Explication de texte sur le travail

LEBORGNE        PHILOSOPHIE

Loïc        explication de texte

TES2

                        Il est communément admis que le travail permet aux êtres humains de se réaliser c’est-à-dire de s’épanouir dans quelque chose que l’on aime, or en réalité seulement 5% des salariés français se déclarent, en 2017, pleinement satisfaits et impliqués dans leur entreprise.

On est amené à nous demander si le travail permet à l’homme de s’accomplir.

Le mot “travail” (du latin labor) est marqué par la tradition religieuse, qui a souvent favorisé dans sa définition l’idée de contrainte, avant de devenir, dans le contexte philosophique moderne, pour Hegel et Marx, l’activité de transformation de la nature destinée à satisfaire les besoins des hommes. Le travail devient alors une activité humaniste (avec l’homme au centre) et historique (le travail est au cœur de toutes sociétés).Aujourd’hui, le travail est une action consciente et volontaire par laquelle l’homme s’extériorise dans le monde a des fins destinées à le modifier de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles à satisfaire des besoins.

L’aliénation (du latin alienus : qui appartient à un autre) est, pour Karl Marx (économiste et philosophe allemand du XIV e siècle qui a entre autre écrit le manifeste du parti communiste.), l’état de celui qui se trouve devant les produits de son activité comme devant une puissance étrangère qui le domine. En d’autres termes l’aliénation est un processus dans lequel l’homme est dépossédé de lui-même. Marx et Engels ont fait de l’aliénation est un mécanisme fondamentale de la vie prolétarienne, les prolétaires ne possèdent que leur force de travail.

Dans ce texte Marx dénonce l’aliénation des prolétaires au travail et l’aspect non réalisateur pour l’homme du travail.

Dans un premier temps ligne 1 à 4 il va présenter sa thèse, il présente ensuite ligne 5 à 8 un premier argument qui consiste à dire que le travail est extérieur au travailleur. Ligne 8 à 12 il présente un second argument sur la différence entre le travail et à l’extérieur de celui-ci. Et enfin ligne 12 à 15 Marx fait une conclusion présentant le fait que le travail ne sert qu’à accomplir des besoins extérieurs à lui-même.

                L’auteur commence donc de la première ligne à la quatrième ligne par introduire sa thèse. Il va commencer par introduire la notion importante d’aliénation, ce processus dans lequel l’homme va se voir dépossédé de lui-même et dont il va préciser que pour le travail cette aliénation n’est pas seulement dans le « résultat », mais aussi dans « l’acte même de la production », c’est-à-dire que ce n’est pas uniquement le produit final dont l’homme ne bénéficie pas, mais aussi tout le processus de production il ne s’enrichie en rien de la production. L’homme n’a donc qu’une « utilité » semblable à une machine et perd tout savoir-faire qui était à l’origine le principe du travail avec les artisans qui ont différents savoir propre à leur corps de métier. Suit à cela Marx va reformuler sa thèse sous forme de question rhétorique à laquelle il va chercher à trouver des arguments pour répondre et justifier sa thèse.

        Ensuite de la ligne 5 à la ligne 8, le philosophe présente son premier argument pour conforter sa thèse. Ici, il remet en cause le travail qui ne sert pas au travailleur. En effet, dans une société capitaliste, le travail des salariés va surtout bénéficier aux dirigeants, le travail du travailleur n’appartient donc en aucun cas à son être puisque tout ce qui est mis en place n’a pas pour but de revenir au travailleur. L’ouvrier va donc nier sa personne au travail et cela au profit des « grands patrons », il va avoir un travail inconfortable et qui ne va en aucun cas la satisfaire. De plus, en opposition avec le travail traditionnel nécessitant une habileté pour accomplir les tâches, les modifications structurelles de l’environnement de production ont amené les employeurs à demander à leurs employés de répéter une ou un petit nombre de tâches simples ne nécessitant aucun savoir-faire et aucune réflexion, cette répétition effrénée d’action similaire a un impact très négatif sur le travailleur comme le dit l’auteur car le travail« mortifie son corps et ruine son esprit »(au travailleur).l’ouvrier va donc être dans une course sans fin de répétition ce qui va, comme le dénonce Chaplin dans le film Les Temps Modernes (1936), amené les ouvriers à une sorte de démence.

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