Existe-t-il un instinct maternel?

Cette question fait figure de grand débat. Pour certains, les gènes programment les mères à aimer leurs petits. D'autres voient dans l'instinct maternel une pure construction sociale. Apparemment, la réponse se trouve dans la question: si l'on parle d'instinct, c'est bien qu'il s'agit d'une réalité naturelle, innée, universelle, dans personne ne peut prétendre se dispenser. Sauf que cette idée-là ne fait pas l'unanimité. L'instinct maternel est-il inné ou acquis? Dans un premier temps, nous tâcherons de différencier amour maternel d'instinct maternel et voir que scientifiquement, l'instinct maternel n'est que purement biologique. Puis dans un second temps, nous verrons qu'il s'agit surtout d'une pure construction sociale.

Un instinct et un comportement inné, héréditaire et spécifique accompli sans apprentissage préalable et en toute perfection qui pousse le sujet à exécuter des actes adapté à un but dont il n'a pas conscience. Et maternel, qui, physiologiquement et psychologiquement, est propre à la mère, appartient où est naturel à sa fonction et à son état. L'instinct maternel est un terme arrivé au milieu du 19e siècle. Il présente l'état psycho-affectif d'une mère ayant une attitude protectrice et sécurisante pour son enfant. En effet, chaque mère aime et protège son enfant oui, ce sentiment est naturel. C'est pour cela que 19e siècle, nous sommes venus à parler d'instinct comme peut l'être l'instinct animal. Mais cet instinct maternel n'existe pas vraiment et peut faire beaucoup de tords aux mères. Comme dirait Véronique Boureau Louvet "L'instinct maternel est en réalité un processus qui trouve son origine au plus profond des femmes, au creux d'un mécanisme psychique complexe et donc le contraire d'un instinct."

il ne faut pas confondre amour maternel à l'instinct maternel: l'amour d'une mère pour son enfant et un processus qui s'élabore bien avant la grossesse et même la conception de l'enfant. C'est durant les premières années de la vie de la mère lors d'un rapport avec sa propre mère que née la notion d'amour mère-enfant. Cette notion tombe dans l'oubli, dans l'inconscient lors de l'enfance et la jeunesse de la mer puis lorsqu'elle devient mère à son tour, cette notion revient naturellement. Cet amour mère-enfant est repérable de diverses façons: lors de l'allaitement, quand une mère parle à son enfant, quand elle le prend dans ses bras, le réconforte lorsqu'il pleure ... chacun de ces moments construit la relation et nourri cet amour.

Dès qu'un bébé pleure, sa maman a tendance à se diriger vers lui pour le réconforter, le couver, le protéger ou le nourrir. Dès lors, ces actions relèveraient de l'instinct maternel : des réflexes primaires qui surgissent de manière naturelle alors que personne ne nous les a enseignés. Ainsi, pendant longtemps, la question pour déterminer si c'est un instinct maternel est inné où a qui s'est posée. Les scientifiques en donc réalisé une expérience auprès d'un groupe de 684 femmes récemment devenu maire pour la première fois venant de pays différents et ont étudier le comportement maternel et le cerveau de ces femmes. Lorsqu'un bébé pleure, plusieurs même zone du cerveau s'activent. Celles des non-mères s'activent différemment. C'est étude démontre qu'une des régions cérébrales seraient impliquées avec l'intention pour la femme de se diriger vers l'enfant pour lui apporter du réconfort. Une autre partie du cerveau serait elle est lié au langage ainsi qu'à la capacité de parler et d'intercepter les sons. "Ces résultats laissent penser que les réponses des mères aux pleurs de leurs bébés sont bien programmer dans le cerveau et communes à l'ensemble des cultures", explique les auteurs de l'étude. C'est travaux

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