Explication de texte Bergson
Dissertation : Explication de texte Bergson. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elisapn • 9 Avril 2020 • Dissertation • 1 303 Mots (6 Pages) • 1 108 Vues
Bergson, L'énergie spirituelle
Le thème de cet extrait de Bergson, tiré de L'énergie Spirituelle, est la conscience et les actions.
Une question précise sous-tend l'extrait : peut-on considérer un vivant comme une machine ? A première vue, on pourrait répondre par l'affirmative. L'homme étant un vivant pouvant effectuer des comportements répétitifs et automatiques, or la machine est pourvue de principes d'actions automatiques donc l'homme peut-être une machine. Et pourtant, pouvons-nous dire que l'homme et la machine ne font qu'un ? Que la machine et l'homme ont le même fonctionnement et les mêmes automatismes ? On pourrait répondre par la négative, c'est à dire que l'homme est doté d'un élan vital et d'autres processus non-automatiques ce qui le différencie de la machine.
Entre les deux réponses, Bergson penche plutôt vers la seconde : qu'on ne peut pas considérer un vivant comme une machine. Pour lui, l'homme n'est pas que doté d'automatismes, en assimilant cela nous considérons que l'homme est comme la machine : c'est a dire inanimé. Or, il est insensé de dire que l'homme est proche de la matière inanimée, de nombreux processus vitaux constituent et animent l'homme, comme l'élan vital par exemple.
On peut distinguer deux parties dans l'extrait. Dans la première (Qu'arrive-t-il... diminue et disparaît.) Bergson expose sa thèse et donne un exemple : quand un automatisme se met en place chez l'homme, la conscience disparaît et l'action devient entièrement mécanique. En réalisant des actions mécaniques cela nous rapproche de la matière inanimée de la machine. Mais dans la deuxième partie du texte, l'auteur propose la thèse inverse selon laquelle(Quels sont...ce que nous l'auront fait?) quand nous sommes confrontés à prendre des choix réfléchis le système de mécanisme disparaît et la conscience réapparaît ce qui nous rapproche alors du vivant et de l'élan vital.
Dans cette première partie, Bergson expose sa thèse et l'appuie par un exemple.
Pour débuter, l'auteur commence par une question rhétorique pour introduire sa thèse et pour amener le lecteur a s'interroger sur lui même. Elle repose sur le questionnement du résultat quand l'homme réalise une action non-spontanée et que cette action devient « automatique ». Par le terme « action spontanée » l'auteur veut énoncer que l'homme réalise parfois des actions sur le vif, non réfléchis et naturelles. L'homme adopte ainsi un comportement qui n'est pas réfléchis et est sans calcul. Ainsi le terme action « automatique » signifie que l'action s'exécute d'elle même lorsque l'homme n'est pas en mesure de la diriger. Ces termes vont donc mener à apposer la conscience, l'inconscient ainsi que la volonté de l'homme. Aussi, la réponse à cette question rhétorique survient juste après, l'auteur explique que la conscience se retire de l'action. C'est à dire que lorsque nos actions sont automatiques, la conscience se retire et nos actions deviennes entièrement autonomes et mécaniques. Cela signifie aussi que par cet acte l'homme se rapproche de la machine car comme elle, il possède des automatismes et sa conscience ne joue plus un rôle dans la réalisation de ses actions automatiques. Alors, l'homme se rapproche de la matière inanimée. A la suite de cela, Bergson va donner un exemple pour illustrer sa thèse. Son exemple est celui de « l' apprentissage d'un exercice ». Il explique que quand nous apprenons une nouvelle chose nous sommes conscient des actes que nous effectuons parce que c'est nous-même qui les décidons, « parce qu'il vient de nous » et que c'est nous qui les avons déterminés. L'homme est alors capable et a besoin dans ce cas d'effectuer des choix et des décisions c'est à dire de coordonner ses pensées et ses mouvements pour réaliser ses actions. Plus nous réalisons ces mêmes actes et plus la conscience disparaît car cela devient un automatisme. L'homme n'a alors plus besoin de choisir et de décider, tous ses gestes sont inconscients et se réalisent tout seul. Nous n'avons plus besoin de réfléchir et d'utiliser notre conscience pour réaliser cela. Les termes « nous commençons » et « à mesure de » montrent bien que l'utilisation de la conscience n'est plus aussi importante et indispensable qu'au début de l'apprentissage. La conscience « diminue et disparaît » au fur et à mesure que les actions se mécanisent. Néanmoins la conscience peut renaître de ses capacités lorsque l'homme rencontre un problème à la réalisation de ses actions.
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