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Explication de texte Nelson Goodman

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Par   •  28 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 959 Mots (8 Pages)  •  4 854 Vues

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Le texte que nous nous proposons d’expliquer un extrait du texte de Nelson Goodman, qui est l'un des plus distingués philosophes contemporains et une des grandes figures du renouveau de l'esthétique par la philosophie analytique qui s'appuie sur une approche analytique, et par conséquent sur une analyse logique du langage, cherchant à mettre en évidence les erreurs de raisonnement qu'il peut induire, et viser ainsi à la clarification des idées et concepts, intitulé Manière de faire des monde et paru en 1977. Diplômé de Harvard en 1928, Goodman y poursuivit une thèse de philosophie soutenue en 1941. Parallèlement, il géra une galerie d'art à Boston. Son expérience en tant que marchand d'art explique son penchant vers le domaine de l'esthétique, où sa contribution est mieux reconnue qu'en logique et en philosophie analytique. Dans Manières de faire des mondes, il s'interroge sur la croyance commune qui voudrait que les ressources de l'artiste soient plus variées et plus impressionnantes que celles du scientifique, cet extrait illustre donc bien l’aspect général de la partie de l’ouvrage complet intitulée «Quand y a-t-il art ?”. Le thème de notre extrait est donc le suivant : comment devons-nous appréhender la matière et les objet, qu’ils soient communs ou qu’ils ne le soient pas, et selon les fonctions qu’ils leur ont été donnés ? Dans cet extrait, le conflit auquel s'attache Nelson Goodman concerne l’art et l’utilité, les fonctions que les Hommes lui porte. En d’autre termes, il pose le problème suivant, un objet quelconque est-il ou, peut-il devenir une oeuvre d’art ? Le philosophe américain commence d’abord par se poser des questions au sujet du problème qu’il soulève et que nous venons d’énoncer, de la ligne 1 à la ligne 8. En effet au cours du premier paragraphe Goodman procède à une série de question, certaines banales et d’autres qui poussent grandement à la réflection puis à travers le second paragraphe, soit de la ligne 9 à la ligne 16, l’auteur expose sa réponse lors de ce qui semble être une démonstration, il expose ses idées à travers un cas que nous qualifierons de général puis il exposera ses idées avec plusieurs cas particuliers.

La première phrase place le lecteur ou le penseur directement au coeur du problème du fait de l’utilisation d’une forme affirmative brève et concise qui sonne à la manière d’un dogme. Tout d’abord nous devons définir ce qu’est “la littérature esthétique”, l'esthétique est une discipline de la philosophie ayant pour objet les perceptions, les sens, le beau et ce dans la nature ou l'art, ou exclusivement ce qui se rapporte au concept de l'art. L'esthétique correspond ainsi au domaine désigné jusqu'au XVIIIe siècle par « science du beau » ou « critique du goût », et devient depuis le XIXe siècle la philosophie de l'art. Dès lors que ce terme est défini nous comprenons tout de suite mieux le sens de cette première phrase et le lien entre cette “littérature esthétique” et la question posée en fin de phrase: “Qu’est-ce que l’art ?”. Pour Goodman, la littérature esthétique s’encombre de tentatives vaines dans le but de répondre à la question “Qu’est-ce que l’art ?”, nous comprenons alors que l’auteur se moque, en tant que grand pragmatique, de la littérature esthétique et de certains littéraires qui se posent cette même question sans parvenir à une réponse d’où le terme “tentatives désespérées”. Dans la deuxième phrase de notre extrait, Goodman fait une sorte de prévention, pour lui, il le faut pas confondre “cette question” donc “Qu’est-ce que l’art ?” avec “la question de l’évaluation en art” qui est “Qu’est-ce que l’art de qualité ?”. Il fait cette sensibilisation, cette prévention, car ces deux questions sont “souvent confondue[s] sans espoir”, on comprend donc que l’auteur est affligé ou plus modérément agacé ou las du fait de ce jugement trop rapide ou de cette erreur. Dans la seconde partie de cette deuxième phrase, il précise que cette erreur, ou ce qui-pro-quo, est accru-e “dans le cas de l’art trouvé”. L’art trouvé est ici illustré par “la pierre ramassée sur la route et exposée au musée”. Puis dans la troisième partie de notre phrase, l’auteur poursuit son accumulation en rythme ternaire : pour lui, cette question, après s’être aiguiser “dans le cas de l’art trouvé”, “elle s’aggrave encore avec la promotion de l’art dit environnemental et conceptuel”. Grâce à cette dernière proposition, nous comprenons que, pour le philosophe, que l’essor de l’art environnemental, qui est utilisé pour décrire génériquement le procédé artistique ou l'œuvre d'art où l'artiste est en dialogue direct avec l'environnement et de l’art conceptuel, c’est à dire le fait de privilégier l’art provenant d’une idée comme le fait d’exposer une meuble ou un objet ayant un concept accroît d’autant plus le fait de se poser des questions sur l’art ou sur la qualité de l’art comme les deux questions évoquées lors de cette première sous partie.

Dans la troisième phrase de notre extrait, l’auteur se pose des questions à lui même et dans un même dans au lecteur, il se questionne et mène un raisonnement qu’on peut qualifier de mathématique. En effet, il émet l’hypothèse suivante : “le pare-chocs d’une voiture accidentée [est] dans une galerie d’art” puis il se pose alors la question : puisqu’il est exposé dans une galerie d’art, “est-ce une oeuvre d’art ?”, il poursuit ensuite son raisonnement en déduisant une conséquence de sa conjecture : “Si ce sont des oeuvres d’art, [...], tous les objets et événements , sont-ils des oeuvres d’art ?” dont “toutes les pierres des routes”. On comprend donc que grâce à son raisonnement par l’absurde qui suit le schéma suivant, A est égal à B et A est égal à C donc B et égal à C, que pour lui si un objet banal était exposé et prenait le statut d’oeuvre, alors tous les objets banals sont aussi des oeuvres d’art. Cela nous pousse donc à réfléchir avec l’auteur à la question suivante

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