Analyse linéaire la charogne de Baudelaire
Fiche : Analyse linéaire la charogne de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sachai 667 • 24 Juin 2022 • Fiche • 1 897 Mots (8 Pages) • 508 Vues
Eaf 3 :
« je » => implication personnelle ; « propose » => soumet une idée ; « bizarre écrit » => adjectif antéposé qui insiste sur le nom => anticipe les réactions des « tartuffes, les bégueules, le clergé et toute la séquelle infernale » (énumération et hypotypose) ; « offrira » => futur => confiance du projet ; « perfectibilité » => nom commun => loi progressive ; « épicurien sans enfants trouve fort bon d’aller chez son voisin pauvre augmenter sa famille » => ironie =>dénonce le comportement de certains hommes ; le futur « autorisera » associé au vocabulaire de la morale « loi » « société » « mœurs » => montre l’intérêt de sa loi ; « opprobre, de la bassesse et de la dégénération » => vocabulaire négatif opposé au « bien de la communauté » => oppose les bienfaits de sa loi à la situation déplorable décrite ; « gémit » => registre pathétique (souffrance) ; « que les détracteurs de la saine philosophie cessent donc de se récrier contre les mœurs primitives, ou qu’ils aillent se perdre dans la source de leurs citations » => 2 propositions injonctive coordonnées par « ou » ;
🡺 O.G. fonde son plaidoyer sur une description des principes moraux et juridiques
« je voudrai » => anaphore répétée 4 fois => elle souhaite, toujours dans la proposition ; « veuves et demoiselles trompées » => cherche à améliorer le train de vie des femmes seules, comme elle ; antithèse « les inconstants » avec « engagements » => place l’homme en fautif, malhonnête ; elle propose 2 solutions « tenir ses engagements » ou « une indemnité » ; « cette loi fut rigoureuse contre les femmes, du moins pour celles qui auraient le front de recourir à une loi qu’elles auraient elle-même enfreinte par leur inconduite » => la femme est égale à l’homme face à la loi, la loi s’applique pour les femmes honnêtes uniquement ; « filles publiques » => périphrase => (prostituées), elle défend ces filles en voulant leur offrir des bâtiments dédiés ; « en restaurant les dernières, on modifie les premières » => gérondif => en aidant les péripatéticiennes, elle aide toutes les femmes ; antithèse « chaine d’union fraternelle » opposée à « désordre » => c’est un mal pour un bien ;
🡺O.G. annonce que le sort des femmes s’améliorera si les femmes deviennent solidaires
« J’offre » => présent de l’indicatif => comme si la loi était déjà appliquée ; « moyen invincible » => terme guerrier => connote la victoire ; « joindre » => union entre l’homme et la femme => rappelle les articles ; « si l’homme s’obstine à trouver ce moyen impraticable » => proposition subordonnée de condition => si l’homme refuse le « partage avec la femme » , il sera obligé par « la sagesse des lois » ; « la nature reprend ses droits » => conséquences de ce combat => tout devient comme ca devrait l’être ;
🡺ce texte mêle les styles juridiques et plaidoyer, elle défend la promulgation de l’acte conjugal et elle finit par exprimer sa foi en la capacité d’établir cette loi.
Eaf 4 :
« En approchant de la ville » => gérondif => désigner comme un paria, un exclu… ; « nègre étendue par terre » => participe passé => suscite la pitié par sa position ; « n’ayant plus que la moitié de son habit » => négation restrictive => décrit la misère de son vêtement ; « moitié » « manquait » et « pauvre » => champ lexical de la misère => introduit le lecteur dans une scène pathétique, qui insiste sur la mutilation ; « Eh » => interjection, associée à « mon dieu » => apostrophe => montre l’étonnement ; « état horrible » => Candide juge l’état de l’esclave => montre son rejet de la situation ; « mon ami » => terme amical => Candide est compatissant ; « M. Vanderdendur » => une onomastique => maitre méchant puisqu’il mutile son esclave (vendeur à la dent dure) ; « c’est l’usage » => réponse surprenante, il banalise son état avec un ton neutre, ce qui montre l’acceptation de la situation ; « on nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année » => ironie => qui montre l’horreur de la situation ; « quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe » => 2 propositions temporelles qui présentes deux cas => avec une même conséquence : la mutilation ; « coupe » est répété 2 fois => insiste sur l’horreur ; « C’est a ce prix que vous mangez du sucre en Europe » => ironie (disproportion entre gourmandise et mutilation) => dénonce le commerce triangulaire ; « Cependant » => connecteur logique => annonce un point de vue sur la situation, sa mère la vendu ; « Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l’honneur d’être esclaves de nos seigneurs les blancs, et tu fais par la fortune de ton père et de ta mère » => paroles rapportées => montre que la mère veut le bonheur de son enfant et le tient ; « fortune » => nom commun => double sens : argent et bonheur ; « cher enfant » => montre l’amour de la mère pour son enfant ; « fétiche » « adore » et « bénit » => lexique de la religion => sa mère lui demande d’avoir la foi pour accéder au bonheur ; « honneur » => l’esclavage est décrit comme un honneur par la mère, on voit le paradoxe avec cette antithèse « seigneurs » et « esclave » ; « Hélas » => interjection => désespoir due à l’incertitude de la fortune de ses parents et la certitude qu’il n’est pas heureux ; « Les chiens, les singes et les perroquets » => énumération associée à l’hyperbole « mille fois plus heureux » => accentue le malheur de l’esclave ; « m’ont converti » => passé composé => montre que la religion lui a été imposée ; « les fétiches hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam » => hypocrisie entre leurs paroles et leurs actes, alors qu’ils prétendent aspirer à une même fraternité religieuse, les hollandais se sentent supérieurs à dieu et mettent en esclavage le peuple noir ;
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