Les parties prenantes et les contre-pouvoirs
Cours : Les parties prenantes et les contre-pouvoirs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mary Na • 9 Octobre 2017 • Cours • 558 Mots (3 Pages) • 1 147 Vues
CHAPITRE 7 : Les parties prenantes et les contre-pouvoirs
p.66
1)
- le repositionnement stratégique de Kering sur le luxe le sport, … amène l’entreprise à se séparer de toutes les autres activités.
- la Redoute est en perte de 50 millions.
- la Redoute pèse sur les comptes de groupe et plombe ses performances.
Cette vente est qualifiée de vente à l’envers car c’est le vendeur qui finance la vente et l’entreprise se recapitalisera à la hauteur de 300 millions. Cette somme doit permettre à l’acquéreur d’effectuer les investissements pour moderniser la logistique et le système informatique, financer le PSE et faire face aux premières années de pertes.
Recapitaliser : remettre de l’argent au capital pour améliorer les capitaux propres, détériorés par des pertes cumulées.
Le groupe choisit de procéder car il lui est difficile de trouver un acquéreur .
2) Ressource 1 & 2 p.70
Partie prenantes internes :
- Salariés
- Actionnaires
- Dirigeants
Parties prenantes externes :
- Fournisseurs
- Etat
- Lille et région Nord Pas de Calais
- Banques, clients
- Repreneurs, dirigeants de la Redoute
3) Voir Annexe 2 p.67
- Les actionnaires sont évoqués dans le texte mais ne s’expriment pas directement. Le dirigeant M.PINAULT défend leurs intérêts (et les siens propres)il cherche à améliorer les performances de l’entreprise. Il met en avant le changement d’orientation stratégique.
- Les salariés veulent préserver leur emploi
- Les syndicats souhaitent que le PSE englobe une garantie de salaire pendant 10 ans pour les employés repris par les futurs repreneurs. Ils craignent une externalisation des activités les plus couteuses, ils veulent des garanties.
- Communauté urbaine de Lille et la Mairie de cherchent à préserver les emplois dans une région déjà durement touchée par le chômage. (annexe 1 l.5 p.67)
REPRENEURS
- Les repreneurs qui représentent des fonds d’investissements (annexe 2 p.67) leur but sera de privilégier des actionnaires et de faire fructifier l’investissement aux dépends de l’emploi et des salariés.
- « entrepreneurs » l’objectif est de pérenniser l’activité en effectuant les investissements nécessaires (logistique et informatique) sans privilégier la rentabilité de façon excessive à l’emploi.
4) la vente à l’envers est un moyen de contenter les parties prenantes inquiètes pour l’emploi et la pérennité de l’entreprise. Keering montre qu’il ne se désintéresse pas du sort des salariés, il envoie un message rassurant pour soigner son image de marque, protéger aussi ses autres entreprises au sein du groupe.
Les autres parties prenantes exercent une forte pression sociale, économique et même sociétale.
5) D’après Crozier (annexe 2 & 4 p.71), le pouvoir influence la prise de décision dans l’entreprise, dans le sens où l’acteur (partie prenante) fais en sorte que les termes d’échanges lui soient favorable. La capacité des parties prenantes à influencer des prises de décision dépend donc du pouvoir détenu par ses acteurs. Crozier montre que la source du pouvoir peut être de différente nature : maîtrise d’une compétence, des règles de l’organisation, de la communication et de l’information, et la possibilité d’appliquer ou non des sanctions. La maîtrise et la communication est largement utilisée par les salariés, les syndicats.
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