La croissance économique nuit-elle nécessairement à l'environnement ?
Dissertation : La croissance économique nuit-elle nécessairement à l'environnement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Melinabsd • 14 Janvier 2018 • Dissertation • 1 986 Mots (8 Pages) • 5 602 Vues
La croissance économique nuit-elle nécessairement à la préservation de l’environnement ?
L’épuisement des stocks de pétrole prévu pour 2050 nous montre la dégradation qu’apportent les problèmes écologiques ainsi que la responsabilité des activités humaines qui ont pour but d’augmenter la croissance économique.
La croissance économique, qui représente l’accroissement durable de la production globale d’une économie sur une longue période, est responsable de la pollution, la dégradation écologique entre autre, ce qui fait obstacle au développement durable, qui correspond au développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Il nous faut ici se demander si la croissance économique nuit nécessairement à la préservation de l’environnement. Afin de répondre à cette question, il nous faudra couper cette question en deux parties : la première qui sera une réponse positive, c’est-à-dire qu’il nous faudra prouver notre modèle de croissance économique actuel nuit à la préservation de l’environnement et montrer par quels moyens ; et ensuite une réponse négative, c’est-à-dire démontrer que la croissance et la préservation de l’environnement peuvent être compatibles et que nous pouvons rendre ce modèle soutenable
Le sujet nous invite, dans un premier temps, à réfléchir aux limites écologiques de la croissance. Un des limites est le réchauffement climatique. Selon les GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts pour le Climat), le lien entre réchauffement climatique et activités humaines est « extrêmement probable ». Ce réchauffement est donc dû à la forte production industrielle et il est causé par la forte émission de CO2 (gaz à effet de serre). Comme le montre le document 2, de 1990 à 2012 les émissions ont augmenté de 51,3% dans le monde. Cette importante augmentation est due aux fortes améliorations dans le monde de l’industrie notamment dans les pays émergents comme la Chine avec une augmentation de CO2 de 262,2%.
Ces fortes émissions entrainent des pollutions des eaux dues aux rejets de produits toxiques dans les rivières ou bien certaines pluies acides qui sont causées en général par des industries qui produisent de l’électricité qui émettent du dioxyde qui s’évaporera dans le ciel et qui contaminera l’eau.
Au début des années 70, plusieurs études alertent les experts sur les dangers du privilège de la croissance économique en tant que progrès face à l’écologie. Voilà pourquoi à la fin des 30 glorieuses, un groupe d’expert présidé par Dennis Meadows publie le rapport Meadows, en 1972, appelé Halte à la Croissance. Ce rapport nous montre les limites écologiques de la croissance, il est la première alerte sur l’impact écologique de la croissance économique. L’une des premières limites est l’impact de la croissance sur le stock des ressources naturelles, soit la surexploitation de celles-ci. On parle ici de prélèvement des ressources renouvelable beaucoup trop intensif, qui va jusque la disparition de certaines espèces animales comme la déforestation qui provoque la baisse d’absorption de CO2 par les forêts ou encore la perte de biodiversité végétale et animale comme le montre le document 3 avec la surpêche des thons avec 6,3 millions de tonnes de thons et thonidés capturés en 2008. Les ressources non renouvelables, comme le pétrole, sont aussi touchées par l’impact de la croissance économique sur l’écologie. Ces réserves sont de plus en plus réduites.
On peut dire que notre modèle de croissance est extrêmement consommateur de ressources naturelles, que ces ressources naturelles soient renouvelables ou non renouvelables.
On rappelle que les ressources naturelles renouvelables sont des ressources qui se renouvellent à conditions qu’elles ne soient pas exploitées trop rapidement, comme l’exemple ci-dessus avec le thon. Ensuite, les ressources non renouvelables sont des ressources qui ne se renouvèlent pas, ou à très long terme, comme le pétrole qui se renouvèle sur des milliers d’années. On peut donc en déduire que ce prélèvement trop intensif des ressources et l’impact trop important de la croissance sur l’environnement (réchauffement climatique) n’est pas compatible avec la préservation de l’environnement.
Après avoir montré que notre modèle de croissance n’est pas compatible avec la préservation de l’environnement, nous allons montrer qu’avec certaines contraintes et grâce à quelques solutions, nous pouvons le rendre soutenable. On sait que notre modèle de croissance n’est pas, ou très peu, compatible avec la préservation de l’environnement à moyen ou long terme. On va donc expliquer comment on va pouvoir assurer la soutenabilité de la croissance.
Pour rappel, une croissance soutenable est une croissance qui va permettre de garantir le bien-être des générations présentes sans remettre en cause le bien-être des générations futures. Elle va permettre le bien-être matériel et immatériel des deux générations confuses. Pour cela, nous aurons besoin de quatre grands types de capitaux complémentaires qui vont permettre la croissance, économique, mais aussi le bien-être de tous les individus comme le montre l’analyse économique : physique, naturel, humain et institutionnel. Mais le capital qui nous intéresse est le capital naturel constitué de ressources naturelles. Avec la forte soutenabilité de la croissance, les stocks de ce capital sont réduit à causes des dommages causés à l’environnement ce qui diminuera les stocks de ce capital jusqu’à empêcher les générations futures à subvenir à leurs besoins essentiels.
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