HGGSP - Patrimoine Normand
Fiche de lecture : HGGSP - Patrimoine Normand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leotim lecoq • 9 Novembre 2022 • Fiche de lecture • 1 348 Mots (6 Pages) • 366 Vues
Par Patrimoine Normand Trésors et curiosités du Pays de Bray n°123, publié en octobre-novembre-décembre 2022, 106 pages
A. L’auteur :
Le magazine Patrimoine Normand a été créé en 1995 et est édité par les éditions Spart depuis 2005 sous la supervision de Laurent Corbin. Depuis sa création, ce magazine est devenu au rythme des années le magazine de référence du territoire normand. Tous les trimestres, celui-ci entraîne ses nombreux abonnées à la découverte d’une région vivante et surprenante. Les villes, les territoires, le patrimoine, l’histoire, la gastronomie et les activités touristiques sont les éléments clef détaillé dans Patrimoine Normand. Celui-ci se voie comme être une source connaissances offrant une approche complète de la culture normande à quiconque s’intéresse à la région. L’équipe de rédaction d’une vingtaine de personnes passionnées par la pratique du reportage et de la transmission des informations est investies pour produire un total de 4 numéros par an tous composé d’une dizaine d’articles. Chaque numéro et leurs sujets sont intégralement rédigés par les différents journalistes.
B. La thèse de l’auteur :
Le magazine présente une multitude d’articles dont le château du Champ-De-Bataille, les pirates normands des Caraïbes et le calvados en littérature ou l’alcool masqué. Tout d’abord est présenté le château du Champ-de-Bataille par la journaliste Virginie Michelland. Celle-ci défini le château comme un haut lieu symbole de la période révolutionnaire française et y raconte son histoire. La journaliste énonce l’histoire qui débute dès le 18eme siècle quand le gouverneur normand Alexandre le Créqui décide d’entreprendre la construction de l’édifice en sélectionnant plusieurs architectes de renommée nationale. La construction dure ainsi plusieurs années et les architectes s’enchainent. Les travaux sont soudainement interromps à la suite du début de la Révolution française qui bouleverse ainsi l’univers de l’aristocratie. Virginie Michelland évoque ainsi via ces phrases une construction complexe qui tarde à prendre fin puisque par la suite les décennies s’enchainent et les différente propriétaires s’endette à tenter de payer l’intégralité des frais d’entretien du château. Le site sera racheté par la ville de Neubourg en 1936 qui le convertira en hospice dans un premier temps puis en camp d’internement pour femme dans un second temps. Le lieu sera ainsi détérioré par le personnel médical puis pénitentiaire n’accordant aucune importance au lieu pourtant historique. Jacques Garcia, un habitant de la région découvrira la bâtisse et la racheta dans les années 50 en ayant conscience du travail de restauration important. Après avoir acquis le domaine, Jacques décida de chercher à travers la France du mobilier et des œuvres agrémentant les demeures royales ayant été vendu lors de la Terreur. Peu à peu le château récupère la splendeur qu’il avait eu lors de l’Ancien régime. Le projet unique et respectueux des générations de propriétaires et d’artistes qui se sont succédé voit une lueur d’espoir quant à sa finalisation. Malgré des dizaines d’années de travaux, L’immersion est retrouvée. Les boiseries, les corniches, les trumeaux retrouvent leur qualité et les peintures réarborent leurs couleurs d’origine. Les plus petits détails comme les couverts allant au plus grands comme l’importation de certains meuble permettent de revivre le quotidien des habitants du siècle passé. Des portraits, des objets appartenant aux enfants des anciens propriétaires rendent hommage aux familles qui se sont succédé bien avant la période sombre qu’a connue l’édifice. La journaliste conclu son article en affirmant que Jacques gracia a finalement réussi à réaliser une tâche titanesque en redonnant vie au château du Champ-de-Bataille et lui rendant sa gloire passée. Ensuite est traité un sujet énonçant des pirates normands des caraïbes et notamment un icône de ces pirates du nom de Alexandre Exquemelin. Le journaliste à la tête de la rédaction Stéphane William raconte alors l’histoire des pirates normands ayant eux une forte influence en dehors de l’hexagone au 17ème siècle. Alexandre Exquemelin s’est engagé à l’âge de 20 ans dans la compagnies des indes occidentales lors de la deuxième guerre anglo-néerlandaises. En prévision d’une potentielle attaque Anglaise le jeune marin ordonne à son armada composé d’une quarantaine d’unités de se disperser dans l’Atlantique en passant par la manche. Durant leur voyage en direction de l’Atlantique l’armada est contrainte de passer à travers une importante tempête houleuse afin de rejoindre les Antilles. Malgré des incertitudes sur le trajet du au manque de connaissances qu’avais les navigateurs à l’époque le navire arrive à bon port à Saint Domingue à Haïti. Le 7 juillet 1666 le navire sur lequel est le jeune Alexandre refait une longue traversée pour rejoindre une ile nommée « l’ile aux tortues ». Sur cette île se trouve un village nommé Basseterre avec un port réputé comme étant la capitale de la piraterie en faisant référence aux événements passé. Le rédacteur de l’article revient ainsi en arrière pour citer ces mêmes événements. Deux Normands dès le 17e siècle avaient établi leur territoire et implantèrent une colonie française antillaise sur une ile à proximité de l’ile aux tortues. Les multiples pillages français sur les colonies Espagnoles poussent les soldats Espagnols à effectuer l’assaut de l’île aux tortues. Après cette opération l’île vient aux mains des Espagnols qui seront chassé par le Normand François Devasseur par un coup d’état qui fera construire un château et des fortifications pour empêcher toutes représailles. Les flibustiers Français et normands profitèrent de cette prise de territoire en attaquant tous les navires marchands espagnols naviguant à proximité pour ramener le bulletin sur l’île au tortues et le vendre aux citoyens. Les Espagnols menèrent une seconde offensive sur l’île en faisant pour prisonniers des Français et Anglais et en renvoyant par la suite une partie de ces mêmes prisonniers dans leur pays d’origines. Plusieurs mois passèrent avant que les Anglais et Français réattaquèrent l’île et la récupère malgré un bilan humain catastrophique du à l’exécution des prisonniers étant toujours sur place. Les franco-anglais reprennent le contrôle de l’ile. Après ce long flashback le journaliste de chez Patrimoine Normand conclue en retournant au présent de l’histoire. Après avoir mis pied à terre dans le village de l’île, le jeune flibustier et ces amis sont capturés immédiatement et fait prisonnier car la raison de leur venue était d’être utilisé comme esclave pour effectuer des tâches demandées par les riches marchands ayant payé ce service auprès de la Compagnies des indes occidentales. Ce faux déplacement militaire organisé a permis de déplacer les hommes sans problème pour les amener à leur « propriétaire ». Le début du commerce triangulaire est ensuite annoncé. Enfin est abordée l’histoire du Calvados par Benoît Noël. Le Calvados est une eau-de-vie apparue en 1553 dans la région française portant ce même nom. Cet alcool a été créé pour avoir des vertus dites médicinales. En 1636 la notoriété du Calvados est lourdement impactée par plusieurs gelées et l’imposition de taxe à l’égard des vergers normands par Colbert et la vente est limité à une échelle régionale. Le calvados est par la suite reconnu et beaucoup d’écrivains citent le produit dans leur ouvrage et celui-ci apparait même dans certains films. L’eau de vie devient un véritable emblème de la région qui reste incontournable durant les repas et qui fabriqué de plus en plus.
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