Faut-il être seul pour être soi-même ?

Faut-il être seul pour être soit même ?

Par le terme « seul », on imagine l’isolement et l’absence de contact de la part de l’homme. Cela n’est pas un nouveau mode de vie puisque les sages de l’antiquité glorifiaient déjà la solitude. L’unité de « soi-même » renvoie à un être unique qui sait démontrer son propre jugement, sans l’aide d’autrui. L’inconscience nous montre qu’il n’y a pas seulement notre conscience qui parvient à nous éclairer, il s’agit ici de la conscience réflexive. L’homme vit en société, entouré, mais la présence d’autrui peut être un obstacle pour son développement personnel. Mais, engage dans l’isolement, l’homme est-il apte à se constituer lui-même?

Nous pourrions nous satisfaire de montrer que la seule présence d’autrui constitue à une contrainte à notre liberté, mais, un homme qui est seul prouve que nous n’avons pas besoin d’être en société pour être nous-mêmes. En effet, à son arrivée en société, l’homme va être confronté aux règles du conformisme, c’est à dire, mettre son originalité de côté parce qu’on lui demande de se plier à des modes de vie et de pensées communes. La société tend à mettre en place des normes auxquelles nous devons nous adapter, ce qui vient nous empêcher de faire ce que l’on désire, et donc ainsi, nous priver de notre liberté personnelle. Ce qui, nous pousses à se demander, Comment établir un juste milieu entre l’acceptation des normes sociales et l’affirmation de notre liberté individuelle ? Dans le Manifeste du Parti Communiste, Marx nous parle en ce sens, et, il adviendrait une vaste communauté libre dans laquelle « le libre épanouissement de chacun serait la condition du libre épanouissement de tous » Il s’agit donc d’une cohabitation ou chacun serait lui-même car,, tous fonderaient librement leur propre mode de vie.

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