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Chine et le monde depuis 49

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Par   •  23 Avril 2018  •  Cours  •  2 849 Mots (12 Pages)  •  719 Vues

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La Chine, entre copie et rejet du modèle soviétique

La RPC dans l’orbite de Moscou

Une situation difficile en 1949

Les différentes guerres ont fait 15 millions de morts, des millions d’hectare de terre ont été noyés par les Japonais, qui ont fait sauter les digues. Le coeur industriel Mandchou à été démantelé, 2 millions de chinois sont exilés à Taiwan, ces réseaux de transport sont insuffisant et l’administration est profondément affaibli et réorganisé. Sur le plan politique, la PCC multiplie les « campagnes de masse » entre 1949 et 1952, ceci est la traque d’élimination que le PCC appelle les contres révolutionnaires, elles font 2 millions de morts. En 1952, le PCC estime que les opposants sont éliminés et qu’on peut donc mettre en place des réformes (transformer la Chine en Etat soviétique).

2. Se rapprocher du modèle soviétique

Mao prend comme modèle l’URSS de Staline. Sur le plan économique, Mao met en place les plans quinquennaux qui accorde la priorité à l‘industrie lourde comme l’acier ou les grands travaux (barrage…). Au niveau politique, Mao publie en 1954, la construction du RPC, si l’on suit ce qu'il y a dans cette constitution, la Chine est considérer comme une démocratie populaire car le peuple élit ces représentants, cependant les représentant sont choisi par le PCC et sur une liste unique (pas de multipartisme). Comme en Union soviétique, le PCC centralise le pouvoir et il est présent dans toute les entreprises et les administrations chinoise. Evidemment, Mao met en place des organisations de jeunes et des camps de travail (laogaï) pour tout les opposants. Presque aucun pays ne reconnait la RPC, la seule qui le fait c'est la Grande Bretagne car elle souhaite conserver Hong-Kong. Cette reconnaissance aboutit en 1950 à la signature du traiter « d’amitié, d’alliance, et d’assistance mutuelle » entre les 2 pays (Chine et URSS). Dans ce traité, l’URSS finance le nouveaux régime et envoie des cardes, des ingénieurs, économique ou militaire en Chine.

En retour, la Chine va aider l’URSS dans le cadre de la Guerre Froide en envoyant des soldats dans le cadre de la guerre d’Indochine et des soldats en Corée du Nord. Mao est à la fois communiste et nationaliste, il veut redonner sa grandeur à la Chine. Mao veut effacer le souvenir des traités inégaux, c’est pour cela qu’en 1950, il reconquiert le Tibet. Il obtient de l’URSS, la rétrocession de certain territoire, cependant il échoue dans la récupération de Taiwan, de Hong-Kong et Makau.

B. La rupture progressive entre RPC et URSS

56-65 : de la « campagne des cents fleurs » au grand bon en avant

A la mort de Staline en 1953, les relations se tendent progressivement entre la Chine et l’URSS. Il y a plusieurs raisons : Mao considère que l’aide soviétique est insuffisante ; la politique de déstalinisation menée par Khrouchtchev en 1956 et déplait fortement à Mao, grand admirateur de Staline. Mao lance deux réformes successivement qui augmente ses tensions : la première de ces reforme est en 1956, appeler « la campagne des cents fleurs ». Mao autorise la libre expression dans le domaine artistique, son but est de rallier les intellectuelles chinois au régime. Mais très rapidement, artiste et intellectuelle utilise cette liberté pour critiquer le régime. Devant cette rébellion, Mao les envoie Das le camps de travail pour les « rééduquer » par le travail manuel. La deuxième réforme démarre en 1958 : le Grand Bond en Avant. Le GBA est une politique de réforme économique dont le but officiel est de « rattraper » l’Angleterre et l’URSS en 15 ans. C’est une politique à la fois nationaliste et de rejet de l’URSS. Il met en place 26 000 communes populaire toute composée de 20 à 30 000 personnes, leur objectif étant de vivre en autarcie. Plusieurs problèmes aboutissent à l’échec totale du GBA : le premier, c’est que la Chine va prendre 3 années de mauvaise récolte et de climat difficile (pas assez d’engrais, production en acier de mauvaise qualité). Tout ceci engendre une famine généralisé qui fait environ 25 millions de mort entraine un déficit de naissance de 20millions de bébé. Khrouchtchev refuse d’apporter son soutien au GBA se qui tend encore plus les relations.

2. Une rupture consommé

Mao prend ce manque de soutien comme une trahison. Ce sentiment de trahison est accentué, exacerber après la crise de Cuba en 1962. Mao ne digère pas le recul de Khrouchtchev face à Kennedy et il n’accepte pas non plus que l’URSS refusent de donner la bombe atomique à la Chine. L’URSS fini par rapatrier ces capitaux et ces ingénieurs. Cette décision prévue la colère de Mao qui dénonce « l’impérialisme soviétique ». Evidemment, cette décision est importante et à l’intérieur du parti communiste chinois, cette rupture avec l’URSS et l’échec de GBA permettent l’apparition de critique contre Mao et notamment l’apparition du courant gestionnaire. Néanmoins, Mao reste extrêmement populaire dans la population grâce au culte de la personnalité et à la propagande. Notamment, la diffusion à partir de 1964, du petit livre rouge (pensé et maxime de Mao).

C. Une ouverture internationale limitée

La « révolution culturelle » : 65-78

En 1965, Mao lance une nouvelle reforme « la révolution culturelle » dont le but est d’éliminer le courant gestionnaire. Pour cela, il s’appuie sur les étudiants appeler les « gardes rouges ». Cette purge entraine la mort de 8 des 11 membres du bureau politique du PCC. 30 millions de personnes sont déportés dans les campagne pour être rééduquer. Les gardes rouges prennent le contrôle de l’armé, de la presse, des instances politique et des entreprises. Mao prend peur devant la virulence des étudiants, des 1967, il fait appelle à l’armée pour rétablir l’ordre, puis 18 millions d’étudiants sont déportés dans les campagnes. Cela permet à l’armée d’intégrer le bureau politique du PCC, sachant que 55% du bureau est issu de l’armée. Le bilan de la révolution culturelle est lourd : 10 millions de morts, 200 millions de chinois persécuté, dégradation de l’image de Mao et de la Chine à l’étranger. Cette révolution à pour conséquence : la modernisation du pays est stopper et le pays est privé d’une élite éduquer et moderne. En septembre 1976, Mao meurt, sans suive deux années

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