Une charogne analyse
Dissertation : Une charogne analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kyosha _ • 25 Janvier 2023 • Dissertation • 1 158 Mots (5 Pages) • 287 Vues
T1- La Charogne
Présentation auteur
Baudelaire= enfance difficile, père mort et mère mariée au commandant Aupick.
Ecrit bien depuis son plus jeune âge.
Il fait du droit mais ça ne l’intéresse pas il préfère voire des prostituées. Il a une vie de bohème. Sa famille veut ensuite l’envoyer en inde mais lui ne veut pas il part plutôt à l’Ile Maurice et bourbon en bateau. Choque en voyant les iles. Une dame créole et parfum exotique inspiré des FDM. Rencontre beaucoup d’artiste à Paris mais gère mal son argent. Sa mère le place sous tutelle et il tente le suicide. Il devient critique d’art. En 1857 il publie pour la première fois les FDM va au tribunal à cause de sa et perd le procès. Crise cérébrale perd la parole et meurt en 1867. Republication FDM en 1949. Le poème une charogne est écrit sur l’évocation d’un souvenir, en sortant la beauté du mal, de l’horrible.
3 mouvements dans le texte : le premier c’est la strophe 1 le 2ème c’est de la 2 à la 9 et le 3ème de la 10 à la 12.
Strophe 1 : premier mouvement qu’est la relation entre énonciateur et destinataire avec le contexte dans lequel s’inscrit le souvenir. Évocation d’un souvenir grâce au temps du passé, « vîmes » « rappelez-vous » rapport amoureux entre poète et femme déduit avec du vocabulaire affectif, « mon âme ». Idée de couple avec la marque grammaticale de la 1ere personne du pluriel « nous » Contexte atmosphère idéale et prospère pour l’amour « ce beau matin d’été si doux ». Rime entre âme et « Infâme », une rime très audacieuse pour l’époque comme l’adjectif Infâme = adj sémantiquement fort à connotation négative. Découverte faite lors d’une promenade « sentier ». La « charogne infame » est l’objet d’étude de ce texte.
Strophe 2 : début du deuxième mouvement, la description du cadavre le menu. Baudelaire met la charogne dans une position obscène ce qui renvoie à la sexualité. Le nom « lubrique » est accentué par les adjectifs « brulante » et « suante » ce qui renvoie au rapport à la sexualité déjà annoncé dès lors de la strophe 1 avec le terme « lit ». Les termes « cyniques et lubriques » rapportent au mal tandis que les termes exhalaisons et suant » rapportent à l’odeur et à cette idée de dégout.
Sens de l’odorat est sollicité suant les poisons, exhalaisons.
Strophe 3 : l’utilisation de « comme » produit une comparaison entre la carcasse et de la viande, et produit un effet de malaise avec l’expression « cuire à point ». La chaleur entoure la carcasse « le soleil rayonnait sur cette pourriture », ce qui renvoie à l’enfer donc rapprochement au dégout, l’inconfort. Les 2 derniers vers correspondent au fait que Dieu reprend ce qu’il a créé. C’est ici qu’est l’acmé de la description de la carcasse.
Strophe 4 : oxymore présent au vers 13 entre « carcasse » « superbe » qui créer un malaise entre le bien et le mal en passant du dégout à la fascination, Superbe = adj sémantiquement fort à connotation positive. Cette strophe met fin à l’acmé pour retourner à une description évoquant le dégout. Baudelaire s’adresse encore directement à sa muse avec la marque grammaticale de la deuxième personne du pluriel « Vous » et cela créé une rupture avec la tradition de poésie amoureuse en rappelant un mauvais souvenir. L’auteur insiste sur les conséquences de cette puanteur.
Strophe 5 : L’horreur s’installe en description avec le terme « putride » ce qui constitue une strophe très réaliste qui donne une situation de dégout et d’abondance et métaphore de l’abondance. Les termes « mouches » et « larves » sont des détails qui vont conférer un réalisme criant. Dans cette strophe, l’auteur introduit la vie dans la mort et le dégout est encore plus provoqué par l’abondance des larves grâce aux termes « coulaient » et « épais ». On remarque également l’abondance des mouches et des larves dans le mot « bataillons », « bataillons de larves ». A la fin de chaque strophe, on retrouve la description de décomposition de la charogne avec l’idée des « haillons » augmente l’idée de décomposition. Les verbes de mouvement dans la 5ème et 6ème strophe comme « sortaient » « descendait » « montaient » « s’élançait » « coulaient » « vivait » permettent de rappeler cette idée d’introduction de vie dans la mort.
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