Le Directoire (1795-1799), l’échec des Républicains
Cours : Le Directoire (1795-1799), l’échec des Républicains. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vincent.quinton • 12 Février 2020 • Cours • 726 Mots (3 Pages) • 1 108 Vues
Le Directoire (1795-1799), l’échec des Républicains
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Nous sommes en septembre 1795, suite à la chute de Robespierre en juillet 1794, à la fin de la Terreur par les députés de la Convention et la fin de la Convention, les Républicains créèrent un nouveau régime : Le Directoire. Mais celui-ci ne fut que de courte durée, puisque sa fin se signa en 1799. Alors on peut se demander, comment s’explique l’échec du Directoire ? Dans un premier temps, nous allons vous présenter la constitution de ce nouveau régime, nous poursuivrons avec l’instabilité de cette république bourgeoise et le renforcement des inégalités qu’il a subi. Nous finirons avec les oppositions multiples qui se sont déroulées et la fin du Directoire.
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Ce tout nouveau régime implique une nouvelle constitution, c’est-à-dire le nouveau nom de l’assemblée nationale mise en place en 1792. Celle-ci consiste à utilisée le pouvoir électoral, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
6 millions de citoyens actifs, c’est-à dire des hommes de plus de 21 ans et qui de plus payent l’impôt, élisent 30 000 électeurs qui eux élisent le Conseil des Anciens et le Conseil des 500. Le Conseil des Anciens, constitués d’hommes qui ont, ou ont au-delà, de 40 ans, vote les lois alors que le Conseil des 500, qui eux ont, ou ont au-delà, de 30 ans, propose les lois. Les lois vont ensuite aux 5 directeurs qui les font exécuter mais pas seulement : ils nomment les ministres et ils dirigent l’armée, la police. Ils ont été élus par les deux conseils.
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L’immense problème du Directoire est qu’il favorise les nobles et la population retombe dans les inégalités puisque les lois sont proposées, votées ou supprimées et même exécutées par les gens de la haute société. La plupart du peuple se souvient de la suppression de la loi du Maximum qui stabilisait le prix du pain, ce qui créée une montée fulgurante de la croissance du prix de celui-ci. Aggravant donc la misère, la famine en particulier dans les grandes villes comme à Paris, on peut le voir sur la gouache de Jean-Baptiste Lesueur peinte au XVIIIème siècle avec comme nom « La soupe populaire sous le Directoire ». C’est le renforcement des inégalités, que le peuple veut supprimer, créant la révolte et le désaccord, les seuls heureux de ce régime sont les fournisseurs aux armées, les membres du gouvernement et les gros propriétaires profitant de la hausse des prix comme on peut l’observer sur la gravure de Jean-Baptiste François Bosio peinte en 1804 représentant « Un salon parisien sous le Directoire » lors d’une réception qu’ils organisent et où ils s’habillent de manière extravagante.
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Entre toutes ces injustices, plusieurs oppositions se firent. En effet, un grand homme du nom de Gracchus Babeuf, forme la « Conjuration des Egaux » qui est le nom donné pour la tentative de renversement du Directoire en 1796. Malheureusement, ce fut un échec pour Gracchus et ses « égaux » comme il appelait les membres de sa conjuration face à l’exaspération sociale due à la vie chère, il se fit guillotiner le 27 mai 1797. En 1798, de nombreux Jacobins, qui sont les membres du club des Jacobins puis aux nostalgiques de la République en 1793, sont élus mais l’élection fut invalidée. Il faudra attendre le 9 novembre 1799 pour que le général Bonaparte, connu pour ses victoires à la tête de l’armée d’Italie en Autriche, renverse le Directoire et s’empare du pouvoir par un coup d’Etat le 18 brumaire an VIII du calendrier révolutionnaire avec le soutient de l’armée de Paris. Ce coup est magnifiquement bien représenté sur l’huile sur toile de François Bouchot peinte en 1840 où on retrouve le général Bonaparte au milieu de la toile, c’est le point de fuite, qui est au conseil des 500 à Saint-Cloud. Au tour on y voit tous les députés de ce conseil, ils sont comme désespérés, tristes, en peine désinvolture et des gardes de Paris entoure Napoléon pour le défendre.
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