Explication de texte sur la notion de liberté de durkheim
Commentaire de texte : Explication de texte sur la notion de liberté de durkheim. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Enzokenzaku • 27 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 104 Mots (5 Pages) • 1 770 Vues
L’une des plus grandes quêtes chez l’être humain est la « liberté ». Néanmoins, elle est souvent liée à la « maîtrise de soi » qui signifie que l’on peut garder le contrôle, la supériorité qu’on exerce parfois sur nous-mêmes. En réalité, elle donne des restrictions à la liberté.
Émile DURKHEIM, notre auteur, nous dit que si « rien ne borne » nos désirs ou « nos tendances », ils deviennent « tyranniques ». Il affirme dans sa thèse que « la maîtrise de soi » est « la première condition de tout pouvoir vrai, de toute liberté ». On comprend dans ce texte, tirée de « L’éducation Morale », que la liberté s’oppose à la servitude d’un « despote » par exemple. Cependant, comme l’expose la thèse adverse, on pourrait imaginer que certaines personnes pourraient ne pas savoir se maîtriser mais être tout de même des Hommes libres.
Alors, la « liberté digne de ce nom » est-elle étroitement liée à la « maîtrise de soi » ?
DURKHEIM commence dans un premier temps par nous montrer qu’un « despote » absolue a ,de manières générales, des désirs qualifier d’« irrésistible » (ligne 1 à 5). Suite à ça, il généralise son point de vue à tous les Hommes. Dans un deuxième temps, l’auteur nous montre les conséquences que peuvent avoir les désirs tyranniques sur un despote (ligne 7 à 11). Et pour finir, il énonce sa thèse (ligne 12 à la fin du texte).
Dès les premiers termes du texte : « Représentez-vous », l'auteur fait appel à notre pensée, à notre imagination. Il nous parle d’un « être » qui ne possède aucune « limitation extérieure » pour freiner ses désirs. Autrement dit, « un despote plus absolus encore que ceux dont on nous parle dans l’histoire ». DURKHEIM nous fait comprendre qu’ici, le despote est libre dans le sens qu'il n'a aucune contrainte extérieure pour agir, « aucune puissance extérieure ne vienne contenir et régler » (ligne 2 et 3). L’auteur en conclue « par définition, [que] les désirs d’un tel être sont irrésistible » (ligne 3 et 4), voir « tyranniques ». De ce fait, un despote qui ne possède aucune limite extérieure à ses envies aura les désirs les plus improbables, les plus tyranniques qui puissent exister chez l’être humain. Néanmoins, DURKHEIM ne s’attarde pas sur la puissance du despote et relance le discours par une question : « Dirons-nous donc qu’il est tout puissant ? » (ligne 4), suivi de la réponse : « Non, certes, car lui-même ne peut leur résister. Ils sont maîtres de lui comme du reste des choses . Il les subit, il ne les domine pas » (ligne 4 et 5). Le terme « maître » est associé à la servitude des désirs irrésistibles du despote. De plus, l’auteur nous précise bien dans cette dernière phrase que le despote subit ses désirs, que ce sont ces derniers qui le dominent. Ainsi, les désirs tyranniques dirigent même les plus grands despotes.
Après avoir fait une expérience de pensée avec un despote pour nous mettre en contexte, Durkheim ne se penche plus sur un cas, mais généralise ce qu'il a imaginé à l'ensemble des hommes.
Pour commencer, il faut savoir qu’un despote correspond à un souverain absolu ou plutôt un dictateur qui gouverne avec autorité. Autrement dit, le despote domine les hommes. D’après l’auteur, le despote est dominé par ces désirs irrésistibles. Mais alors, est-ce également le cas pour un homme lambda , un homme sans pouvoir ? Peut-il être libre sans être maître de soi ?
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