Sociétés et environnements : des équilibres fragiles : Les sociétés face aux risques
Cours : Sociétés et environnements : des équilibres fragiles : Les sociétés face aux risques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ametzger2020 • 7 Mai 2022 • Cours • 2 141 Mots (9 Pages) • 530 Vues
Thème I : Sociétés et environnements : des équilibres fragiles.
Chapitre 1 : Les sociétés face aux risques
Plan du cours :
Introduction
- Etude de cas : l’Arctique entre fragilités et attractivités
- Quels risques et quelle vulnérabilité
- Quelles politiques de gestion et de préservation mises en œuvre
Introduction
Les relations entre les sociétés et leurs environnements se traduisent par de multiples interactions :
-exploitation des ressources
-gestion des risques naturels (aléas) et artificielles
-protection de milieu de plus en plus vulnérable
Le changement climatique fragilise ses équilibres et nécessite de nouvelles formes d’aménagent, à différente échelles, les sociétés humaines sont donc confrontées aux défis d’environnement en transition.
Problématique :
A quels risques les sociétés humaines sont-elles exposées et comment peuvent-elles y faire face ?
- Etude de cas : l’Arctique entre fragilités été attractivités.
Oléoduc : tuyau transportant le pétrole sur de très longue distance
Exercice n°1 : A la découverte d’un milieu en transition (page 22 à 27)
- Localisez et présentez avec précisions le milieu Arctique.
L’Arctique se situe dans l’hémisphère Nord. Plusieurs pays se partagent l’Arctique, la Norvège, la Russie, l’Alaska, le Canada, le Danemark ainsi que des pays scandinaves. L’Arctique s’étend sur 21 millions de km2, dont 13,5 km2 d’océan. L’arctique comptabilise 4 millions d’habitants.
- A quelles transformations profondes et risques multiples le milieu Arctique est-il le plus exposé. Relevez-en les facteurs explicatifs.
Le milieu Arctique est très exposé aux fontes des glaciers et des calottes glaciaires, cela est expliquer par le réchauffement climatique dont l’amplitude est d’autant plus forte en Arctique. Il y a également le risque lié à l’extraction de matières comme les hydrocarbures avec le gaz et le pétrole.
- Quelles en sont toutes les conséquences positives et négatives ?
Les conséquences, aujourd’hui, sont les changements de paysages comme au Canada où des collines boisées se transforme en lacs ou en marécages à cause de toute l’eau issu de la fonte des neiges. On peut également s’interroger si la banquise existera encore d’ici quelques décennies, par ailleurs la disparition de la banquise est prévue pour 2040.
Le réchauffement climatique qui induit la fonte des glaciers permet également à des navires de passer par l’Arctique, cette route est désormais accessible de juillet à octobre. Des scientifiques estiment même que d’ici 2050, la route sera accessible tout au long de l’année.
- Peut-on parler de gouvernance pour le milieu arctique ? Justifiez votre réponse.
Il y a la création d’un Conseil de l’Arctique par la Déclaration d’Ottawa en 1996, le conseil regroupe les 8 Etats riverains, 6 organisations représentant les peuples autochtones, 12 Etats observateurs et 20 OG/ONG. La mission principale est d’aider à protéger l’environnement en soulignant la vulnérabilité de la région aux dégradations écologiques et la menace du changement climatique. Un seul accord juridiquement contraignant conclu en 2011 l’inefficace face à des menaces complexes liées aux changements environnementaux rapides et à l’appétit des énergies. La loi du plus fort reste donc la règle de gouvernance l’Arctique.
- Quels risques et quelle vulnérabilité
- Des risques d’origines naturelles et humaines
De nombreux risques naturelles
-Des aléas telluriques, ceci affect surtout certaines zones, comme les limites de plaques tectoniques et les montagnes
-Risque sismique
-Risque volcanique (volcan effusif ou explosif)
-Des aléas climatiques, ceci est très variables selon les saisons mais aussi selon les épisodes météorologiques exceptionnel,
-Risque de tempêtes
-Risque d’inondation
-Risque de pluie torrentiel
-Risque d’incendie
-Risque de sécheresse (Australie, Californie, …)
-Risque de vague de chaleur
-Risque de tornades
-Risque de cyclones
-Risque caniculaire
-Risque du surmortalité (comme en 2003 où des personnes fragiles (bébés, personnes âgés) n’ont pas survécu.
-Risque gravitaire (glissement de terrain)
-Avalanche
-Coulée de boue
L’ONU (Organisation des Nations Unies) élabore chaque année un rapport mondial des risques naturels et fixe un indice d’exposition à ces aléas naturels. La moyenne mondiale de risque d’exposition aux aléas naturelles selon l’ONU est de 3.9 / 10
Des risques anthropiques croissants, ce sont les risques liés aux activités humaines.
-Accidents industriels, le stockage et le transport de matière dangereuse (A.Z.F en 2001, le port de Beyrouth en 2021)
-Fuite de matière dangereuse (Hydrocarbure) et marée noire.
Parmi ces risques, le risque nucléaire est particulière grave, en cas d’accident, de vastes zones et des populations contaminés mais également des maladies rétroactives (cancers, malformations génétiques, …). Les accidents nucléaires sont, Windscale et Kychtym en 1957, Three Mile Island en 1979, Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011.
L’impact de l’Homme sur son environnement est tellement fort, que l’on parle aujourd’hui anthropocène, c’est-à-dire le fait que l’Homme est devenu une force géologique capable de modifier de manière irréversible les équilibres environnementaux planétaire.
- Des risques de plus en plus accrus
Les facteurs explicatifs :
-la croissance démographique avec certainement 9 ou 10 milliards d’Homme d’ici 2050, en lien avec la concentration du peuplement, ainsi 54% de la population mondial vient dans 24 pays du quart Sud-Est de l’Asie ; mais aussi la concentration des activités (les zones littorales, les vallées, les villes, et les frontières)
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