L 'industrialisation a t 'elle représenté un progrés ?

El Mribti Marwane, 1ere G3

L’INDUSTRIALISATION A-T-ELLE REPRESENTE UN PROGRES ?

1) Jusqu’aux années 1970, la révolution industrielle a été considérée comme le point de départ d’une nouvelle ère de progrès, d’enrichissement et d’émancipation. Car en effet, cette révolution industrielle a permis à l’humanité d’avoir un meilleur confort de vie, par exemple la Période Victorienne en Grande-Bretagne (de 1837 jusqu’en 1901) a vu naître de nouvelles conceptions, de nouvelles technologies, comme par exemple les machines à vapeur qui ont été innovées (trains à vapeur…).  La révolution industrielle a donc été perçue comme étant le point de départ de l’innovation humaine.

La notion d’anthropocène a été introduite par le chimiste Paul Crutzen à la fin du XX e siècle. Elle définit une nouvelle ère géologique ouverte à la fin du XVIIIe siècle. Ce néologisme explique qu’une ère géologique débuterait à cause de l’influence de l’activité humaine sur la planète (sa géologie) et aussi sa biosphère (les êtres vivants qui la composent et leurs écosystèmes= leurs lieux d’habitation). Cette activité humaine (donc la révolution industrielle) aurait donc un impact écologique (décentrement écologique).

Cette notion est en effet en rupture avec la notion de progrès ; selon le doc 1, plusieurs personnalités (Karl Marx, Elisée Reclus et d’autres) affirmaient dans les années 1860, en pleine révolution industrielle, que l’industrialisation a des effets néfastes sur l’écologie. L’anthropocentrisme de l’humain et son mode de vie extractiviste n’a pas seulement provoqué une simple crise climatique mais un « basculement géologique » ce qui se rapporte à la notion d’anthropocène. Ceci est affirmé par l’historien Christophe Bonneuil.

2) La fonction principale des polémistes réactionnaires est de réagir et de dénoncer des choses qu’ils trouvent scandaleuses ou qui ne vont pas dans leur sens. Elisée Reclus, géographe et polémiste réactionnaire est sensible aux enjeux environnementaux ; il déclara que les changements écologiques se font avec lenteur  et non pas brusquement. Selon lui, nous devons agir tous ensemble, de manière fraternelle pour enrayer ces changements graduels de notre société.

3) L’humanité a basculé dans l’anthropocène car certaines de ses activités ont chamboulé l’écologie de la planète et sa géologie, cela a commencé lors du XVIIIe siècle avec la révolution industrielle. La pollution a des effets néfastes sur la Terre (fonte des glaciers, couche d’ozone, montée de la température) mais aussi sur la santé des Hommes. Cela est toujours très actuel avec certaines usines qui relachent leurs produit polluants dans les eaux et dans la nature, les gaz chimiques et les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère peuvent aussi être dues à l’utilisation très fréquente d’avions, de véhicules. Ces mécanismes ont été développés par l’homme et ont un réel impact sur la Terre et son écologie.

5) « La terre est le corps de l’humanité, et l’homme, à son tour, est l’âme de la terre ». Elisée Reclus est le précurseur de l’écologie. Les débats actuels donnent raison à Elisée Reclus car la grande industrialisation, qui est un fait de l’Homme, a causé le début de la crise écologique globale. De nos jours, beaucoup de militants politiques, par exemple Aymeric Caron, militant politique, journaliste et écrivain, s’engagent dans la cause écologique, et créent leurs partis. Cela confirme que Elisée Reclus avait raison et que beaucoup de personnes suivent ses idées mêmes plus d’un siècle après sa mort.

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