Explication de texte -Thèse Nietzsche

EXPLICATION DE TEXTE

THESE NIETZSCHE

Dans ce texte l’auteur défend la thèse selon laquelle la conscience du temps qui passe rend l’homme malheureux, contrairement à l’animal qui vit en paix, accédant au bonheur de façon inconsciente.

           Alors cette thèse répond au problème suivant : l’objet de tous nos désirs est-il de ressentir un bonheur animal, d’avoir une vie paisible ou un tel bonheur ne serait pas digne de notre humanité qui doit compter avec du malheur et donc désirer ce dernier aussi ?

    Pour confirmer sa thèse l’auteur nous expose d’abord le paradoxe du bonheur animal qui est envier pour sa simplicité.

 Peut importe ses désirs l’animal vit le moment présent et oublie ce qu’étais hier, les mêmes désirs son assouvies sans arrêts car l’animal n’a pas conscience du temps qui passe comme l’homme.

 L’ennuie et la mélancolie éprouver chez l’homme par « le piquet » de la conscience du temps est alors inexistante dans le monde animal.

 Le sentiment de supériorité est exposé paradoxalement car l’homme qui jalouse l’animal « qu’il est pourtant jaloux du bonheur de celle-ci » enviant une position plus confortable que la sienne, une conscience arrimée au présent mais pourtant inférieur à lui « il ne pas vouloir comme la bête ».

 La nostalgie de l’enfance le « paradis perdu » sans passé est comparé au bonheur animal car l’enfant n’a encore rien à renier du passé et vie dans l’innocence du temps qui passe comme l’animal.

  Pour enfin arriver à la conclusion que même si son bonheur est minime (« dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur ») par rapport à l’animal celui-ci sera connu par sa conscience et ne sera pas oublié quand son bonheur sera passé.

 L’animal est libre du passé inconsciemment contrairement a l’homme qui peut choisir d’oublié.

     Pour John Lock le désir a pour point de départ le constat d’un manque a l’égard d’un bien absent, l’absent est néanmoins éliminé mentalement par l’imagination, l’imagination ou le bien absent est rendu présent, provoquant ainsi l’anticipation de la présence

L’enjeu d’un désir est la suppression, la réduction de différence entre l’état imaginé et actuel L’inconfort éprouvé par l’insatisfaction des désirs permet de soutenir que le bonheur réside dans la satisfaction totale et constante de nos désirs. A la différence de l’homme l’animal n’a conscience de son existence, seulement de ses désirs, sa vie est alors plus facile à contenter. L’animal ne connait alors ni « mélancolie » sentiment lié au passé ni « ennui ». Cet oubli constant du passé permet d’éviter le sentiment d’insatisfaction qui amène au désir

     Cet état que nous désirons est assez contradictoire car nous ne connaissons même pas la vie que nous envions, nous sommes habituées à notre vie d’homme avec notre conscience, notre intelligence et nos désirs ainsi que la connaissance de la vie que nous envions. Nous ne voulons pas renoncer à notre supériorité sois être une « bête » mais voudrions plutôt atténuer nos désirs d’où l’envie de cet état. Nous pensons envier la bête par une représentation incorrecte de nos désirs. On finit par rêver d’une vie qui n’est que le rêve d’une vie et pas celui que l’on désire vraiment. Nous envions la vie des célébrités parce que la richesse peut venir avec mais si nous pouvions choisir d’être comme ses gens célèbre beaucoup refuserai car ce n’est pas la célébrité que nous envions mais la richesse. De plus nous savons que la célébrité a ses défauts comme de désirer la vie d’une bête

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