Fiche de révision de philosophie
Fiche : Fiche de révision de philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Myriam Sefrioui • 7 Novembre 2018 • Fiche • 1 224 Mots (5 Pages) • 752 Vues
La Conscience
Introduction
Saint-Augustin : « Le temps, je sais ce que c’est dès lors qu’on ne me le demande pas »
- Conscience universelle, en commun avec tout le monde mais nous différencie les uns des autres
- Petite voix que j’ai dans la tête et qui résonne
- Cette conscience donne à notre existence une dimension tragique, on sait qu’on va mourir
- Dimension comique : rire de nous-mêmes et de notre condition mortelle
- Dimension héroïque : accomplir de grandes choses, apprendre à aimer la vie et le destin (stoïcien)
- Conscience : lien avec le cerveau, comme les notes de musique et les instruments
- Âme : principe d’animation, liée au souffle, respiration, nous met en vie et en mouvement (logée dans le cœur ou dans l’ensemble du corps)
- Conscience : prendre conscience de moi-même « cum »-« scientia »
- Esprit : lié au spirituel, le divin en nous, ce qui résisterait à la mort, continuerait de vitre après la mort
- Vivre/ Exister : biologique comme tous les êtres vivants/ donner du sens à la vie, seuls les êtres humains existeraient alors réellement
I Une description de la conscience : sa nature et ses fonctions
- Nature : immatérielle, métaphysique, subtile
- Fonctions : se gouverner, prendre des décisions, douter, raisonner, juger, discerner, rire de nous-même etc → capitale
- Deux types de conscience
- Conscience animale : restreinte, instinct, préoccupé par la survie, dév. Stratégie pour survivre, capable de se souvenir et d’apprendre → conscience immédiate : sent qu’il doit doit mourir/ conscience assez dév : solidarité, reconnaissance de territoires, émotions, communications développée (dauphins)
- Conscience humaine : conscience réfléchie, nous permet de nous reconnaître et de mieux nous connaître
Citations
Pascal : « L’homme est un roseau pensant, il plie mais ne rompt pas »
Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »
Oscar Wilde : « L’expérience est le nom qu’on donne à nos erreurs »
Socrate : « Connais-toi toi-même »
Descartes : « Je pense donc je suis » → Cogito ergo sum
- Conscience réfléchie : point de départ pour aller à la connaissance de moi-même et du monde
- Descartes : quête de connaissances et d’une vérité absolue
- Doute méthodique, pas sceptique, doute radical
- Pour Descartes, je suis une conscience « c’est comme si le monde recommençait par ma conscience » : idéalisme
- Pensée, doute, conscience qui vont le définir humainement et individuellement
- La conscience et le temps
- La conscience nous fait voyager dans le temps : passé (nostalgie, désir des réminiscences, regrets, remords, déni) et futur (espoir, rêver son futur, s’angoisser)
- « Carpe diem » : cueillir le jour, saisir l’instant
- Henry Bergson : philosophe 20ème siècle, conscience liée à la mémoire (retenir quelque chose du passé en vue de l’avenir)/ Pour lui : plantes (photosynthèse), animaux (famille, stratégie, souvenirs) et hommes (connaissances, théories, détails, expériences) sont dotés de mémoire
« L’homme est la grande réussite du vivant »
- L’acte métaphysique
- Je prépare l’action future par la conscience
- Il se passe des choses en moi : lien psychosomatique
Sartre : « Je suis ce que je ne suis pas et je ne suis pas ce que je suis »
- Pour lui, nous sommes des sujets et pas des objets : on ne peut pas nous def une fois pr toutes
- Perpétuellement redéfinis par la conscience, nous sommes insaisissables. « Nous sommes condamnés à être libres »
- On ne choisit pas d’avoir une conscience, on joue à être une chose
II Le sujet et la notion de personne
- A la recherche du « Moi »
- Un seul moi : complexe et riche/ schizo : aurait du mal à synthétiser ses diff facettes et son Moi
- Même personne mais le « Moi » a évolué
- Idéalistes : le « Moi » c’est l’esprit ou la conscience. Il ne change pas tellement.
- Matérialistes : corps, désir, changement perpétuel. Le « Moi » est une illusion car nous changeons tout le temps
- Réalistes : mélange des deux, le corps et la conscience sont dans une rencontre perpétuel. Je me redéfinis donc ce « moi » évolue tout en gardant une certaine continuité.
- Oliver Sacks : Art thérapie → réunion entre corps et esprit, le sentir et le penser, travail de synthèse du « moi » car non conscient de son amnésie
- La personne et le masque
- Personne : vient du latin « persona », « personare » : parler à travers (un masque)
- Jeu des apparences
- Chaque personne porte des masques pour se protéger de l’image sociale → le jeu social, la théâtralité de l’existence
- Choix des masques nous révèle un peu : le personne c’est ce qui apparaît mais aussi l’intériorité.
- Derrière les masques : visage plus vulnérable, plus authentique
Citations et références
Nietzsche : « Nous finissons tous par avoir le visage de nos vérités »
Tahar Benjelloun : « J’écris pour ne plus avoir de visages » : il s’oublie un peu lui-même et révèle diff facette du « moi » et de la personnalité
« Le portrait de Dorian Grey », Oscar Wilde
Qu’est-ce que la personne ?
- Personne n’est pas un objet car se redéfinit sans cesse
- Ne peut pas être définie, mise dans une case ou mettre une étiquette → personne a une intériorité, une subjectivité qui lui est propre, quelque chose d’inaccessible pour autrui
- Personne porte en elle une forme de mystère et aussi un inconscient qui fait que la personne ne se connaît pas elle-même parfaitement.
- La conscience morale
- Celle qui renvoie aux valeurs, discerner le Bien du Mal
- Animaux : pas de pudeur
- Permet de juger de la valeur des actions, discerner le Bon du Mauvais
- Agir avec cruauté, méchanceté, sadisme, agir avec bonté, sacrifier notre vie pour une cause morale
- Animaux : pas cruel ou méchant car pas de notion du Bien et du Mal
- Nous permet de culpabiliser
- Une seule conscience mais plusieurs facultés : immédiate, morale et réfléchie
La conscience morale est-elle contre-nature ?
- Matérialistes : contre-nature car quelque chose d’appris pour vivre en société/ insisteraient sur l’animalité de l’homme
- Idéalistes : CM véritable nature, devenir moral c’est être profondément humain
- Réalistes : condition humaine paradoxale, combat entre désir et CM
III Les limites à l’omniscient = capable de tout savoir
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