Dilemme éthique sur l'itinérance
Dissertation : Dilemme éthique sur l'itinérance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abyolo750 • 17 Juillet 2019 • Dissertation • 588 Mots (3 Pages) • 747 Vues
Exercice d’argumentation éthique : Le dilemme éthique de l’itinérance
Principe déontologique
D’un côté nous avons une obligation morale de compassion et de sensibilité et d’un autre nous avons une obligation de probité. Dans cette situation en suivant le principe déontologique, le droit à la vie de ces femmes en danger à un plus important poids morale et prédomine sur le besoin des résidents de renforcer l’application des règles. Le principe déontologique permet de souligner le fait que d’assister à une personne dans le besoin devrait prédominer sur le reste et que c’est une obligation universelle. Dans ce cas-ci, les femmes n’ont souvent pas le choix de dormir dans le parc, même si elles sont susceptibles de recevoir une amande, car il représente un endroit qui offre une protection très rare considérant les conditions dans lesquelles elles vivent. Le citoyen à un devoir morale d’offrir à ces femmes qui sont beaucoup plus vulnérables, autant de protection qu’à autrui surtout dans les circonstances où il n’y a pas assez d’abris fournis par le gouvernement afin d’assurer leur protection.
Principe conséquentialisme
Ce principe consiste à peser le poids des conséquences de chaque décision. D’un côté, si le conseil cède aux demandes des citoyens, les parcs seront propres et un climat de sécurité se développera. Les citoyens seront heureux et la ville respectera ses engagements originaux envers eux. Cependant si cette option est choisie des dizaines de femmes seront abandonnées à leur sort et forcé à errer dans les rues de Montréal pendant toute la nuit. Leurs chances de se faire violer, battre, abuser, humilier et même tuées augmenteront de beaucoup. D’un autre côté, s’ils refusent la demande des citoyens, les femmes pourront bénéficier d’un endroit plus sécuritaire où dormir dans l’optique qu’il ne reste plus de place dans les refuges. Cela dit, d’un autre côté, cela découragera les commerçants d’ouvrir des magasins dans les environs, dissuadera des familles de venir s’installer dans les environs et causera la colère des citoyens qui considèrent que d’exiger cela est de leur plein droit en tenant compte qu’ils payent afin d’avoir accès à cette tranquillité et sécurité et à un milieu familiale propre (règles municipales et taxes).
Étape 2
À la lumière de ces deux principes je considère qu’il est juste d’affirmer qu’il est de notre devoir morale d’ouvrir le parc à ces femmes itinérantes pendant la nuit afin de leur assurer une protection aussi minime soit-elle. Je ne crois pas qu’augmenter la sécurité et distribuer des amandes les découragera d’envahir le parc car de leur point de vue il s’agit tout simplement d’une question de survie. De ce fait, entre recevoir une amande salée qu’elles ne pourront jamais payer et errer dans les rues avec les chances de se faire attaquer, violer et pire; l’amande leur parait comme le moindre des deux maux.
Quoi qu’il en soit, en suivant l’application des deux principes nous arrivons à la même conclusion. Oui, il est vrai que tous deux cherchent une sécurité, cependant la sécurité des sans-abris à de plus grandes conséquences que le besoin des résidents et des marchands, d’avoir un parc propre. Le principe déontologique aussi parvient à la même conclusion. Comme ce besoin de sécurité est très proche du droit à la vie, il est de notre devoir d’être conscient qu’il n’y aura jamais assez de place dans les refuges pour toutes ces femmes en détresse. Bref, le but n’est pas de transformer ce parc en un centre pour sans-abris, mais tout simplement de leur assurer un endroit sécuritaire où dormir si elles n’ont pas d’autres options.
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