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Le mouvement ouvrier en crise (1914-1945)

Cours : Le mouvement ouvrier en crise (1914-1945). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2017  •  Cours  •  663 Mots (3 Pages)  •  858 Vues

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L2 -Le mouvement ouvrier en crise (1914-1945

p.108/109 (Docs p.110 à 113)

I. Les divisions du mouvement ouvrier allemand face à la guerre et à la défaite

A. La guerre divise la gauche

- en juillet 1914, le parti est indécis sur la conduite à tenir face à la guerre puis il décide de participer à l’Union sacrée. Dès la fin 1914 cependant les premières divisions apparaissent.

- En 1917, les opposants à la guerre quittent le SPD et fondent l’USPD (parti social-démocrate indépendant) ; des révolutionnaires y adhèrent : les « spartakistes », dont les deux principaux dirigeants sont Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht.cf texte Rosa p.110

B. Une révolution réprimée par le SPD

- textes 1 p.109 le 9 novembre 1918, après l’abdication de l’empereur Guillaume II, la République est proclamée 2 fois, par le SPD et les Spartakistes.

- dossier p.110/111 Les Spartakistes fondent le KPD (parti communiste) et cherchent à déclencher une révolution sur le modèle bolchévique. Le SPD assure le gvt provisoire le temps que la Constituante statue, Ebert (SPD, chancelier depuis novembre 1918) et son ministre de la défense Noske font rétablir l’ordre par l’armée lors de la « semaine sanglante » en janvier 1919. Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont tués et cette répression provoque une division durable au sein du mouvement ouvrier.

C. Le SPD fonde la République de Weimar

- La coalition dominée par le SPD remporte les élections à l’Assemblée Constituante en janvier 1919 ; Ebert est élu président de la République par l’assemblée réunie à Weimar. Cependant le parti perd les élections suivantes (1920) : il soutient les partis du centre dans une coalition fragile face à l’hostilité des communistes à gauche (durement réprimé lors de la semaine sanglante) et des nationalistes à droite  qui conteste  le régime lui-même : la République  est rendue responsable de la défaite car c’est elle qui a signé l’armistice.

- L’influence du SPD est visible dans l’action syndicale : l’ADGB réussit à obtenir la loi des 8h de travail par jour (1918), les conseils d’entreprise (1920), l’augmentation du paiement des heures sup (1926), l’assurance-chômage (1927) ; action également dans la vie associative (nombreuses organisations culturelles proches du SPD ont atteint leur apogée durant cette décennie)

-Parallèlement le KPD décline. Le parti est jugé trop proche de Moscou.

II. Le nazisme contre le mouvement ouvrier

A. La désunion de la gauche face à la montée du nazisme

- La crise économique qui ravage l’Allemagne à partir de 1930 favorise la montée du parti nazi. (Rm NSDAP : parti ouvrier allemand national socialiste car anticapitaliste à l’origine. Interdit en 1923 et refondé en 1925, il est nationaliste mais plus anticapitaliste). Les communistes refusent de s’allier au SPD, suivant les consignes du Komintern (internationale communiste regroupant tous les partis qui soutiennent l’Union soviétique) qui qualifie en 1928 le SPD de « social-fasciste », donc comme le premier ennemi…

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