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Devons-nous craindre nos désirs ?

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Par   •  4 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 071 Mots (5 Pages)  •  970 Vues

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BRARD                                                                                                                                          TL3

Manon                                                   Philosophie

   L'Homme, tout au long de sa vie doit faire face à ses désirs, qui sont variables d'un individu à l'autre, d'une société à l'autre ainsi que d'un moment à l'autre. Avec la satisfaction, sitôt qu'un désir est satisfait, l'objet du désir est aboli comme objet du désir et celui ci vise donc à sa propre destruction afin de laisser place a un autre désir. Il est à noter ici que tout désirs est en ce sens l'expression d'un manque, d'un vide que l'Homme cherche à combler. Nous pouvons donc considérer l'Homme comme étant un être de désir qui ne se satisfait ni de ce qu'il a, ni de ce qu'il est. Étymologiquement, le mot désir est dérivé du mot latin DESIDERIUM, qui signifie l'absence d'un astre accompagnée de regret. Désirer, est comme contempler un ciel étoiler car nous savons qu'un ciel étoilé ne peut-être atteint, tout comme le désir. Il y a ici l'idée de l'inaccessibilité causer par la distance. Or, devons nous craindre nos désirs ? Ici, le terme «devons nous» est porté sur le devoir moral de l'homme, a-t-on le devoir de, ou bien l'obligation de... puis vient le mot «craindre» qui est utilisé comme articulation désignant la peur, le terme «nos désirs» désigne ici la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de satisfaction. Donc devons nous éradiquer ou bien maîtriser nos désirs afin de ne plus les redouter ou devons nous les encourager car ils ne sont en rien menaçant?

Nous examinerons dans un premier temps que les désirs expriment un manque, troublent l'âme et sont source de souffrance, qu'il faut donc s'en méfier. Puis nous démontrerons, que tout désirs n'expriment pas un manque et que c'est par le désir que l'homme prend conscience qu'il depasse son existance animal. Enfin, nous établirons que les dérirs sont propres à l'être humain, ainsi que la crainte, et qu'afin combiner, crainte et désirs, il suffit de maîtriser nos désirs.

    Le désir représente un effort continu, sans but ni satisfaction dernière. Sitôt qu'un désir est satisfait, un autre renaît en nous, si bien que le manque paraît ne jamais pouvoir être comblé.

Schopenhauer ecrit que, la vie d'un être de désir est comme un pendule qui oscille entre la souffrance (quand le désir n'est pas satisfait, et que le manque se fait douloureusement sentir) et l'ennui (quand le désir est provisoirement satisfait). Il parrait dès lors que le désir ne porte pas l'homme vers un état de sérénité et de complétude, mais le poussant au contraire à faire toujours plus, donc a désirer plus. En ce sens, désirer, c'est souffrir. Nous voyons ici que le désir est dangereux pour l'homme puisqu'il porte atteinte à son bien être. En effet Schopenhauer écrit « Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir : le premier est une déception reconnue, le second une déception non encore reconnue», nous comprenons que toute sa vie, l'homme est poussé à combler un vide, et que ses désirs ne cesserons de renaître de leurs cendres. Désirer ici, signifie donc, un vice, une boucle sans fin, qui trouble l'âme de l'homme.

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