Manon Roland et ses stratégies pour peser en politique

RQP- Manon Roland et ses stratégies pour peser en politique

Plan que j’ai lorsque j’ai terminé mon brouillon

Introduction

• [contexte] Parler des femmes pdt la Révolution et leur poids en politique

Evoquer les différentes stratégies qu’elles utilisent

Le cas de Mme Roland

• Problématique
• Annonce de plan

I-Formation à la vie politique

1. Instruite
2. Tient salon, accueille
3. écoute

II- S’affirme quitte à en payer les conséquences

1. Ecrit les discours de son mari, discute avec lui, écrit des lettres à d’autres députés
2. Elle ne se défile pas lors des arrestations mais continue de se défendre par l’écriture de ses Mémoires en prison
3. Monte à l’échafaud

III-un statut de femme pour se défendre

• Se cache derrière les codes sociaux
• Le côté féminin est aussi un atout  

Avec la Révolution, les femmes de cour vont perdre de leur influence car ce sont les députés masculins qui accèdent au pouvoir à travers la transformation des Etats-Généraux en Assemblée représentante de la Nation. Dans certains cahiers de doléances, on retrouve la demande de participation des femmes au pouvoir mais en vain. Ce n’est pas pour autant qu’elles vont renoncer à  l’élan de politisation qui traverse toutes les couches sociales. Les femmes du petit peuple assistent aux séances de l’assemblée Constituante, Législative depuis les tribunes de la salle du Manège tandis que d’autres vont réclamer l’égalité des droits entre les hommes et les femmes comme Olympe de Gouges. Ce n’est pas le cas de Mme Roland, issue de la bonne bourgeoisie, mariée à un inspecteur des manufactures de Picardie, qui a intégré les normes sociales propres à sa condition de femme. Mais elle aussi côtoie la politique.

Quelles sont ses stratégies pour y parvenir ?

La tenue d’un salon permet à Manon Roland d’affiner sa réflexion (I) pour affirmer sa présence en politique quitte à en payer les conséquences (II). Elle le fait en respectant les normes sociétales qui lui incombent à l’époque tout en utilisant son statut de femme pour se démarquer (III).

Manon Roland est une femme instruite. Elle n’est pas d’origine noble mais se passionne pour les philosophes de l’Antiquité (Plutarque) ou des Lumières (Montesquieu, Voltaire) étant jeune, soit autant d’idées qui ont participé à l’élaboration de la DDHC.

 Lorsque le couple quitte Lyon pour s’installer à Paris, Manon Roland ouvre à partir de 1791 un Salon. C’est là que se réunissent régulièrement des députés de l’assemblée Constituante puis Législative de la monarchie constitutionnelle (3 set 1791 au 21 sept 1792) avant ceux de la Convention de la République (1792-1793). A l’image des Clubs qui naissent dans les faubourgs de Paris, les salons de la bourgeoisie participent à la politisation du peuple.

Ainsi, Manon tout en accueillant les hommes politiques écoute leurs discussions, se forme et se forge une opinion politique proche des Girondins dont fait partie son mari mais aussi Buzot ou Brissot. Ces derniers défendent les idées révolutionnaires mais se méfient du peuple des sans-culottes surtout après les violences des Tuileries (10 août 1792) et les Massacres de Septembre (2 au 6 septembre 1792). Ils s’opposent à un petit groupe de députés influents : les Montagnards dont les figures emblématiques sont Danton ou Robespierre.

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