La Chine et le monde depuis 1949

La Chine été le monde depuis 1949

Introduction : La proclamation de la république populaire chinoise par Mao Zedong en 1949 fut un tournant incontestable pour l'histoire de ce pays. Le nouveau régime entend alors s'engager dans la voie socialiste afin de redresser une situation économique désastreuse. Quelle fut cette voie en 1949 et qu'en est-il aujourd'hui ? Dans un premier temps, nous aborderons les grands aspects mis en place par le nouveau régime, puis la volonté de s’affirmer sur la scène internationale. Enfin, nous verrons de quelle façon la Chine entend se développer depuis la mort de Mao Zedong.

La recherche d’une voie chinoise (1949-1976).

Après la défaite japonaise en 1945, la guerre civile reprend entre le Guomindang dirigé par Tchang Kai Cheik, représentant officiel de la Chine, et les partisans du parti communiste dirigés par Mao Zedong. Ces derniers l’emportent définitivement en 1949. Les derniers nationalistes du Guomindang dirigés par Tchang Kaï-chek se réfugient alors sur l’île de Formose (prenant par la suite le nom de Taïwan) qui demeure encore aujourd’hui une grande source de tension dans la région.

Le 1er. Octobre 1949, le dirigeant communiste Mao Zedong proclame la naissance de la République populaire de Chine, soutenu activement en cela par l’URSS. De leur côté, les pays occidentaux (excepté le R.U.) refusent la légitimité du nouvel État, et maintiennent le siège du conseil de sécurité de l’O.N.U. aux seuls nationalistes de Taïwan.

50 ans de Guerres auront ruiné le pays. Dans un premier temps, Mao décide d’une réforme agraire : il redistribue les terres aux petits paysans et il nationalise les industries. Par la suite il reprendra les terres données et les collectivisera aRin de ne pas recréer une nouvelle classe aisée. L’agriculture doit être au service de l’industrie lourde (acier...) dont on a lancé le 1er. Plan quinquennal en 1953. Les libertés publiques sont supprimées, on instaure les séances publiques d’autocritique. Les « déviants » sont éliminés. Le totalitarisme s’installe donc dans le pays. Mao Zedong fait l’objet d’un culte de la personnalité. Sur le plan économique, l’aide soviétique (prêts, matériels, conseillers techniques...) ne sufRit cependant pas pas à sortir la

Chine du sous-développement

C’est dans un contexte de tensions et de désaccords de plus en plus marqués avec les soviètiques, sortis de la période stalinienne, qu’à partir de 1958, Mao décide de remobiliser sa population avec la « politique du Grand Bond en avant ». La paysannerie est sollicitée aRin d’industrialiser les campagnes au sein de communes populaires regroupant plusieurs villages et obéissant à un ordre quasi militaire. En plus du travail aux champs, les paysans participent aux grands travaux (barrages, routes...) qui les épuisent. Tout ceci ne peut éviter les famines à répétition. Finalement, « le Grand Bon en avant » est un échec, que ce soit dans l’industrie ou l’agriculture. Le bilan humain est terrible, et au moins 30 millions de chinois sont morts depuis 1949 suite aux incohérences du régime. En 1966, Mao veut reprendre la

main et lance « la Révolution Culturelle », slogan qui symbolise bien le totalitarisme. On conRie aux jeunes chinois militarisés et appelés « les gardes rouges »

La voie chinoise du socialisme

Alignement sur le modèle soviétique

La mise en place du nouveau régime

Introduction

la mission de faire régner la terreur dans le pays. Il s’agit d’éliminer toute trace d’individualisme. La pensée de Mao est alors enseignée grâce au « petit livre rouge ». C’est une nouvelle période de terreur pour de nombreux Chinois qui se terminera en 1976 avec la mort de Mao. Après 3 ans transition, le renouveau nécessaire va enRin pouvoir se réaliser et s’incarner dans un homme : Deng Xiaoping.

L’affirmation sur la scène internationale (1949-1976)

Le nouveau régime s’impose comme étant l’un des acteurs incontournables de la région. Il entend d’abord peser sur le contentieux qui l’oppose à Taïwan aux mains des nationalistes du Guomindang. Les sources de tension seront nombreuses et encore actuelles entre les deux Etats. Le Tibet est l’autre point chaud de la région. Il est annexé à la Chine en 1951. La conquête rapide puis l’imposition d’un régime communiste et enfin une sanglante répression en 1959 obligent le Dalaï-Lama à se réfugier en Inde. Le Japon enfin qui voit

d’un mauvais oeil ce nouveau voisin communiste.

La mort de Staline en 1953 et la période de coexistence pacifique qui va s’ensuivre amène une rupture entre les soviétiques et les Chinois. Ces derniers vont s’affirmer comme leader du Tiers monde. C’est ainsi qu’ils participeront à la conférence de Bandung en1955, soutenant tous les mouvements de décolonisation. C’est dans cet esprit de « troisième voie » que la Chine fera également partie des non-lignés (ni-américains/ ni-soviétiques). Concrètement, la Chine aidera directement, par l’envoi de conseillers ou de soldats, la Corée puis les indochinois à se libérer de la présence française puis américaine. La Chine souhaitera également influencer le continent africain. Si le « maoïsme » connaît un certain succès dans le monde, le pays reste assez isolé, marqué en cela par les troubles intérieurs liés à la « révolution

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