En chine, une guerre a opposé le parti communiste et le parti nationaliste. La proclamation de la République populaire de Chine par Mao Zedong en 1949. Il met un régime communiste. La RPC adopte le modèle soviétique sur le plan politique et économique. En 1950 Mao et Staline signent un traité d’amitié. La chine rompt avec l’URSS en 1958 et Mao lance le <>>. Apres la mort de Mao, Deng Xiaoping réformateur prend le pouvoir et lances des réformes dont l’objectif est de faire de la chine une grande puissance mondiale. Comment la chine affirme sa puissance depuis 1949 ? Dans un premier temps nous évoquerons comment Mao s’est affirmée comme une puissance politique puis dans une deuxième partie nous constaterons l’émergence d’une grande puissance dès 1976 avec la modernisation et l’ouverture de la chine au monde.
De 1946 – 1949 après la capitulation du Japon, reprise de la guerre civile et vaincus les nationalistes se réfugient sur l’Ile de Taiwan (Formose). Les puissances occidentales ne reconnaissent pas la RPC. Pour elles le régime nationaliste reste l’autorité chinoise légale. Donc à l’ONU ce sont les nationalistes de Taiwan qui occupent le siège au conseil de sécurité. La RPC n’est reconnu que par des pays communistes ce qui rend l’alliance sino-soviétique. La Chine devient un État communiste dans lequel le Parti communiste chinois (PCC) est un élément clé. Mao Zedong arrive au pouvoir est devient l’homme fort du pays jusqu’à sa mort. La chine reproduit le modèle soviétique sur le plan politique ; Mao met en place la dictature du prolétariat (régime de parti unique) et s’appuie sur le culte de la personnalité pour mieux mobiliser la population et sur le plan économique ; l’économique est planifiée et donne la priorité à l’industrie lourde comme en URSS, alors que 90% de la population est rurale et vit d’une agriculture de subsistance. Elle survit grâce à l’aide de soviétique. En 1950 Mao et Staline signent un traité d’amitié (un pacte sino-soviétique. Après la mort de Staline, la Chine fait entendre sa différence vis-à-vis de l’URSS. Mao dénonce la politique révisionniste de Khrouchtchev, la volonté de tourner la page des années Staline (« déstalinisation ») et l’impérialisme soviétique. Pour Mao il faut « compte sur ses propres forces », donnant dès lors autant d’importance au secteur agricole qu’à l’industriel. C’est la période dite du . Les relations sino-soviétiques se tendent et la Chine offre une autre voie au sein du monde communiste. Elle soutient la lutte pour la décolonisation et est un acteur important de la conférence de Bandung (avril 1955) qui marque la naissance du tiers-monde. En 1960 Moscou met fin à son aide. La rupture avec l’URSS permet à la chine de s’affirmer comme une puissance indépendante. Dans ce but, elle développe son programme nucléaire : en 1964 explosion de la première bombe atomique. La Chine apporte également une aide financière et technique, voire militaire, à de nombreux pays d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. En occident, le modèle chinois séduit des intellectuels et étudiants en 1968 déçu par l’URSS et fascinés par le révolution culturelle ; politique officielle de la Chine lancée par Mao contre les élites en place qui s’appuie sur les jeunes (les gardes rouge) pour conforter son pouvoir et les idées de Mao diffusées dans le petit livre rouge. La révolution culturelle est responsable de la mort de centaines de milliers de mort. Après les années 1970, la rivalté avec Moscou conduit Pékin à se tourner vers les occidentaux et le monde capitaliste. Cela lui permet ‘être admise à l’ONU en lieu et place de Taiwan comme membre permanent du conseil de sécurité est une puissance communiste et anticoloniale dont l’aura reste assez limitée. Le pays reste englué dans les problématiques du mal-développement accentué par les politiques menées par Mao. Mao fait régner la terreur et des millions de Chinois sont victimes de ses choix politiques. De même, dans les années 1950, la Chine colonise le Tibet. L’enjeu pour le successeur de Mao est donc de construire la puissance économique chinoise.
Depuis la mort de Mao (1976), Deng Xiaoping réformateur prend le pouvoir en 1978. Il lance des réformes dont l’objectif est de faire de la Chine une grande puissance mondiale. Il rompt avec la politique de Mao. Il n’abandonne pas le communisme mais il accepte d’ouvrir le pays et d’échanger avec le monde. Il veut attirer les investisseurs étrangers en créant des zones franchise (défiscalisation). Le « socialisme de marché » s’est caractérisé par l’ouverture du pays aux investissements étrangers et l’intégration chinoise à l’économie mondiale. Il lance le programme des << 4 modernisation>> en 1978. C’est moderniser l’agriculture, l’industrie, les sciences et technologies et la défense nationale. Pour Deng Xiaoping, l’insertion dans la mondialisation doit être levier du développement. La Chine s’ouvre aux capitaux étrangers en créant les 1ères ZES (Zone économique spéciale) en 1980 dans les régions côtières du Sud. La Chine tire parti de l’atout que constitue son énorme main d’œuvre bon marché pour attirer les entreprises étrangères. Il devient un pays-ateliers. ZES du Shanghai ouverte en 1991. En 1992, la Chine adopte le concept d’économie socialiste de marché. La Chine intègre la Banque mondiale et le FMI en 1980 et multiplie les accords commerciaux avec les pays occidentaux. Par sa politique d’ouverture économique, la Chine est devenue un géant économique. Ce statut lui permet de prétendre à une plus grande influence sur la scène internationale. En 2010, elle devient une 2ème puissance économique mondiale. Sa stratégie d’intégration dans la mondialisation, poursuivie par les successeurs de DX, a transformé la Chine en <> : elle attire les IDE (investissements directs à l’étranger). Ses exportations s’envolent vers tous les marchés et ses ports passent aux 1ers rangs mondiaux. Elle mise sur l’innovation et ses entreprises investissent hors du pays. Du fait de sa puissance économique, la Chine peut jouer un rôle actif dans les instances internationales : Chine entre à l’OMC en 2001puis entre G20 en 2008. La création du G20 a d’ailleurs été un succès diplomatique pour la chine comme pour les autres pays émergents du Sud. Elle constitue par ailleurs un des piliers des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique). Sa puissance économique lui permet de développer d’autres aspects de la puissance. La puissance militaire : la Chine a le 2em budget militaire du monde. Sur le plan géopolitique : elle prône le multilatéralisme dans les relations internationales. La nouvelle puissance technologie : avec DX, la technologie devient une priorité. On mise sur les étudiants, leur formation notamment à l’étranger. La Chine investit de plus en plus dans la recherche développement. Dans le domaine spatial, ils envoient des taïkonautes plus création de robots. Bien que son premier partenaire soit les Etats-Unis, la Chine investit de plus en plus dans les autres pays émergents et en Afrique. La Chine est devenue le 1er investisseur en Afrique. Mais une puissance qui connait encore des limites et des faibles. Il est reproché à DX de n’avoir misé que sur l’ouverture économique et non la libéralisation politique. Manque de liberté s’accroît. Evènement de Mai-Juin 1989 : le <> ; manifestation étudiantes sur place Tienanmen qui réclament une libéralisation du régime. Répression brutale de l’armée le 3 juin (+ de 2000 morts) malgré les appels à la modération des pays occidentaux. Après 1989, la Chine poursuit sa politique d’ouverture économique sans démocratisation. Si elle est désormais un pays qui compte et dispose d’une grande puissance, elle pâtit d’une image globalement mauvaise ; oppression du Tibet. Un soft power chinois est encore limité. L’influence culturelle de la chine au niveau mondial reste assez faible. Le gouvernement chinois investit aujourd’hui massivement pour étendre son soft power. Une puissance face à de nombreux défis : les réformes de DX et de ses successeurs ont permis une élévation du niveau de vie d’une partie de la population mais les inégalités se creusent entre la Chine urbaine et littorale et la Chine rurale de l’intérieur ou la misère persiste : flux migratoires (exode rurale) massifs