De la Démocratie en Amérique Alexis de Tocqueville

De la Démocratie en Amérique - Volume I, 2ème partie

Biographie :

         Alexis de Tocqueville est né à Paris le 29 juillet 1805. Il est un philosophe politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français. Il est reconnu pour ses analyses de la Révolution française, de la démocratie américaine ainsi que de l'évolution des démocraties occidentales en général. Son voyage d'études aux Etats-Unis en 1831-1832, dont le motif officiel est d'analyser le système pénitentiaire américain, est à l'origine de son ouvrage De la Démocratie en Amérique.
But de l’œuvre :

         A travers cette œuvre, il recherche en réalité une image de la démocratie, nous informant sur sa nature et ses limites. La seconde partie du premier tome traite du pouvoir souverain du peuple.

         Chapitre I :
Comment on peut dire rigoureusement qu'aux Etats-Unis c'est le peuple qui gouverne ?

Tocqueville met ici en avant l’importance du peuple dans la gouvernance des Etats-Unis, c’est lui qui dirige. C’est pour cela qu’autour des citoyens se pressent les partis, afin de les attirer et d’avoir ainsi leur appui.

Chapitre II :
Des partis aux Etats-Unis

Les partis, selon l’auteur, naissent d’une divergence d’opinion sur des thèmes d’intérêt commun à tous. Il distingue les grands partis des petits partis ; les premiers se caractérisent par l’intérêt public, les généralités prenant le dessus, du moins en apparence, sur le particulier, modifiant la société. Les seconds, sont eux sources de troubles car ils sont moins nécessaires et alors naît un égoïsme dirigeant les mesures prises. Deux partis existaient aux Etats-Unis l’un, fervent défendeur de la liberté prit le nom de Républicain et l’autre, cherchant à restreindre le pouvoir populaire celui de Fédéral.
Cependant, de nos jours, un grand parti ayant changé la nation comme l’ont fait les fédéralistes n’existe plus et seul restent des petits partis reposant non pas sur des principes mais des intérêts matériels. Les questions qu’ils soulèvent sont, si l’on fait attention, toujours reliées aux principes aristocratiques ou démocratiques que défendent depuis toujours chacun des deux principaux partis.

Des restes du parti Aristocratique aux Etats-Unis

         Cependant, les riches restent en retrait de ces partis, de la vie politique. Une opposition secrète des riches contre la démocratie est entretenue.

Chapitre III :
De la liberté de la presse aux Etats-Unis

Il est difficile de restreindre la liberté de la presse  dans un pays comme les Etats-Unis où cette dernière a une forte influence sur la société civile et politique. En effet, la souveraineté du peuple est fortement liée à cette liberté laissant au peuple  le droit de connaûtre et de partager les différentes opinions. Cette liberté de la presse apparaît donc comme indispensable à une liberté plus générale. Cependant, la presse reste bien moins puissant dans ce pays qu’en France et ce pour diverses raisons. En effet, les discussions politiques sont présentes en quantité bien plus élevée en France mais la diversité des journaux périodiques explique aussi cela, limitant la centralisation et donc le pouvoir. La puissance des journaux périodique reste immense si tous s’assemble dans une même direction. Les opinions présentes dans la société ne sont pas modulées par la presse, elles sont durables.

Chapitre IV :
De l’association politique aux Etats-Unis

         L’individualisme est enseigné à l’américain dès son plus jeune âge, mais malgré cela, il va être enclin à s’associer politiquement étant conscient du bénéfice qu’il en retirerait. Effectivement, la situation de chacun peut se voir améliorer par une association. Trois différentes associations politiques existent. La première est l’adhésion à des idées qui vont rallier les individus vers un même but et décupler leur ardeur. La seconde est le rassemblement et la dernière, la réunion en collège électoraux est la plus puissante. La liberté de s’associer politiquement est illimitée aux Etats-Unis représentant une menace une menace pour la démocratie, cotoyant de près l’anarchie. C’est cependant ce qui permet d’éviter la prépondérance d’un parti sur un autre dans une démocratie ou la conspiration.

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