Zone, Apollinaire
Commentaire de texte : Zone, Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoemahe • 31 Mai 2021 • Commentaire de texte • 1 156 Mots (5 Pages) • 512 Vues
« pour ce qui est de la ponctuation, je ne l’ai supprimée que parce qu’elle m’a paru inutile : en effet, le rythme même et la coupe des vers, voilà la véritable ponctuation »
→ chaque poème est un alcool au sens où chaque poème narre une souffrance vécue par le poète mais en même temps la transformation chimique qu’il en a faite
→ a la fois l’image de la souffrance, chaque poème commémore un moment de sa vie → recueil autobiographique + le résultat par la création poétique d’une œuvre
→ alcools = multiplicité des points des vues qui relèvent de l’esthétique cubiste
Apollinaire est un grand admirateur de la peinture de Picasso, de la peinture cubiste (il juxtapose des images poétiques, il a voulu recréer le cubisme dans sa poésie)
→ Zone = éloge de la modernité, presque un manifeste poétique, un art poétique
changer au dernier moment et mettre en ouverture de recueil Zone et non pas la chanson du mal aimé orienté différemment la tonalité du recueil, c’est passer d’un registre élégiaque a une conception de la poésie qui se veut moderne (élégie = plainte douloureuse) → réflexion sur l’écriture poétique
→ poème liminaire → le seuil, le début (limene = le seuil) mais aussi à la périphérie du recueil
Zone = évoque le lexique de la rue, marginal
→ éloge du monde moderne, de l’aviation, regard neuf sur la modernité et du progrès, en marge de la tradition poétique
→ on a donc une résonance moderne avec ce titre qui évoque en abrégé le programme poétique d’Apollinaire parce que lui souhaite ouvrir une zone à part dans le domaine de la poésie
1. 11 ou 12 syllabes si diérèse
2. plutôt moderne
3. il dit que la religion est plus neuve, plus nouvelle
chronologiquement il y a une antiquité gréco-romaine + avancement de la région catholique
c’est juste une question de chronologie
4. situation d'énonciation : « tu » → il s'adresse à lui même en tant que poète narrateur dans un dédoublement et de distanciation, il prend ses distances
autobiographique : on attend un « je » mais on a un « tu » et un « vous »
analyse
v1 → il ouvre sur un paradoxe : si on prononce la diérèse on prononce l’alexandrin donc on a une référence à la tradition poétique
c’est paradoxale de se dire fatigué et las de ce qui est ancien tout en respectant le mètre traditionnel
le poète couvre son poème sur la lassitude tout en reprenant apparement une forme poétique ancienne
v2 → encore un paradoxe : bergère → roman pastoral du XVIIe siècle (dans les romans anciens et traditionnels)
c’est totalement paradoxal de comparer la Tour Eiffel qui est un symbole de la modernité à la bergère qui est elle un symbole ancien
16 syllabes → vers nouveau, nouveauté
→ on est dans la rupture de la poésie traditionnelle et pourtant il évoque un personnage récurrent de la littérature ancienne, pastorale → on est encore dans un paradoxe
série d’opposition modernité tradition
→ bêler = le son, c’est une ville et la capitale a et il y a du bruit + on remplace les chevaux des autobus il y a les première automobiles → éloge de la modernité et du progrès de l’automobile
v3 → de nouveau une référence à l'antiquité donc la volonté réelle de vivre dans la modernité
v4 a 6 → encore des vers irréguliers
image surprenante
hangars du port aviation = hangars où les premiers avions se trouvent
il compare la religion à des avions : il y a dans les deux cas élévation → élévation spirituelle et physique → on est dans l’écriture cubiste
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