Aristote, Ethique à Nicomaque
Fiche de lecture : Aristote, Ethique à Nicomaque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarah.ivaniuk • 16 Novembre 2015 • Fiche de lecture • 1 336 Mots (6 Pages) • 4 459 Vues
FICHE DE LECTURE
Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre 1, Chapitres 3 à 8, 1997 (Manuel page 502)
- Présentation de l’auteur : Aristote (IVème siècle avant J.C)
Aristote est un philosophe grec né en Macédoine, à Stagire. Il est un véritable encyclopédiste qui s’intéressa aux arts (musique, rhétorique) et aux sciences (physique, biologie) dont il théorisa les principes dans de nombreux ouvrages. Il a écrit de nombreux ouvrages dans sa jeunesse, mais ses seules œuvres qui nous sont parvenues datent de la fin de sa vie. Il est considéré comme l’inventeur de la logique. Il écrit La Politique et est l’inventeur de ce mot dans laquelle il tente d’analyser l’origine, la finalité et le fonctionnement de l’Etat et de chercher le meilleur système politique possible. Il y considère que tous les Hommes (dont les barbares, les femmes et les esclaves) sont des êtres rationnels, et que la cité est le meilleur mode de vie possible.
- Présentation de l’œuvre : Ethique à Nicomaque, Livre 1, Chapitre 3 à 8, 1997
L’Ethique à Nicomaque date de 1997. Elle est l’ouvrage principal d’Aristote sur la morale. Adressé à son fils, ce traité philosophique se compose de dis livres et retrace l’enseignement qu’Aristote donnait dans son école, le lycée. Le premier livre de l’Ethique à Nicomaque porte spécifiquement sur le bonheur : celui-ci est le point de départ de la morale d’Aristote. En effet, en cherchant à comprendre comment conduire son existence, la démarche du philosophe revient à se demander ce qui fait la valeur d’une vie d’homme. La morale ne s’oppose donc pas au bonheur : au contraire, il ne peut y avoir de bonheur que pour un homme qui accomplit ce pour quoi il est fait.
- Notions du programme abordées dans l’œuvre
L’Etique à Nicomaque D’Aristote est le livre le plus influent de la philosophie morale, qui est une suite de La Politique tant la morale est politique chez Aristote. Ce livre traite donc les notions telle que la morale (comme énoncée précédemment) en étudiant la question de la définition du bonheur de l’homme. Il traite aussi la notion de politique en s’intéressant à la société de l’Etat et la justice. Enfin, il entreprend la notion de sujet car il est question ici d’analyser les désirs de l’être humain en tant que sujet afin de définir ce qui pourrait être son bonheur.
- Les questions auxquelles Aristote répond dans ce livre
Ce livre répond à plusieurs questions complexes. En effet, nous nous sommes tous forcément posé un jour quelques questions sur le bonheur comme :
Est-il possible de donner une définition générale du bonheur ? Y-a-t-il qu’une seule manière de le définir ou existe-t-il plusieurs formes de bonheur ? Le bonheur est-il une chose que nous souhaitons seulement à caractère personnel ? Le bonheur se résume-t-il à se demander ce qui fait la valeur de la vie d’un homme ? Les opinions courantes sur le bonheur sont-elles justes ? Le bonheur est-il lié essentiellement à la vertu ? Le bonheur peut-il s’acquérir avant toute fin de nos actions ? Le bonheur est-il quelque chose de parfait ? Quel est le genre de vie d’un homme heureux ? ect…
Nous pourrions nous poser encore bien d’autre question sur le bonheur de l’homme, mais la question majeure de ce livre est celle que tout homme se pose : Comment saisir la nature du bonheur et ses aspects ?
- Quelle est la thèse d’Aristote sur l’ensemble de ces chapitres ?
Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote est formel : la philosophie morale ne peut se limiter à la pure raison ; son but est de contribuer à la définition des fins de l’activité humaine.
Lorsqu’il s’intéresse à la philosophie morale, Aristote vise à identifier les conditions de la vie bonne visant le bonheur et l’épanouissement personnel.
Dès lors, le but de son analyse philosophique est de déterminer les conduites correctes dans le contexte d’activités personnelles ou professionnelles, en liant étroitement la recherche du bien et la quête du bonheur. Pour le philosophe, Le bonheur est le bien suprême. Il est la fin inconditionnée de l'existence humaine. La thèse d’Aristote est plus généralement, fondée sur ce que l'on appelle l'eudémonisme antique (morale du bonheur).
- Quelles sont les grandes parties du livre
Dans un premier temps, Aristote étudie les opinions courantes sur la bonheur dans le chapitre 3. En effet, la plupart des hommes voit l’idéal d’une vie humaine soit dans le plaisir, d’autres dans la réussite sociale au sein de la cité, dans la richesse ou encore la conaissance. Il explique ensuite en quoi la vertu l’emporte sur l’honneur et en quoi elle est essentielle au bonheur, mais qu’elle est aussi insuffisante à celui-ci. Ce chapitre ce termine sur l’opinion du bonheur comme étant synonyme de richesse. Aristote voit en la richesse q’un moyen en vue d’autre chose : selon lui, il n’est pas le premier but récherché.
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