Comment la seconde industrialisation transforme-t-elle les économies occidentales ?

BILAN : Comment la seconde industrialisation transforme-t-elle les économies occidentales ?

L’ensemble documentaire de ce polycopié est composé de deux documents iconographiques - le document 2 représentant un complexe industriel de la fin du XIXe siècle et le document 3 étant une affiche publicitaire pour Ford -, de quatre tableaux – le document 1 en compte deux sur la place des innovations au cœur de la croissance, et le document 4 en compte deux également sur le thème de l’automobile devenant une production en série pour un marché de masse-, et également d’un schéma sur l’essor des activités bancaires.

La transformation des économies occidentales est due à la croissance économique, à l’essor des échanges, à l’essor du capitalisme et à l’agriculture.

Premièrement, la croissance économique dans laquelle l’Europe entre au milieu du XIXe siècle contraste avec les progrès plus lents de la période précédente. Les innovations sont au cœur de la croissance et l’industrie en est son moteur. L’industrialisation a permis une croissance durable malgré les crises économiques comme la Grande Dépression (1848-1850). De nouveaux modes d’organisation de la production et du travail voient le jour, comme la standardisation, uniformisation de la fabrication permettant de produire en série un modèle dont les pièces détachées sont interchangeables, et le fordisme, système combinant le travail à la chaîne avec de hauts salaires afin de stimuler les rendements et la consommation. De nouveaux lieux de production voient également le jour, le travail en usine remplace peu à peu le travail à domicile, on constate de nombreux complexes industriels afin de permettre aux grandes entreprises de produire en série des produits destinés à alimenter les marchés mondiaux, particulièrement en Allemagne et aux Etats-Unis car ces deux pays sont marqués par une forte concentration industrielle comme nous le montre le document 2 qui présente des usines sidérurgiques Krupp en Allemagne en 1920 avec une multitude de halles, un grand nombre de cheminées crachant de la fumée et les chemins de fer.

Ces chemins de fer sont également des symboles de l’essor des échanges, car cet essor est dû à une « révolution » des transports. De ce fait, on observe un raccourcissement des distances qui accélère l’envolée des échanges européens et même mondiaux. Les chemins de fer recouvrent l’Europe, les voies d’eau, les voies routières et le transport maritime sont développés. Les volumes transportés sont e plus en plus important et en parallèle le coût du transport diminue : les économies européennes s’ouvrent sur l’extérieur. Les Européens importent des matières premières des colonies et exportent des produits manufacturés. L’industrialisation a ainsi accéléré la mondialisation économique qui a engendré la généralisation de l’industrie.

L’essor du capitalisme stimule l’industrialisation. En effet, les industriels investissent d’énormes capitaux pour financer les innovations techniques. Les investissements dépassent rapidement les disponibilités financières des individus. Toutes les entreprises de construction d’automobiles à la fin du XIXe siècle sont des sociétés familiales. Ici, le document 3 nous donne l’exemple de l’entreprise Ford qui développe ses ventes grâce à cette publicité qui est en plein dans le thème de la société de consommation. Les publicités envahissent la presse, la rue et les médias audiovisuels, on parle de révolution commerciale car à cette époque naît la grande distribution, les supermarchés et hypermarchés ainsi que le hard-discount. L’automobile devient un produit de consommation de masse produit en série comme on peut le voir sur le document 4, en effet, aux Etats-Unis a production d’automobiles est multipliée par 150 en 10ans, entre 1907 et 1927, pour arriver à 21650000 voitures produites, et en France cette production est multipliée par 23 en arrivant à « seulement » 910000 voitures produites. L’essor des banques qui se multiplient mènent au fait qu’elles réunissent les dépôts des épargnants pour les prêter ou les investir dans le capital social des entreprise, comme l’exemple du groupe bancaire du Crédit Lyonnais en 1880 vu dans le document 5 qui finance des activités dans les trois secteurs, soit dans des sociétés très diversifiées.

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