De l’Etat français à la IVe République (1940-1946)
Cours : De l’Etat français à la IVe République (1940-1946). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arnaud Laporte • 19 Janvier 2019 • Cours • 3 050 Mots (13 Pages) • 667 Vues
Sujet d’étude (histoire) De l’Etat français à la IVe République (1940-1946) - Etat français ou Régime de Vichy : nom donné au régime politique de la France sous l’autorité du Maréchal Pétain de 1940 à 1944. Sa capitale est située à Vichy. - Ive République : régime politique instauré par la Constitution du 27 octobre 1946
|
Présentation :
En juin 1940, la chute de la IIIe République (1875-1940) accompagne la déroute militaire française contre l’Allemagne. Le Nord du pays est occupé par les troupes allemandes. La France signe le 22 juin 1940 l’armistice (fin des combats). Le Le 10 juillet, l’assemblée nationale vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain pour lui permettre de mettre en place un nouveau régime. L’Etat français, appelé « gouvernement de Vichy » s’engage dans la collaboration et proclame un ordre nouveau.
- L’Etat français et la mise en place d’un régime autoritaire : une France qui collabore
- La Révolution nationale
Analyse des deux affiches de propagande du régime de Vichy
Affiche 1
[pic 1]
- Quelle vision de la France avant la Révolution nationale donne cette affiche ?
La vision que donne l’affiche avant la Révolution nationale est que le pays est en train de s’effondre sur lui-même. Comme on peut le voir sur l’affiche, elle est coupée en deux. La partie de gauche montre le passé très négatif du pays.
Comment est présenté notre pays dans la partie droite de l’affiche ?
La partie de droite de l’affiche représente le présent et l’avenir du pays. Elle montre un avenir solide pour la France avec la maison en pierre et en bon état. Contrairement à la partie de gauche qui montre une maison en pierre qui s’écroule sur elle-même.
- Quelle nouvelle devise remplace « Liberté-Egalité-Fraternité » ?
La devise qui remplace « Liberté-Egalité-Fraternité » se nomme « Travail-Famille-Patrie ».
Affiche 2
[pic 2]
- Quelle est l’image du maréchal Pétain diffusée par la propagande de l ‘Etat français ? Quels symboles repérez-vous ?
L’affiche de propagande du maréchal Pétain montre une image de ce dernier avec les symboles de la France. Le but de l’affiche est de valoriser le maréchal Pétain avec des symboles et de le montrer en tant que héros de la nation. On peut apercevoir comme symbole le drapeau national tricolore, des lauriers qui entoure sa photo en formant une couronne, la devise « Travail-Famille-Patrie », la Tour Eiffel et la Francisque qui est l’emblème du régime de vichy avec la hache gauloise.
- Quelles valeurs traditionnelles défendues par Pétain apparaissent sur l’affiche ?
Sur l’affiche de propagande, on peut apercevoir certaines valeurs traditionnelles défendues par le maréchal Pétain. On peut apercevoir en haut la nouvelle devise « Travail-Famille-Patrie ». On peut voir une église en arrière-plan qui montre le retour aux traditions chrétiennes. On peut aussi apercevoir une femme en bas de l’affiche, une mère au foyer. Et pour finir, on voit le maréchal Pétain presque au centre de l’affiche, symbole et valeurs du héros de la guerre, le patron de la patrie.
- Le choix de la collaboration
Quelques jours après avoir rencontré Adolf Hitler à Montoire-sur-le-Loir (le 24 octobre 40), Pétain rend compte aux Français des résultats de cette entrevue.
« Français,
« J’ai rencontré, jeudi dernier, le Chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes ; je vous dois, à ce sujet, quelques explications. Une telle entrevue n'a été possible, quatre mois après la défaite de nos armes, que grâce à la dignité des Français devant l'épreuve, grâce à l'immense effort de régénération auquel ils se sont prêtés, grâce aussi à l'héroïsme de nos marins, à l'énergie de nos chefs coloniaux, au loyalisme de nos populations indigènes. La France s'est ressaisie. Cette première rencontre entre le vainqueur et le vaincu marque le premier redressement de notre pays. »
« C'est librement que je me suis rendu à l'invitation du Führer. Je n'ai subi, de sa part, aucun « diktat », aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement. »
« A tous ceux qui attendent aujourd'hui le salut de la France, je tiens à dire que ce salut est d'abord entre nos mains. A tous ceux que de nobles scrupules tiendraient éloignés de notre pensée, je tiens à dire que le premier devoir de tout Français est d'avoir confiance. A ceux qui doutent comme, à ceux qui s'obstinent, je rappellerai qu'en se raidissant à l'excès, les plus belles attitudes de réserve et de fierté risquent de perdre de leur force. »
« Celui qui a pris en mains les destinées de la France a le devoir de créer l'atmosphère la plus favorable à la sauvegarde des intérêts du pays. C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d'occupation. Ainsi pourrait être assouplie la ligne de démarcation et facilités l'administration et le ravitaillement du territoire. »
« Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d'agression, elle doit comporter un effort patient et confiant. L'armistice, au demeurant, n'est pas la paix. La France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur. Du moins reste-t-elle souveraine. Cette souveraineté lui impose de défendre son sol, d'éteindre les divergences de l'opinion, de réduire les dissidences de ses colonies. »
« Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. C'est moi seul que l'histoire jugera. Je vous ai tenu jusqu'ici le langage d'un père : je vous tiens aujourd'hui le langage du chef. Suivez-moi ! Gardez votre confiance en la France éternelle ! »
...