-même. En ce sens la liberté intérieure coïncide avec tous les actes volontaires. Il existe donc une liberté de la volonté. Cette liberté s’agrandit quand l’Homme, après réflexion, agit de son plein gré tandis qu’elle diminue quand ce dernier fait des choix dans l’ignorance la plus totale.

Pour autant cette thèse peut être contester, puisque par exemple l’Homme agit parfois en sachant que ce qu’il fait est mal. Il dit alors « C’est plus fort que moi ». Cette phrase illustre bien le problème. La volonté de l’homme qui devrait en principe être libre est en réalité pas si indépendante que cela face à toutes les influences qui l’entourent.

D’après plusieurs philosophes comme Spinoza, la liberté de la volonté serait une illusion. L’Homme ne serait pas maîtres de lui même, il suivrait constamment ses désirs et ce sont eux qui décideraient pour lui. En fait cette croyance en une complète liberté de volonté est totalement trompée par un certain accord entre la conscience de l’Homme et ses désirs incontrôlables.

Deux thèses s ‘opposent alors. Dans la première partie on a dit que lorsque l’Homme agit volontairement sa liberté s’agrandit tandis qu’ici c’est tout simplement l’inverse, son acte « volontaire » ne serait en fait qu’une simple illusion de liberté puisqu’il suivrait ses désirs qui eux sont en accords avec lui même.

Pour l’homme la thèse de la liberté de la volonté est une évidence mais en réalité ce qu’il veut il est « déterminé » à le vouloir. C’est ce déterminisme de ses choix qui réduit sa liberté.

De plus, l’accord avec ses désirs et le fait qu’il n’est pas maître de lui-même rend l’absence de liberté imperceptible. En effet si ses actes sont volontaires, l’homme ne ressentira aucune contrainte. L’homme se sent donc libre lorsqu’il est en accord avec lui

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