Etude de cas sur le Languedoc-Roussillon

Développement structuré

Pour commencer, le Languedoc-Roussillon est une région côtière historique se situant dans le sud de la France, qui s’étend de la Provence à la chaîne des Pyrénées et la frontière espagnole. Elle favorise plusieurs activités grâce à son climat méditerranéen. La région est une importante productrice de vin, avec son appellation Vin de Pays d’Oc et le Crémant de Limoux parmi ses plus célèbres variétés. C’est aussi une région très touristique, et même une des plus visitées de France grâce à de nombreux aménagements. Mais le Languedoc-Roussillon n’a pas toujours été la région que l’on connaît aujourd’hui. Nous allons donc voir comment était le Languedoc-Roussillon avant et quelles sont les modalités (les différentes constructions à faire), les finalités (ce qui a été fait) ainsi que les conséquences de la mise en valeur de cette région.

Tout d’abord, il faut savoir que bien avant d’être une région touristique, le Languedoc-Roussillon n’était que principalement des marais et des réserves de chevaux. C’est en 1963 que le gouvernement de Georges Pompidou prend la décision d’aménager le littoral du Languedoc-Roussillon, pour subvenir à la surpopulation de la côte d’Azur. On appellera ce projet « La mission racine », comportant trois phases qui ont pour but d’aménager le tourisme sur 180 km de littoral, de réorganiser entièrement les stations balnéaires, de créer un lac et un port de plaisance. Sur les cinq départements du Languedoc-Roussillon, quatre d’entre eux sont concernés par cet aménagement. Le premier projet a lieu à la Grande Motte, le deuxième au Cap d’Agde et le troisième sur la côte vermeille à Gruissan. Ils ont pour objectif d’assainir le littoral, de lutter contre les moustiques, de créer différentes routes et de creuser un plan d’eau ainsi qu’un port touristique afin d'obtenir un espace de loisir. Ces différents objectifs doivent permettre à Barcarès de devenir « la Nouvelle Polynésie ». C’est un projet financé par l’Etat et par les collectivités locales, qui doit durer de 1963 à 1968, soit une période de 5 ans. Différents aménagements y sont prévus comme des terrains sportifs, des stations balnéaires et des terrains de golf. Mais le projet devra faire face à quatre ennemis qui sont les suivants : la nature, la spéculation, les moustiques et le vent, et la laideur des constructions.

En 1978, le projet n'est toujours pas terminé. Les aménagements de la Grande-Motte ont permis de créer 30 000 lits sur un espace de 650 hectares. Les objectifs de l’aménagement de celle-ci étaient de construire à proximité de Montpellier et d’attirer les touristes qui partaient en Espagne chaque année, soit 19 millions de personnes. Ces aménagements doivent éviter une organisation architecturale galopante et laide, mais il reste encore à créer à la Grande-Motte le golf ainsi que le Palais des Congrès. Au Cap d’Agde, les principaux travaux ont été le port, le plan d’eau et l’ajustement de la jetée ainsi que des constructions autour du plan d’eau de types languedociennes. Et pour Barcarès, il reste un espace de 530 hectares à aménager, les maisons construites sont de style aussi languedocien, mais certains problèmes sont survenus comme la plantation des arbres qui était difficile à cause de la sécheresse. L’industrie du tourisme cherche à jouer à part égale avec une activité ancienne de la région, la viticulture. 

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