La liberté ou le libre arbitre
Commentaire de texte : La liberté ou le libre arbitre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie rostoucher • 15 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 883 Mots (4 Pages) • 444 Vues
Marie
Rostoucher
Explication de texte Philo
Nous étudions ici, une thèse sur la Liberté, ou du moins sur le « libre arbitre », Par Spinoza. Ce texte est découpé en 3 parties distinctes. Dans la première, Nous avons une illustration de la thèse par la pierre « Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre, ». Dans cette même partie, nous avons ensuite l’argumentation de cet exemple qui va dans le sens de la thèse exposé par Spinoza « elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu’elle est nécessaire, mais parce qu’elle doit être définie par l’impulsion d’une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l’entendre de toute chose singulière, » puis enfin, nous avons la thèse qui est annoncée (implicitement) ; « quelle que soit la complexité qu’il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d’une certaine manière déterminée. »
Passons à la secondes partie de ce texte. Elle consiste en l’illustration de l’exemple et donc de la thèse. « Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu’elle continue de se mouvoir, pense et sache qu’elle fait effort, autant qu’elle peut, pour se mouvoir. » Par la personnification de la pierre, Spinoza va terminer son illustration par le rapprochement à sa thèse qui n’est pourtant pas tout à fait énoncée. « Cette pierre assurément, puisqu’elle a conscience de son effort seulement et qu’elle n’est en aucune façon indifférente, croira qu’elle est très libre et qu’elle ne persévère dans son mouvement que parce qu’elle le veut. »
Et enfin, pour terminer, C’est dans la dernière partie de sa déclaration, que Spinoza assemble tous ses dires précédents, avec sa thèse qu’il énonce enfin explicitement. « Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leur appétits et ignorent les causes qui les déterminent. » Spinoza nous dit donc que l’humain (après avoir parlé de Dieu) ne connait pas de libre arbitre. Il ne pense pas que l’humain ne puisse jamais être libre, mais que sa conscience étant limitée, il fait passer plusieurs de ses actes comme étant libres, alors qu’il n’en est rien. Puis le texte se termine par plusieurs exemples, « Un enfant croit librement désirer le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s’il est poltron, vouloir fuir. Un ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’ensuite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire. De même un délirant, un bavard, et bien d’autres de même farine, croient agir par un libre décret de l’âme et non se laisser contraindre. » pour illustrer de manière plus claire sa thèse explicitement.
Nous allons à présent, définir deux phrases de ce texte : « Et ce qui est vrai de la pierre il faut l’entendre de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu’il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d’une certaine manière déterminée. » Puis, « Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leur appétits et ignorent les causes qui les déterminent.
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