Le téléphone portable, un produit mondialisé

BOYER Salomé                                                                                03/10/2017

SAVEL Chiara                

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Devoir maison : le téléphone portable, un produit mondialisé.

Jacques Lévy définit la mondialisation comme « l'émergence dans tous les domaines de l'espace mondial ». Cette spectaculaire mutation spatiale, bien qu'elle soit inachevée, ne concerne pas tous les habitants de la planète. La mondialisation, mise en relation des hommes et des activités à l’échelle mondiale, qui conduit à une multiplication des flux, une mise en concurrence et une interdépendance des territoires, nécessitent pour avoir lieu des acteurs ainsi que des flux. La fabrication du téléphone comportant toutes ces conditions, ainsi qu’un marché à l’échelle mondiale, fait du téléphone un produit mondialisé. Comment le téléphone mobile permet d'illustrer le système mondialisé ? Dans un premier temps nous verrons les acteurs de ce processus. Puis dans un second temps l'organisation et la production du téléphone portable sur le marché mondial. Et enfin les débats qu'ils suscitent.                                                                    

        Il y a peu d'acteurs, ils sont situés dans les pays du Nord et émergents, pays en développement dont la croissance économique rapide s'explique par une bonne intégration dans les échanges commerciaux mondiaux. Un des principaux acteurs sont les FTN (firmes transnationales) telles que Nokia, LG, Apple, Huawei, Samsung, Sony, ZTE, BlackBerry. Une FTN est une entreprise implantée dans de nombreux pays et qui réalise la majeure partie de son chiffre d'affaires en dehors de son pays d'origine. Apple est le premier sur le marché mondial avec 37 milliards d'euros de bénéfices par an devant Google et Coca-Cola. Samsung, quant à lui réalise 152 milliards d'euros de chiffres d'affaires, ce qui est plus lourd que l’économie du Paraguay de la Croatie et du Luxembourg réunis. Il a également écoulé 300 millions de téléphones portables. Samsung réalise 307 euros de marge sur le Samsung Galaxy S4 contre 340€ pour Apple avec l'IPhone 5S.  Nokia quant à lui, appartient à Microsoft dont le président est Bill Gates, pour un budget de plus de 5milliards d'euros en septembre 2013. Le PDG de Nokia se dit avoir des usines propres, écologiques et recyclables. La majeure partie de ces FTN se trouvent dans les pays de Triade. Les recherches et le développement des mobiles se fait dans le pays d'origine tandis que la fabrication et l'assemblage sont souvent délocalisés.

Ces FTN ont des sous-traitant, c'est-à-dire une entreprise ou une personne qui travaillent pour un entrepreneur principal, ici les FTN. Ils sont généralement situés dans des pays qui possèdent une main-d’œuvre peu chère, tel que la Chine, ils produisent les composants et sont aussi changé d’une partie de l’assemblage. MHI est un sous-traitant qui fournit le tantale, métal lourd, à AVX soit à BlackBerry, Nokia, Motorola. Baogang est le sous-traitant de Sony et LG. Et Digital Europe est un sous-traitant de Sony, LG, BlackBerry, Apple et Nokia.

Les pays producteurs sont aussi des acteurs de la mondialisation du téléphone portable, les producteurs de minerais nécessaires à la fabrication du téléphone sont des acteurs bien que très peu important et donc souvent peu nommés. Comme exemple de ces pays nous pouvons nommer, grâce au reportage visionné, la République Démocratique du Congo. Celle -ci est l’une des principaux états fabriquant, minier, qui produit les minerais « de sang » essentiel à la fabrication de nos téléphone (or, tantale), ce sujet est aussi source de débat. Sans ces pays le marché du téléphone mobile n’existerai pas faute de composants.

 Les pays « acheteurs », les États, sont dépendants des FTN. L'ouverture de leur territoire aux opérateurs est indispensable et permet à l’État d'être plus attractif. Par exemple, l'Afrique possède un seul pays sans boutique Apple Store avec un très haut débit disponible pour les Iphone 5 en 2013.

Pour que la production et la vente des téléphones portables soit mondialisées il est nécessaire d’organiser la production ainsi que les différents flux liés au téléphone portable.

        Le marché mondial de la téléphonie est divisé en deux parties, les pays développés qui s'occupent des recherches, du développement, des décisions, ils sont aussi les opérateurs de réseaux mobiles. Néanmoins les pays du sud, les pays en développement (PDE) doivent fournir les matières premières pour l'assemblage et la fabrication du téléphone. Cette organisation est totalement inégalitaire. Ce secteur dit créateur d'emplois est aberrant, c'est un secteur créateur d'emplois pour adulte respectant les lois du pays. Ce qui est contraire à la société LCE en Chine, qui fournit la marque Huawei. Les usine comme LCE, engagent les enfants avant les femmes car ils sont plus faciles à contrôler, sont payés moins cher et sont plus disciplinés.

 L’organisation des flux est assez simple, les pays en marge donc peu touchés par cette fabrication sont intégrés à ce cercle de fabrication, nous voulons parler des pays du continent africain par exemple la RDC(80% des ressources mondial de matières premières se trouvent dans ce pays), elle est le point de départ de la chaîne de production car les FTN sont conceptrices et inventrices des téléphones mais la première réelle étape de la production est l’extraction des minerais nécessaire à la fabrication des téléphones. Pour cela des mines de tantale et d’or ainsi que de nombreux autres minerais sont exploités, dans des conditions pas toujours légales. La production de matières premières est aussi assurée ainsi, les pays du Sud, produisent les matières premières que l'on retrouve à l'intérieur du téléphone, comme l'aluminium que l'on trouve dans les écrans en Australie, l'étain en Malaisie, le cuivre au Chili et le lithium en Bolivie. Dans nos téléphones se trouvent aussi dix aimants fait avec le néodyme, l'élément le plus chimique et le plus magnétique du monde. La plus grande mine de néodyme se situe dans le Nord de la Chine et elle fournit 80 % de la production mondiale C'est une zone de radioactivité élevée.

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