Le G20, nouveau directoire mondial
Étude de cas : Le G20, nouveau directoire mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mmi01 • 13 Mars 2019 • Étude de cas • 1 447 Mots (6 Pages) • 528 Vues
Le G20, nouveau directoire mondial
Les dirigeants du G20 se sont réunis à Buenos Aires les 30 novembre et 1er décembre 2018. Ils ont adopté une déclaration qui se concentre sur l'avenir du travail, les infrastructures au service du développement, un avenir alimentaire durable et l'égalité des sexes. Le Groupe des 20 ( G20 ) est un forum créé en 1999, après la succession des crises financières dans les années 1990. Le but étant d'approfondir la coopération entre États face aux crises monétaires et énergétiques. La première rencontre s’est tenue à Berlin les 15 et 16 décembre 1999. Le G20 réunit les ministres des Finances et les directeurs des banques centrales des 19 pays suivants: l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, la Russie (membres du G8) et les grandes économies émergentes, comme l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique et la Turquie. Le G20 compte également l'Union européenne. L'économie représente l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses. Le document étudié est un tableau qui montre le classement des PIB de 1992 et 2011, il provient du FMI ( Fonds monétaire international ) tiré du site populationdata,net. Les unités utilisées dans ce tableau, sont le dollars courant et le pourcentage. Nous nous sommes posés les questions suivantes :Pourquoi l'instauration du G20 est représentative des évolutions de l'économie depuis vingt ans ? En quoi cette institution présente une plus grande légitimité que les institutions antérieures ? Dans un premier temps, nous verrons que le G20 est une institution qui veut approfondir la coopération des États, nous remarquerons donc les multiples tentatives de coordination des États et la mise en place des accords de libre échange. Dans une seconde partie, nous analyserons le fait que le G20 est mieux fondé par rapport aux institutions antérieures avec un résultat satisfaisant de l'organisation et l'affirmation des pays du Sud.
Pour commencer, nous allons voir que de nombreuses institutions voient le jour pour approfondir la coopération des États.
En effet, on remarque de multiples tentatives de coordination des États. Face aux crises monétaires et énergétiques, dès 1975, plusieurs sommets ont été crée pour pouvoir lutter contre ces problèmes. En 1975, le G6 est crée : il réunit les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie, c'est-à-dire les six pays démocratiques les plus industrialisés au monde. En juin 1976, le G6 devient G7 car le Canada s'est ajouter au groupe. Puis le groupe est devenu le G8 avec l'inclusion progressive de la Russie à partir de 1998. Certains États ont pu se développer et ou davantage se développer grâce à ces institutions. Nous pouvons le voir notamment pour le cas des États-Unis et du Japon, en effet, les deux pays sont en tête du classement en 1992 et représentent à eux seuls 41,6 % du PIB mondial. Ils ont tous deux un pourcentage supérieur à 10 % (25,8 % pour les États-Unis et 15,8 % pour le Japon). Cependant, nous assistons à un rebondissement de la part de la Chine. En effet, le pays vole la place au Japon en 2011 et arrive deuxième du classement juste après les États-Unis, ce qui nous montre une grande avancée de la Chine. Néanmoins, ces institutions n'ont pas vraiment réussi à aider certains pays en développement ou en voie de développement. Par exemple, l'Afrique du Sud était 26ème dans le classement avec 0,5 % du PIB mondial ( 130 milliards de dollars courants ) mais est devenu 29ème avec 0,6 % du PIB mondial ( 422 milliards de dollars courants ). On remarque qu'il n'y a pas vraiment de progression entre ces deux périodes. Ces institutions veulent que le monde collabore plus mais malheureusement cela crée aussi des inégalités.
Nous allons à présent voir la mise en place des accords de libre échange. Les États les mieux insérés dans la mondialisation économique tendent à mettre en place des organisations régionales favorisant les accords bilatéraux comme le MERCOSUR ( Marché commun du Sud ) en 1991. Il est composé de plusieurs pays tels que l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela et a pour but de faciliter les échanges commerciaux entre eux. Ce qui explique pourquoi en 1992, l'Argentine et le Brésil se retrouvent 20ème et 11ème du classement et représentent à eux seuls 2,5 % du PIB mondial en 1992. Ensuite, en 1992, il y a la création de l'Union Européenne ( UE) qui a pour objectifs principalement de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples et d’offrir un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures. L'union européenne représentait ( en 1992 ) 33,4 % du PIB mondial alors qu'en 2011, elle représentait seulement 25,7 % du PIB mondial. En 1994, nous avons la création de l'ALENA ( L'Accord de libre-échange nord-américain ) qui se compose des États-Unis, du Canada et du Mexique. Les objectifs sont principalement d’éliminer les barrières douanières, de faciliter les échanges transfrontaliers des biens et des services et d’assurer une concurrence équitable dans la zone de libre-échange. Toutes ces organisations ont été crée avant la création du G20. De nombreux États ont pu prendre de l'importance dans le PIB global comme le Brésil qui est passé de 390 milliards de dollars courants à 2500 milliards de dollars courants. Avant la mise en place du G20, les institutions et accords ont favorisé la coopération des États mais il existe toutefois des inégalités au sein de ces organismes.
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