Histoire et mémoire des conflits

AXE 1: Histoire et mémoire des conflits

Tensions lorsque les mémoires sont douloureuses

Les guerres et les conflits, suscitent plus d’occultation, oublie, plus passionnée, des mémoires officielles (France résistante).

Les mémoires restent un discours subjectif du passé mais qui donne du sens au présent, elles se retrouvent en tension avec le travail des historiens.

→ Pour l’historien il faut les mettre à distance sans totalement les oubliés (source).

Comment l’histoire des mémoires des conflits s’articulent-elles ?

I. Un débat historique et ses implications politiques : les causes de la première guerre mondiale

Remet en perspective que l’histoire est une science qui travaille à partir d’une source, mais comme toutes sciences elle peut être remise en cause comme lors de la 1e GM.

=> Elles font débat parmi les historiens (pas encore clos)

Les causes de la 1e GM sont évacués pour le déclenchement (tueries de Ferdinand), évacués au profit de l’expérience combattante (tranchés). Mais aussi au profit d’étudier la 1e GM comme une cause de la suite du XXe siècle.

Sur les responsabilités des différentes acteurs politiques, militaires ou économique qui entraîne de façon plus importante le conflit.

L’Allemagne est-elle la seule responsable ?  (article 231, du traité de Versailles affirme que l’Allemagne est la seule responsable).

=> Anime les questions des historiens depuis les années 20, et enjeux mémoriels et historique à l’échelle européenne

Quels enjeux politiques et historiques le débat sur les causes de la 1e GM soulève-t-il ?

A. Les causes de la première guerre mondiale : rappel

1) Des conflits d’intérêt aux crises

Puissance démographique, a plus que doublé (422 millions → 15% en 1900). Puissance économique, 80 % des échanges avec sa flotte commerciale, monopole de la construction d’acier.

Elle jouit d’une avance sur le commerce international. Mais l’Europe a besoin de matière première.

Concurrence économique entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne sur le plan économique dans un contexte d’industrialisation, qui dépasse en terme de production la GB. Question de marine marchandes pour pouvoir contrôler les passages stratégiques européens (Dardanelles, Bosphore, Suez)

A partir de 1888, l’Empereur Allemand Guillaume II lance son pays dans la Welt politik, politique visant à assurer à l’Allemagne des positions stratégique des matières première, mais aussi des débouchés commerciaux.

=> Welt politik, inquiète la GB.

Concurrence politique, par rapport à la colonisation autour du Maroc (France et Allemagne), deux conflits, en 1905, la France colonise le Maroc, Guillaume II se montre comme un défenseur du territoire marocains. En 1911, envoie d’un navire militaire allemand, mais éviter à la suite.

Nationaliser qui s’affirment comme dans l’austro-hongrois (mouvement nationaliste). Tensions dans les Balkans (anciens territoires sous domination de l’Empire Ottoman). Convoitise de nouvelles puissances  comme sur la Croatie ou sur la Serbie

Trois grandes crises secoue les Balkans au début du XXe siècle :

- 1908-1909, l’Autriche-Hongrie annexe la Bosnie-Herzégovine, et se heurte à la Serbie, mais victoire de l’Autriche

- 1912, guerre éclate entre les Balkans et l’Empire Ottoman qui perdent leur dernière terre Européenne.

- 1913, Bulgarie opposé à la Grèce, Serbie et Monté*****, Bulgarie perd de son territoire

=> Au cour de ses trois crises, ni la France (alliés de la Serbie), ni l’Allemagne (alliés de l’Empire austro-hongrois) n’interviennent mais le conflit est proche.

Séquelles de la guerre de 1870, avec une culture de la revanche, une diabolisation de l’adversaire (ancienne ennemi), un climat agressivité (manuels scolaires, jouets des enfants), animosité transmise. L’affaire Dreyfus.

2) Le déclenchement de la guerre

La répétition des crises et leur aggravation, crée en Europe une « psychose de guerre », et renforce les alliances défensive. En 1912, la triple alliance est renouvelé (Allemagne, Italie, Austro-hongrois), accord passer entre la France et la Russie (soutient). Plan de collaboration entre la France et la Grande-Bretagne → Nommé l’entente cordiale, débouchés sur la triple Entente (Russie,FR,GB)

28 juin 1914 : Sarajevo, en Bosnie (Archiduc d’Autriche) la Bosnie est sous domination autrichienne, c’est un Serbe qui va l’assassiner. Pense que l’État serbe a commanditer cette tuerie.

Tué par un étudiant « Gavrilo Princip » membre d’une société secrète « la main noire ». Dans la réalité, le gouvernement serbe n’a probablement aucune responsabilité dans la tuerie de l’archiduc.

→ Elle va se saisir de cette assassinat pour régler son compte à la Serbie

Appui de Guillaume II, et adresse un ultimatum à la Serbie (23 juil. 1914), lui imposant que si elle ne veut pas la guerre d’accepter une enquête pour comprendre les responsabilités de l’assassinat de l’héritier

→ Mais elle refuse (art. 6) dans lequel les commissaires autrichiens étaient envoyés en Serbie.

=> Déclaration de la guerre le 28 juillet 1914

Russie ne peut aider son alliés serbe et donc la Russie décide la mobilisation générale le 31 juillet 1914. Entre dans la partie l’Allemagne, et déclare la guerre à la France le 1er août 1914.

3 août la France rentre dans le conflit, et la Grande-Bretagne le 4 août

=> En moins de deux semaines le conflit Balkaniques s’est transformé en un jeu d’alliance mais aussi par le fait d’animosité très anciennes

Les socialistes ont un regard de la guerre pacifiste, incarné en France par Jean Jaurès, les causes de la guerre sont liés à l’impérialisme capitalisme (économies poussés à se faire la guerre). Les prolétaires de tous les pays doivent se rassembler mais la guerre va opposer et les diviser.

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