LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

De la Démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville.

Commentaire de texte : De la Démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  1 201 Mots (5 Pages)  •  1 365 Vues

Page 1 sur 5

Explication de texte :

De la Démocratie en Amérique Alexis de Tocqueville.

Le texte que nous étudions est un extrait du livre De la Démocratie en Amérique. Il a été écrit en 1835 par Alexis de Tocqueville. Dans ce texte il aborde les notions de majorité et pouvoir et donc de la démocratie. La question qui se pose tout au long du texte est : le gouvernement dirigé par une majorité est-il forcément juste ?

Dans le premier paragraphe Tocqueville nous expose le problème qu’il cherche à résoudre dans ce texte. Ainsi il commence par nous dire qu’il trouve « impie et détestable cette maxime qu’en matière de gouvernement la majorité d’un peuple a le droit de tout faire » Or une maxime représente une règle de moral qui est admise par tout le monde et l’impie est un outrage à la morale, il va donc à l’encontre de ce que pense en général les personnes. Il trouve donc immorale qu’une majorité est le droit de tout faire. Faire justice sans limite par exemple ce qui est l’exemple qu’il prend par a suite. Cependant il pense aussi que c’est « dans les volontés de la majorité [que se trouve] l’origine de tous les pouvoirs ». La volonté étant la faculté de déterminer librement ses actes en partant du principe que l’individu fait ses choix de façon rationnel. Ici il trouve normal que la majorité (qui est ici une grosse partie du peuple) soit à l’initiative du pouvoir. Ceci est le cas durant le 19ème siècle en Amérique, mais ce qui ne l’est pas vraiment en Europe où l’on compte beaucoup de monarchie dans lesquelles le pouvoir est donné pas Dieu. Ainsi il y’a une contradiction de l’auteur qui de premier abord n’est pas pour la démocratie puisque celle-ci est dirigé par une majorité. Seulement dans la deuxième partie il admet trouver normal que le pouvoir soi fondée sur les choix (qui sont ici vu comme rationnels) de la majorité.

Pour résoudre ce problème sur la majorité, Tocqueville prend l’exemple de la justice. Ainsi il commence par nous expliquer qu’il existe une loi générale qui n’a pas été introduite par la majorité d’un peuple mais par la majorité des Hommes. Ceci induit que la majorité d’un peuple ne peut donc pas dire si quelque chose est juste si elle est la seule à l’admettre. Prenons par exemple la peine de mort qui pendant très longtemps était une sanction pénal juste dans beaucoup de pays. Elle est aujourd’hui abolie dans beaucoup de pays et Amnesty international tente sans cesse de la faire interdire dans tous les pays. Cette ONG fait cela au nom des droits de l’Homme ce qui veut donc dire que dans certains pays les lois de la majorité vont à l’encontre des droits de l’Homme et sont donc injustes. La justice qui pour Tocqueville est cette loi générale, est aussi pour lui « la borne du droit de chaque peuple ». La justice est ce qui contrôle le droit. Le droit qui est ici différent d’un pays à un autre est donc en contradiction partielle avec la loi générale qui est celle de l’humanité. En effet pour Tocqueville c’est une borne donc elle ne change pas. C’est les lois de chaque peuple qui doivent s’adapter à cette loi qui représente le respect des droits Humains.

Si la loi générale est universelle alors elle se doit d’être respecté dans chaque pays. Dans la suite du texte il compare ne nation, qui est un territoire unifié dans un espace politique

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (42.7 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com