Devons-nous faire le bonheur des autres ?

Dissertation de philosophie sur le thème du bonheur

Sujet : Devons-nous faire le bonheur des autres ?

Introduction :

       Devons-nous faire le bonheur des autres ? La question nous demande ici si nous avons le devoir de faire le bonheur des autres. La notion de devoir se rapporte à la conscience morale, à nos principes, et doit se montrer sous la forme d’engagement en actes tandis que nous assumons nos responsabilités et que nous obéissons à une règle qui dit que ce qui vaut pour moi doit également valoir pour les autres. Le bonheur, quant à lui, possède plusieurs interprétations qui se défendent toutes plus ou moins et qui ont pour point commun de reconnaitre le lien qui existe entre bonheur et désir. Il faut cependant contenir ses désirs à l’aide de la raison pour pouvoir atteindre la tranquillité car il faut préciser que tenter de répondre à tous ses désirs ne nous conduirait pas au bonheur comme l’a dit Platon. Enfin, les autres doivent être considérés comme des personnes que l’on rencontre inévitablement au cours de notre existence et avec qui nous tissons des liens de différentes importances. Ces autres personnalités nous permettent une évolution, ainsi que la création d’une image de nous-même et l’accès à d’autres visions du monde.

       Du point de vue de la loi, rien ne nous oblige à faire le bonheur des autres, mais moralement, ceci est complètement différent. L’idée de devoir et du bonheur sont totalement opposés. En effet, le devoir est une obligation universelle, alors que le bonheur, quant à lui, est propre à nous-même et dépend des personnes. Que devons-nous aux autres personnes et que nous doivent-ils ? Pourquoi s’intéresser au bonheur des autres si l’on n’y peut rien ? Mais est-on indifférent au bonheur des autres ?

Conclusion : Faire le bonheur des autres est non seulement de notre devoir mais est en plus essentiel, que ce soit pour eux ou pour nous-mêmes. Et si certains obstacles s’opposent à cette entreprise, il faut soit savoir les combattre et passer outre, soit accéder à notre but par un moyen détourné. Lorsque nous y parvenons, faire le bonheur des autres contribue à faire le nôtre ainsi qu’à maintenir nos relations avec autrui à leur meilleur niveau, chose qui nous est pour ainsi dire vitale tout au long de notre existence. Et si nous avons parfois des moments de doute quant à la question posée, il suffit de la poser pour nous-mêmes : les autres ont-ils le devoir de faire notre bonheur ? En y réfléchissant de plus près, il est facile de s’apercevoir que ce qui vaut pour nous doit également valoir pour les autres, à nos yeux et dans la plupart des cas, si ce n’est tous.

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